Le réseau associatif France Active annonce qu’il augmente le capital de sa société de garantie de plus de 12,5 M€ pour amplifier son action en faveur de l’inclusion bancaire et de la lutte contre les nouvelles précarités entrepreneuriales.
Depuis plus de 30 ans, France Active accompagne et finance les personnes en difficulté qui souhaitent créer leur entreprise. Car si l’envie de se lancer en tant qu’entrepreneur continue de progresser en France, elle touche tous les publics, y compris les plus fragiles pour lesquels l’entrepreneuriat est un levier d’émancipation. Parmi les créateurs d’entreprises bénéficiant d’un accompagnement de France Active, 30 % sont issus de territoires fragiles, 51 % ont le niveau bac ou inférieur au bac et 100 % sont au chômage ou en situation de grande précarité. 48 % sont des femmes.
350 millions d’euros de prêts bancaires
Pour aider ces entrepreneurs les plus fragiles à mener à bien leur projet, France Active développe son activité de garantie des prêts bancaires en augmentant le capital de sa société de garantie de plus de 12,5 M€. Cette augmentation des capitaux lui permet, dès cette année, de garantir quelque 350 M€ de prêts bancaires. Le réseau propose, en outre, aux porteurs de projet une ingénierie financière adaptée pour accéder à des crédits dans des conditions de coût et de sécurité maîtrisées.
Pour en savoir plus :
www.franceactive.org
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Organisée par le ministère de la Culture, la 10 édition du forum Entreprendre dans la culture se déroulera du 11 au 13 juin 2024 à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville. Au programme, tables rondes et ateliers sur des thématiques variées.
Le Forum Entreprendre dans la culture entend faire la promotion et valoriser toutes les formes d’initiatives prises dans les arts et la culture. À ce titre, pendant les 3 jours de la 10e édition, qui aura lieu du 11 au 13 juin 2024, les porteurs de projets et les entrepreneurs pourront rencontrer, partager et échanger autour de moments de convivialité avec d’autres entrepreneurs, des artistes, des auteurs, des créateurs, des techniciens ou encore des experts. La journée du 13 juin sera spécifiquement consacrée au volet culture de France 2030 avec des stands et des pitch de lauréats, ainsi que des tables rondes sur les mécanismes de soutien du programme.
L’attractivité de l’emploi culturel
Pendant le forum, 90 tables rondes et ateliers sont également prévus sur les thématiques suivantes : la transition écologique dans les secteurs culturels, l’intelligence artificielle, la mobilité et le développement à l’international, les territoires, la ruralité et les tiers-lieux, la découvrabilité des contenus culturels en ligne, l’attractivité de l’emploi culturel, la diversité, l’égalité et l’inclusion, la coopération entre la France et le Royaume-Uni…
La participation au Forum est gratuite sur inscription, dans la limite des places disponibles.
Pour en savoir plus :
https://forumentreprendreculture.culture.gouv.fr/
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Selon l’analyse de Bpifrance Création du volet « Jeune » de l’Indice entrepreneurial français (IEF) 2023, l’intérêt des jeunes pour l’entrepreneuriat ne se dément pas ! 5,4 millions de Français de moins de 30 ans sont ainsi impliqués dans l’entrepreneuriat.
Selon la 4e édition de l’IEF 2023, l’intérêt des jeunes pour l’entrepreneuriat est en progression. Ainsi, 6 jeunes sur 10 sont aujourd’hui impliqués, contre 5 sur 10 en 2021. Et ils sont 2 fois plus présents dans la chaîne entrepreneuriale que dans la population française de 18 ans et plus.
Les jeunes sont également plus enclins à prendre des risques, à considérer l’entrepreneuriat comme un choix de carrière idéal ou encore à avoir des expériences entrepreneuriales courtes plus nombreuses. L’étude révèle ainsi qu’1 jeune sur 3 est un serial entrepreneur, soit 3 fois plus que chez les plus âgés.
Tendance à l’égalité des chances
Quant aux femmes, elles sont aussi mieux représentées chez les jeunes dans la chaîne entrepreneuriale. Enfin, l’étude constate une plus grande tendance à l’égalité des chances avec une disparition de la sur-représentation des diplômés du supérieur observée chez les plus âgés. Ce changement est probablement dû au déploiement plus important de mesures de sensibilisation et d’accompagnement à la création d’entreprise effectué ces dernières années.
Pour en savoir plus :
Indice entrepreneurial français 2023 – Volet Jeunes (étude)
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La Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) et le réseau Initiative France s’unissent dans un partenariat pour mettre leurs ressources et expertises respectives au service de la création d’entreprises artisanales et du bâtiment.
Chaque année, le réseau de financement et d’accompagnement des créateurs, repreneurs et développeurs d’entreprise, Initiative France, soutient quelque 2 000 entreprises de la construction et du BTP. De son côté, la CAPEB œuvre sans relâche pour améliorer l’attractivité des métiers de l’artisanat. Pour faire effet de levier et démultiplier leurs actions, les deux organismes ont décidé de s’unir dans un partenariat. Objectif : travailler ensemble pour assurer les meilleures conditions possibles à tous ceux qui veulent entreprendre dans ce domaine.
Féminiser les métiers de l’artisanat du bâtiment
Cette double mobilisation permettra également de mieux accompagner la création et la préservation d’emplois à travers des actions de développement, de déploiement et d’animation de programmes ciblés. Mais aussi de former et d’accompagner les jeunes dans leur activité professionnelle, de féminiser les métiers de l’artisanat du bâtiment et de contribuer à la transition énergétique et à l’accessibilité des bâtiments.
Pour en savoir plus :
www.initiative-france.fr
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Organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avec Bpifrance, le Prix Pépite soutient les projets de création d’entreprise ou d’association innovante et créative, portés par les étudiants et diplômés titulaires du statut d’étudiant-entrepreneur.
Créé en 2014 pour valoriser la création d’entreprises innovantes par les étudiants et les jeunes diplômés (depuis moins de 3 ans), le Prix Pépite cible les titulaires du statut d’étudiant-entrepreneur (SNEE) répartis en Pépites, ces structures d’accompagnement dédiées aux étudiants-entrepreneurs présentes sur tout le territoire. Ils sont, cette année, 5 708 étudiants à bénéficier du SNEE. Ce prix vise à révéler les projets innovants ou créatifs et à soutenir les lauréats dans leur démarche entrepreneuriale par une aide financière du ministère pour les lauréats nationaux (5 000 €) et de Bpifrance pour les lauréats territoriaux (2 000 €).
4 lauréats territoriaux et 1 national
Pour participer, les candidatures doivent être déposées en ligne, sur la plate-forme dédiée, avant le vendredi 14 juin 2024 à 12h. Peuvent concourir tout projet de création d’entreprise ou d’association, qu’il s’agisse d’innovation non-technologique (de service, sociale ou d’usage) ou d’innovation technologique (produit, procédé, matériaux, organisation), ainsi que des projets qui se singularisent par l’originalité, la créativité de leur proposition de valeur et leur engagement social et écologique. Le jury organisé par le Pépite sélectionnera 4 projets lauréats territoriaux dont un concourra au niveau national. Les prix seront remis par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, lors d’une cérémonie qui aura lieu le 5 décembre 2024.
Pour en savoir plus :
www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/pepite2024
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Pour soutenir les entrepreneurs face à la défaillance, le gouvernement lance un groupe de travail chargé d’établir des propositions visant à déstigmatiser l’échec entrepreneurial et à faciliter le rebond des entrepreneurs en difficulté.
Si, tous les ans, de nombreux porteurs de projet se lancent dans l’aventure de la création d’entreprise (1 051 500 nouvelles entreprises ont été créées en 2023), ce sont tout de même 25 % des entreprises qui échouent dans les 2 premières années, selon les statistiques de l’Insee. Pour prévenir et identifier les difficultés, l’État a mis en place ou soutient un certain nombre de dispositifs, notamment un Portail du Rebond, un réseau qui réunit 6 associations apportant écoute et accompagnement aux entrepreneurs en difficulté, ou encore les Assises du Rebond qui se sont tenues en novembre dernier. Pour compléter ces dispositifs, un groupe de travail sur l’échec et le rebond entrepreneurial vient de se réunir pour la première fois le mois dernier.
Déstigmatiser l’échec entrepreneurial
Composé d’entrepreneurs ayant eux-mêmes connu l’échec, d’acteurs de l’accompagnement, mais également d’un chercheur, d’un sportif et d’un professionnel hors entrepreneuriat afin d’élargir le champ de vision du groupe, il a vocation à permettre de susciter des propositions originales et innovantes pour déstigmatiser l’échec entrepreneurial. En parallèle, un appel à contributions est lancé auprès des acteurs, associatifs ou institutionnels, intervenant dans l’accompagnement des dirigeants confrontés à l’échec de leur entreprise. Le groupe de travail devra remettre ses propositions en octobre 2024 en vue d’un futur plan d’action pour favoriser l’esprit d’entreprendre et faire évoluer le regard de la société française sur l’échec.
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Le réseau d’appui aux entrepreneurs BGE et le Crédit Mutuel Alliance Fédérale viennent de dévoiler les résultats de leur étude « Qui sont les entrepreneurs d’aujourd’hui ? Comprendre pour mieux accompagner », réalisée avec la société d’étude ObSoCo.
Parce que l’envie d’entreprendre est largement répandue mais qu’elle reflète des réalités disparates et des difficultés variées, BGE et Crédit Mutuel Alliance Fédérale ont lancé une grande étude afin de mieux appréhender la réalité entrepreneuriale. Cette étude propose de définir différentes familles d’entrepreneurs et de sortir d’une vision stéréotypée de l’entrepreneuriat, intégrant des variables autour des motivations, des capacités et des trajectoires. Près de 6 000 personnes, qui se sont ou non immatriculées après leur accompagnement chez BGE, ont ainsi été questionnées.
L’envie d’être indépendant
Ainsi, l’étude révèle que si 6 personnes sur 10 choisissent de façon ferme de créer ou de ne pas créer leur entreprise, 4 sur 10 restent dans un entre-deux après avoir mené une réflexion sur le projet. Et la propension à concrétiser le projet varie selon le sociotype : 41 % des titulaires d’un bac+4 et plus s’immatriculent, contre 28 % d’un CAP ; les porteurs de projets relativement aisés plus que les ménages modestes (46 %, contre 27 %) ; les femmes plus que les hommes (33 %, contre 25 %). Leur motivation au moment de passer à l’acte tient principalement à l’envie d’être indépendant et d’éviter le salariat (37 %), d’être utile (21 %) ou de saisir une opportunité (17 %).
Pour consulter l’étude :
www.bge.asso.fr
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Afin de favoriser l’augmentation du nombre de femmes entrepreneures en Europe, Alibaba.com lance l’AWE (Academy for Women Entrepreneurs), un programme complet de formation et de réseautage pour 40 entrepreneures européennes.
Selon une étude récente demandée par Alibaba.com, plate-forme de e-commerce BtoB mondial, les femmes entrepreneures européennes ont à faire face à de multiples défis découlant notamment de préjugés de genre. Pour 90 % des sondées françaises, les attentes sociétales et les stéréotypes de genre sont ainsi des obstacles significatifs pour elles (le pourcentage le plus élevé de tous les marchés sondés). Et plus de la moitié (56 %) pensent que le genre est un facteur important dans l’échec de projets d’entreprises.
Échanger avec une communauté de leaders
Pour pallier ces inégalités et favoriser la croissance des femmes entrepreneures en Europe, Alibaba.com lance l’Academy for Women Entrepreneurs (AWE). Ce programme de formation, de mentorat et de réseautage est réservé aux femmes propriétaires ou co-propriétaires d’entreprise. D’une durée de 10 semaines, il leur proposera d’échanger avec une communauté de leaders de l’industrie, d’investisseurs et de mentors, et de suivre des modules de formation sur des sujets variés (le leadership, la négociation, la stratégie, les modèles commerciaux et financiers, le financement, la communication…). Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 28 juin et le programme devrait débuter à l’automne.
Pour en savoir plus :
https://seller.alibaba.com/eu/en/awe
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Pour les porteurs de projet qui souhaitent se lancer à plusieurs dans la création d’entreprise, la banque publique d’investissement Bpifrance propose un webinaire, le jeudi 18 avril 2024, afin d’apprendre à organiser au mieux les rapports entre associés.
Entreprendre avec des associés présente plusieurs avantages. Cela permet, notamment, de répartir la charge de travail entre les associés, de tirer parti des compétences et appétences de chacun, de partager le stress et les risques et de gérer à plusieurs les complications… Mais la mésentente entre associés constitue aussi un risque qui peut entraîner l’échec de l’entreprise et dont les créateurs n’ont pas toujours conscience. Le webinaire proposé par Bpifrance le jeudi 18 avril 2024 de 11h à 12h propose d’apprendre à organiser les rapports entre associés afin d’éviter des blocages dangereux.
Mettre en place un pacte d’associés
Ce webinaire fera le point sur les différents types de conflits possibles entre associés et sur les bonnes questions à se poser avec ses associés. Il permettra d’anticiper les blocages, notamment en signant un pacte d’associés, et d’apprendre à sortir d’une situation de mésentente en exposant les solutions de recours amiables et judiciaires. Il sera animé par un juriste de Bpifrance Création et un avocat en droit des sociétés.
Le webinaire est accessible sur inscription préalable.
Pour en savoir plus :
https://bpifrance-creation.fr
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Le Comité national « Entrepreneuriat Quartiers 2030 » a pour vocation de valider les grandes orientations stratégiques de la politique de soutien à l’entrepreneuriat dans les quartiers. Il vient de se réunir pour la première fois.
Un premier Comité national « Entrepreneuriat Quartiers 2030 » présidé par Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation, et Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté et de la Ville, s’est tenu le 28 mars dernier. Il résulte du plan Quartiers 2030 lancé par le président de la République en juin 2023, pour mettre en œuvre le programme Entrepreneuriat Quartiers 2030, destiné à soutenir les Quartiers prioritaires de la Politique de la Ville (QPV) grâce à une enveloppe financière de 456 M€ sur 4 ans.
Détecter, informer et orienter les entrepreneurs
Pour associer pleinement les acteurs de l’écosystème entrepreneurial avec les pouvoirs publics, une gouvernance nationale a été mise en place à travers ce Comité national. Des comités locaux vont également être créés pour mettre en relation l’ensemble de l’écosystème entrepreneurial local. Pour rappel, le programme s’articule autour des 3 axes suivants :
– Détecter, informer et orienter les entrepreneurs des quartiers ;
– Accompagner et financer leurs projets ;
– Déployer une offre d’accompagnement d’excellence pour les entrepreneurs à potentiel.
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