Après un mois de février plutôt mitigé, les derniers chiffres publiés par l’Insee – relatifs au mois de mars 2017 – indiquent une hausse de 2,4 % du nombre de créations d’entreprises en France.
D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, 47 518 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de mars 2017 : +2,4 % par rapport au mois de février, tous types d’entreprises confondus. Selon l’Institut, cette évolution s’explique non seulement par une augmentation sensible du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+2,7 %), mais aussi par un redressement important du nombre de créations d’entreprises classiques (+2,2 %).
Sur la période janvier-février-mars, les chiffres témoignent également d’une forte accélération du nombre cumulé de créations d’entreprises en France : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 6,2 %, tous types d’entreprises confondus (dont +8,2 % pour les sociétés, +7,0 % pour les entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs et +3,9 % pour les micro-entrepreneurs). Une fois de plus, ce sont les secteurs du transport et du soutien aux entreprises qui contribuent le plus à cette hausse globale.
Par ailleurs, le nombre cumulé d’entreprises créées au cours des douze derniers mois continue de s’accélérer. L’Insee constate ainsi une augmentation de 5,8 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux douze mois précédents : une évolution qui s’explique notamment par une hausse significative du côté des créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+8,7 %) et des sociétés (+8,4 %).
Enfin, l’Insee précise que les demandes d’immatriculations de micro-entrepreneurs ne représentent plus que 40,0 % des créations d’entreprises enregistrées au cours des douze derniers mois, contre 41,5 % un an auparavant.
Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr
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Fondée en 2013, ManoMano est à la fois une marketplace et une plate-forme communautaire et collaborative spécialisée dans le bricolage et le jardinage. Avec plus de 500 marchands dans 5 pays, la start-up revendique plus d’1,8 million de visiteurs uniques par mois et vise 250 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017.
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Le réseau associatif France Active s’engage pour dynamiser les quartiers populaires. L’objectif ? Accompagner les porteurs de projets et favoriser le financement des jeunes entreprises.
Si le nombre de créations d’entreprises au sein des quartiers populaires se révèle largement supérieur à la moyenne nationale, le taux d’échec au bout de 3 ans s’avère également plus élevé. Partant de ce constat, le réseau associatif France Active a récemment fait le choix de renforcer son engagement pour apporter un soutien particulier aux porteurs de projets issus des quartiers prioritaires.
En effet, selon France Active, la fragilité financière figure souvent parmi les principales raisons pouvant expliquer le manque de pérennité des entreprises concernées. En cause : une plus grande frilosité des banques vis-à-vis des projets issus des quartiers populaires, ainsi qu’une plus forte réticence de la part des entrepreneurs face à l’endettement bancaire.
Pour répondre à cette problématique et rapprocher la banque des entrepreneurs, France Active déploie désormais un nouveau dispositif, intitulé « garantie quartiers ». Composé de plusieurs volets, il prévoit non seulement l’accompagnement de l’entrepreneur par un expert France Active, mais apporte aussi une garantie du projet auprès de la banque, couvrant 80 % de l’emprunt bancaire en cas d’échec de l’entreprise. Une démarche qui, selon France Active, devrait permettre de rassurer l’établissement bancaire qui, par ailleurs, devra s’engager à ne demander aucune caution personnelle à l’entrepreneur.
À travers ce nouveau dispositif « garantie quartiers », France Active souhaite accompagner pas moins de 350 projets en création ou en développement en 2017, avant d’atteindre, à l’horizon 2019, une vitesse de croisière de 600 nouvelles entreprises financées chaque année.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.franceactive.org
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Initié par la Région Normandie, un nouveau guichet unique vise à offrir aux entrepreneurs un accompagnement personnalisé. À la clé : un gain de temps majeur et un suivi dans la durée.
Offrir aux créateurs d’entreprise un accompagnement personnalisé afin de mieux sécuriser le parcours des projets : récemment inauguré par Hervé Morin, Président de la Région Normandie, Vianney de Chalus, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Normandie et Jean-Denis Meslin, Président de la Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat (CRMA) Normandie, le premier guichet unique « Ici je monte ma boîte » vise à améliorer le soutien apporté aux porteurs de projets.
En pratique, les entrepreneurs pourront désormais s’adresser à un interlocuteur unique qui centralisera leurs demandes et se chargera, par la suite, de faire le a avec l’ensemble des opérateurs pouvant intervenir sur leur projet de création d’entreprise – de l’idée de départ jusqu’à l’immatriculation effective. Sachant que cette prestation sera, par ailleurs, complétée par un suivi personnalisé dont la jeune entreprise pourra bénéficier pendant ses trois premières années d’existence.
Enfin, si le premier guichet unique a vu le jour au sein de la CCI Rouen Métropole, toutes les Chambres de Commerce et d’Industrie de la région seront, à terme, dotées du dispositif. Une démarche qui, selon la Région Normandie, devrait permettre de renouveler et de diversifier le tissu entrepreneurial et de renforcer la capacité des jeunes entreprises à créer des emplois durables. Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.normandie.fr
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Référençant déjà plus de 1 000 lieux, la marketplace Privateaser permet aux entreprises et aux particuliers de privatiser gratuitement en ligne un lieu pour leurs évènements. En 2 ans, la start-up est devenue le leader de la réservation d’évènements dans les bars, restaurants et salles de location. En 2016, elle a bouclé une levée de fonds de 3 millions d’euros.
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Récemment publié par le réseau associatif d’accompagnement à la création d’entreprise, le dernier rapport d’activité d’Initiative France fait le point sur les actions menées en 2016.
Initiative France, 1er réseau associatif de financement et d’accompagnement à la création d’entreprise, vient de publier son rapport d’activité 2016. L’occasion de dresser le bilan des actions menées au cours de l’année dernière.
Selon les chiffres communiqués, les 224 plates-formes locales du réseau ont ainsi pu accompagner la création, la reprise ou la première croissance de 16 700 entreprises sur le territoire français. Un engagement fort qui se reflète également au niveau du nombre d’emplois créés ou maintenus. D’après Initiative France, les entreprises financées par l’association ont, en effet, généré 44 155 emplois directs, dont 30 570 sont de nouveaux emplois (+13 % par rapport à 2015).
Plus globalement, force est de constater que les entreprises soutenues par le réseau ne manquent pas de tirer leur épingle du jeu. Bien au contraire ! Selon Initiative France, elles affichent un taux de pérennité de 90 % après 3 ans d’existence, alors que la moyenne nationale est estimée à 71 %. De quoi souligner l’efficacité de l’accompagnement proposé.
Enfin, Initiative France évalue le montant total des prêts d’honneur accordés aux entrepreneurs en 2016 à 186 millions d’euros (dont 163 millions d’euros de prêts Initiative France et 23 millions d’euros de prêts Nacre). Sans oublier que le soutien du réseau associatif permet aux entrepreneurs accompagnés d’obtenir plus facilement la confiance des banques : en pratique, chaque euro de prêt d’honneur permettrait ainsi de mobiliser 7,50 euros de prêts bancaires.
Pour en savoir plus et consulter le rapport d’activité 2016, rendez-vous sur : www.initiative-france.fr
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Publiée par l’Insee, une récente étude fait le point sur la pérennité des entreprises créées en 2010. S’il existe des disparités entre secteurs, l’expérience du créateur joue également un rôle important.
D’après les chiffres publiés dans une récente étude de l’Insee, 60 % des entreprises créées au premier semestre 2010 (hors régime de l’autoentrepreneur) étaient encore actives 5 ans plus tard : 8 points de plus que pour celles créées en 2006, violemment touchées par la crise de 2008-2009.
Sans oublier qu’il existe, par ailleurs, des disparités assez marquées entre les différents secteurs. La pérennité semble ainsi plus forte dans les secteurs de l’enseignement, de la santé humaine et de l’action sociale, où 75 % des entreprises ayant vu le jour en 2010 poursuivaient leur activité en 2015. Parmi les secteurs les plus fragiles figurent, en revanche, le commerce (seulement 52 % des entreprises de la génération 2010 étaient encore actives au bout de 5 ans), ainsi que la construction (55 %).
Enfin, d’autres facteurs semblent avoir une influence importante sur la pérennité des structures. Parmi eux, la forme juridique de l’entreprise (en moyenne, les sociétés sont plus pérennes que les entreprises individuelles), l’investissement initial (plus le montant investi est important, plus la structure se montre pérenne) et le niveau d’expérience du créateur d’entreprise. Selon l’Insee, un créateur novice dans son métier a ainsi 56 % de chances de perdurer au moins 5 ans, contre 65 % pour un entrepreneur affichant au moins 10 ans d’expérience.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.insee.fr
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Créé en 2011 sur le concept du 100 % Made in France, la marque Le Slip Français est aujourd’hui une belle PME de sous-vêtements, maillots de bain et accessoires. La distribution de la marque est essentiellement digitale, même si la marque dispose de 3 boutiques en propre à Paris. 2017 sera axé sur le lancement d’une « vraie » gamme femmes et sur l’export.
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Récemment lancé par Impact Partenaires, société de gestion à vocation sociale, un nouveau fonds d’investissement vise à financer la création de 250 à 300 commerces franchisés.
Soutenir la création d’entreprises là où les grandes enseignes ne s’installent guère : c’est le pari d’Impact Partenaires, société de gestion à vocation sociale, à l’origine d’un nouveau fonds d’investissement dédié à la création d’entreprises franchisées dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Doté d’un montant de 50 millions d’euros et soutenu par la Fédération française de la franchise (FFF), le fonds permettra, selon Impact Partenaires, de financer 250 à 300 commerces franchisés : l’équivalent de 2 000 emplois et d’un chiffre d’affaires dépassant les 200 millions d’euros.
Et ce n’est pas tout ! En appui du fonds, un site web dédié permettra aux futurs entrepreneurs de tester leurs motivations et de suivre gratuitement une formation certifiante assurée par le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM). De quoi apporter une nouvelle dynamique dans les territoires les plus fragilisés !
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.montetafranchise.com
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Réinventer le volontariat international : c’est le créneau de la toute nouvelle entreprise Pack Your Skills. Elle permet à des voyageurs de soutenir des start-up et associations « à impact positif » en échange d’hébergement.
Tous deux passionnés par l’entrepreneuriat social et le voyage, Isis Latorre et Maxime Barluet de Beauchesne ont travaillé dans des domaines liés à la thématique de la réalisation de soi, du bien-être et du sens au travail. Sans surprise, ils ont donc décidé de créer une start-up rassemblant ses thématiques. Tous deux se sont rencontrés lors d’un Start-Up Week End, ces week-end dédiés à la création d’entreprise « éclair »
Le concept de Pack Your Skills ? Permettre à chacun de s’impliquer dans des projets à impact positif à l’étranger. La start-up met en relation des voyageurs (les « Packers ») avec des start-up sociales ou des associations (les « Crews »). Les Packers offrent leurs compétences en échange d’un hébergement le temps de la mission.« Par exemple, en ce moment, Florent, le fondateur du journal « Le Drenche » héberge chez lui Anna, illustre Maxime. Elle vient de République Tchèque et vient ici 15 jours pour recréer l’ensemble des visuels du journal. Le prochain numéro du Drenche aura entièrement été désignée par Anna. En alliant « voyage utile » et « sens du travail », Pack Your Skills permet de mettre les compétences du voyageur au service de projets à impact positif et ainsi répondre à des besoins professionnels spécifiques et ponctuels. » Car pas question pour la start-up de travailler avec n’importe quelles entreprises : toutes les start-up accueillantes travaillent à résoudre des problématiques sociétales.« Nous sommes convaincus que le travail peut devenir une véritable source d’épanouissement si on lui donne du sens, explique Maxime. Notre rêve est que chacun puisse avoir l’opportunité de vivre une expérience où le travail qu’il réalise a du sens pour lui. »
Pack Your Skills a été lancé en décembre 2016. Les 4 premiers voyageurs sont arrivés à Paris fin mars, issus de Serbie, du Maroc, de Hawaii et de République Tchèque. Côté financement, les créateurs subviennent à leurs besoins à court terme grâce à leurs indemnités Pôle emploi. « Le scénario que nous avons mis en place pour cette première vague de projets est que les projets devaient payer pour poser les offres de missions, estime Maxime. Comme c’était la phase de projet pilote, nous leur avons demandé de le faire sous forme de dons libres (ils pouvaient donner ce qu’ils voulaient). Tous ont accepté et ont donné entre 80 et 100 €. »
À l’avenir, les deux entrepreneurs affichent des objectifs ambitieux : « Nous voulons devenir une plate-forme utilisée à l’international par des voyageurs qui souhaitent s’engager dans des projets à impact positif, soulignent Isis et Maxime. Le site référencera des offres sur tous les continents et des voyageurs du monde entier l’utiliseront. Il y aura des jeunes diplômés voulant voyager et valoriser leur CV, des personnes expérimentées en quête d’un nouveau challenge ou encore des experts voulant s’investir ponctuellement en voyageant. Une fois que cela sera le cas, nous serons alors en mesure de déployer une offre complémentaire et de proposer aux entreprises d’utiliser notre réseau pour envoyer des salariés en mécénat de compétences ou en congés solidaires. Cela nous permettra de toucher un public encore plus grand et élargir ainsi notre impact. » Mais avant cela, la start-up va se concentrer sur son développement à Paris, avec notamment l’ouverture prochaine d’une plate-forme proposant d’autres missions. Un beau projet sans frontières !
Fiche de l’entreprise
Le conseil du créateur : il est important d’apprendre à se connaître soi-même, de se poser la question de pourquoi on lance une start-up, pourquoi celle-là. Il faut être sûr que ce projet vous prend aux tripes et vous passionne.
Le chiffre : pour les projets pilotes, une vingtaine de candidatures venant de 12 pays différents.
Le contact :
www.packyourskills.com
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