À l’heure où les objets à bas coûts se multiplient, Better Things permet, via un simple scan, de révéler l’origine et les impacts écologiques et sociaux des produits. Avec cette appli, le téléphone permet de résister à l’opacité des circuits de fabrication.
Better Things est une application mobile qui permet aux consommateurs d’identifier l’origine d’un produit non alimentaire, d’en évaluer le contexte écologique et social via un score indépendant, au travers de critères tels que la pollution de l’air et de l’eau, la préservation de l’écosystème, le traitement des déchets, la trajectoire du pays pour lutter contre le réchauffement climatique, les droits et la protection du travail, les revenus des travailleurs, le risque de travail d’enfants… « C’est un outil d’information, mais surtout d’action collective, explique Stéphane Devulder, cofondateur de Better Things. L’appli permet d’interpeller anonymement la marque sur l’origine du produit, suggère des alternatives plus responsables et permet de faire partie d’un mouvement collectif de transparence. » Stéphane avait constaté lors d’une précédente expérience entrepreneuriale qu’on parlait beaucoup de consommation responsable, mais que très peu d’outils concrets existaient pour aider à mieux acheter au quotidien. « J’ai compris qu’il ne suffisait pas de « convaincre les convaincus », mais qu’il fallait élargir le cercle et donner à chacun un moyen simple d’agir sans culpabilisation, en révélant notamment ce qu’on ne voit pas : l’origine géographique et ses implications sociales et environnementales. »
Construire une communauté engagée et active
Le projet s’est construit en collaboration avec des étudiants de SKEMA Business School, des experts et des prestataires engagés. « J’ai choisi une approche pragmatique : construire un socle solide, tester à petite échelle, ajuster. La difficulté principale a été de maintenir un cap exigeant sur la qualité des données (100 % indépendantes), tout en rendant l’outil ludique, accessible et léger techniquement. » Better Things vient d’être lancée sur Google Play. « Les retours des bêta-testeurs ont été très positifs, notamment sur l’utilité du score et la fonction d’interpellation. Le vrai défi commence maintenant : faire connaître l’appli, convaincre sans juger, construire une communauté engagée et active. » La version iOS devrait être lancée d’ici fin juillet, et une campagne de crowdfunding va intervenir prochainement pour soutenir son développement. « À plus long terme, nous souhaitons intégrer les bases produits des distributeurs et des marques, lancer un module de gamification, construire une offre BtoB pour accélérer la transition RSE via la data. Et bien sûr, poser les jalons d’une internationalisation ! »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : plus de 30 000 produits non-alimentaires sont déjà référencés dans la base.– Un conseil : ne restez pas seul. Entourez-vous, même tôt, même à petite échelle. La confrontation à des regards extérieurs (utilisateurs, partenaires, étudiants…) est ce qui transforme une bonne idée en solution pertinente.– Un contact : Stéphane Devulder, https://betterthings.app/
© Les Echos Publishing 2025
ConexAuto propose de devenir propriétaire d’un véhicule de collection, tout en déléguant l’intégralité de sa gestion. Avec un rendement moyen de 8 % par an, cette solution s’adresse autant aux passionnés qu’aux investisseurs à la recherche d’actifs tangibles.
Avec ConexAuto, il est possible d’être propriétaire à 100 % d’un véhicule de collection sans aucune contrainte de gestion, d’entretien, de maintenance, de stockage et d’assurance. « Le prix du véhicule est contractuellement garanti et la plus-value à la revente est partagée, explique Gary Hauguel, créateur de ConexAuto. Vous pouvez rouler avec votre voiture un week-end par mois sans aucun stress. Tout est pris en charge par ConexAuto. » Avec ce concept, la start-up veut séduire les investisseurs pour qui les incertitudes boursières, le rendement locatif sous pression et la perte de confiance dans les placements financiers classiques, veulent des actifs tangibles, visibles et porteurs d’identité. « La pierre n’est plus la seule option : montres anciennes, œuvres d’art et voitures de collection sont désormais comme des supports patrimoniaux sérieux. Parmi eux, l’automobile ancienne séduit par son capital émotionnel, sa rareté maîtrisée et son potentiel de valorisation. » C’est parce qu’il voulait créer son investissement idéal que Gary s’est lancé dans cette aventure. « La voiture fait partie de notre histoire et elle est le reflet de notre société à un moment donné. Elle permet de partager des moments conviviaux et passionnés entre générations. »
Un rendement moyen de 8 % par an
Pour développer son concept, Gary propose à 5 proches de se lancer avec lui. « Nous avons commencé par acheter un local à Gleizé, dans le Rhône. Une fois mis en place, mon concept a évolué avec notamment la création de nos Escapades Beaujolaises et d’un club d’affaires, le Conex Club 66. » L’équipe ConexAuto se charge de l’ensemble du cycle de vie du véhicule : de la sélection et l’achat de la voiture, aux démarches administratives en passant par l’entretien par des professionnels spécialisés, son stockage dans des lieux sécurisés… « La revente se fait lorsque le cycle de valorisation est optimal. Nous avons constaté un rendement moyen de 8 % par an sur les 3 dernières années. » Mais pour être crédible, surtout avec un concept totalement nouveau, il faut du temps. « Nous sommes à l’équilibre actuellement mais notre entreprise commence à vraiment faire son chemin. Nous avons augmenté notre CA de 158 % sur l’année 2024. » La stratégie à 5 ans repose sur le développement d’une franchise dupliquant l’ensemble du concept. « Nous visons 15 franchises d’ici 2030. Objectif : démocratiser l’accès à la voiture de collection en tant qu’actif, tout en gardant une exigence de qualité et une charte de gestion stricte. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 40 véhicules sont actuellement en gestion pour une valeur de 1 M€.– Un conseil : faites-le surtout si on vous dit que c’est impossible !– Un contact : Gary Hauguel, https://conexauto.com/
© Les Echos Publishing 2025
3 200 nouveaux entrepreneurs d’ici à 2027 : c’est l’objectif d’Initiative France dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Le réseau entend ainsi révéler les potentiels et donner à chacun les moyens de réaliser ses ambitions.
Initiative France, le réseau d’accompagnement à la création, lance un programme renforcé pour pouvoir accompagner 3 200 nouveaux entrepreneurs des quartiers en 2 ans, répondant ainsi à l’appel à projets « Entrepreneuriat Quartiers 2030 » lancé par Bpifrance. Il propose notamment un nouveau prêt d’honneur « Quartier » qui peut s’ajouter au prêt d’honneur Initiative existant. À taux 0 %, sans garantie demandée et sans frais de dossier, le prêt « Quartier » peut aller jusqu’à 15 000 €.
Les « Makers », une communauté d’entrepreneurs des quartiers
Outre l’accompagnement classique des porteurs de projet pour les faire monter en compétences et leur faire rencontrer des experts qui pourront leur apporter des conseils constructifs, le réseau crée une communauté de « Makers ». Ces « Makers » sont des entrepreneurs des quartiers déjà accompagnés par le réseau Initiative, qui peuvent inspirer et déclencher l’envie d’entreprendre auprès de ceux qui hésiteraient à se lancer. Ils seront valorisés à travers une communication spécifique et notamment un spot vidéo.
Pour en savoir plus :
www.initiative-france.fr/nos-solutions/les-makers.html
© Les Echos Publishing 2025
L’Insee vient de publier ses dernières statistiques concernant l’activité des indépendants. Elles révèlent notamment qu’entre 2021 et 2023, une partie d’entre eux étaient dépendants économiquement d’un seul partenaire.
Fin 2022, 4 millions de personnes exerçaient en France une activité non salariée, principale ou en complément d’une activité salariée. Hors micro‑entrepreneurs, elles gagnaient en moyenne 4 030 € par mois, soit 11,7 % de plus qu’en 2013, en euros constants. Les secteurs les moins rémunérateurs étant le commerce de détail hors magasin, les activités de taxi et de voiture de transport avec chauffeur (VTC), les services personnels, les arts, spectacles et activités récréatives, et l’enseignement. En revanche, les médecins et les dentistes sont ceux qui perçoivent les revenus les plus élevés devant les juristes, les comptables et les pharmaciens. Quant aux micro‑entrepreneurs, ils ont gagné 670 € en moyenne par mois en 2022.
Services aux entreprises, agriculture et transports
Contrairement aux salariés qui travaillent sous l’autorité d’un employeur, les indépendants sont, par principe, exclus d’une situation de subordination. Mais cette distinction semble plutôt fragile dans la réalité. Selon l’Insee, en effet, entre 2021 et 2023, un quart des indépendants déclaraient qu’au moins 50 % de leur activité des 12 derniers mois provenait d’un seul partenaire économique (un cdivt, un fournisseur, une plate-forme ou un intermédiaire permettant d’accéder à des cdivts). C’est encore plus fréquent chez les micro‑entrepreneurs où un tiers serait concerné. On retrouve cette situation de domination économique principalement dans les secteurs des services aux entreprises et services mixtes, de l’agriculture ou encore dans les transports.
Pour consulter l’étude :
www.insee.fr
© Les Echos Publishing 2025
Pour allier bien-être individuel et performance collective des collaborateurs, YourIdealOffice (YIO) incite les entreprises à prendre en charge des séjours de travail ponctuels dans des tiers-lieux soigneusement sélectionnés.
Appartements, villas, gîtes, maisons d’hôtes, hôtels, espaces de coworkings… autant de lieux qui, s’ils sont suffisamment attractifs, peuvent être intégrés à la plate-forme de YIO qui propose une nouvelle modalité dans l’organisation du travail : « YIO est une plate-forme de réservation dédiée au travail à distance, indique Thomas Cougouille Lauro, associé et CEO de l’entreprise. À travers un système de vouchers, nous permettons à nos entreprises cdivtes d’offrir à leurs collaborateurs des séjours de télétravail dans des tiers-lieux triés sur le volet. Cela leur permet de proposer un avantage RH innovant, à faible coût, tout en renforçant leur attractivité et leur marque employeur. » L’idée est née lors de la pandémie de Covid-19, à la croisée des chemins entre les conditions de travail pas toujours idéales auxquelles font face les collaborateurs et les défis des entreprises pour attirer/retenir les talents et innover en matière RH.
Tester à grande échelle l’impact de la solution
Pour lancer son activité, YIO s’appuie sur des partenaires. « Le concept est novateur et il n’est pas toujours simple de pousser une idée qui va au-delà du télétravail classique avec une prise en charge du coût par l’employeur. Le contexte économique est le même pour toutes les entreprises, petites ou grandes, et elles sont amenées à serrer les budgets. Pour autant nous sommes très optimistes car, sur le long terme, notre solution peut leur permettre d’éviter les coûts énormes qu’engendrent le turn-over et/ou le manque d’attractivité de leur société. » L’activité n’en est qu’à ses prémices mais l’intérêt est bien là : « Nous avons déjà plus de 10 000 biens à proposer grâce à des partenariats avec des poids lourds du secteur de la location saisonnière. Nous échangeons beaucoup avec des prospects et participons à des rencontres avec des RH et des dirigeants afin de comprendre leurs besoins et d’adapter notre solution. » À court terme, YIO va signer un partenariat-pilote avec une grande entreprise pour qu’elle puisse tester à grande échelle l’impact de la solution sur ses collaborateurs, leur bien-être et leur productivité. « À plus long terme, nous ambitionnons de devenir une marque de référence pour le bien-être en entreprise, un label qui puisse permettre aux entreprises de se rendre attractives vis-à-vis des candidats qui sauront qu’une entreprise labelisée YIO est une entreprise qui s’occupe réellement du bien-être de ses collaborateurs. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 350 K€ levés pour développer la solution grâce à un pool d’investisseurs famille-amis.– Un conseil : il y a des hauts (très hauts) et des bas (très bas) dans le parcours d’un entrepreneur mais il faut toujours s’accrocher (persévérer donc) tout en restant à l’écoute pour changer ce qui ne fonctionne pas, en s’adaptant pour coller aux besoins et n’ayant pas peur de régulièrement se remettre en question pour s’améliorer et améliorer son produit.– Un contact : Thomas Cougouille Lauro, https://youridealoffice.com/
© Les Echos Publishing 2025
La Direction générale des entreprises (DGE) et Entreprendre.Service-Public.fr travaillent à la réalisation d’un kit de démarrage pour les créateurs d’entreprise. Pour que cet outil réponde au maximum aux besoins des utilisateurs, un questionnaire est mis en place.
Pour faciliter la vie des entrepreneurs dès le démarrage de leur activité, la DGE, en partenariat avec la Direction de l’information légale et administrative (DILA), s’est lancée dans la réalisation d’un guide pratique à destination des créateurs d’entreprise. Ce guide permettra de structurer l’information publique concernant les grandes étapes de la création et de la gestion d’entreprise, et de proposer des outils fiables, accessibles en ligne, utilisables au moment opportun.
Désigner les ressources qui aident ou qui manquent
Pour que ce guide réponde véritablement aux besoins des futurs créateurs et entrepreneurs, la DGE a mis en ligne un questionnaire pour faire remonter leurs besoins, suggestions et expérience. Il sera, par exemple, demandé, anonymement, d’identifier les étapes clés de la création/gestion de son entreprise, d’indiquer celles qui semblent manquer dans la liste proposée, de livrer ses conseils à une personne qui va vivre certaines étapes pour la première fois ou encore de désigner les ressources qui aident ou qui manquent le plus pour mener à bien son projet entrepreneurial.
Pour en savoir plus :
https://entreprendre.service-public.fr/
© Les Echos Publishing 2025
Pour que la lumière ne soit pas reléguée au rang de complément, Tubelight révolutionne le secteur en proposant des luminaires tubulaires fabriqués artisanalement, sur-mesure 100 % français, sans stock, ni sous-traitance.
L’approche de Tubelight repose sur une conviction forte : la lumière participe pleinement de la cohérence d’un espace, et mérite le même degré d’attention que le mobilier, les matériaux ou la structure. « Pour cela, nous proposons des luminaires haut de gamme, fabriqués à la main dans nos ateliers en Aveyron, explique Didier Auzuech, fondateur de l’entreprise. Alliant savoir-faire traditionnel et innovation, chaque pièce est unique. Nos artisans mettent tout leur talent pour sublimer l’espace de nos cdivts avec des créations design. » Avec un atout indéniable : la possibilité de tout personnaliser, la taille, la couleur, les matériaux, une sérigraphie ou non… Il y a quelques années, Didier Auzuech a quitté Paris pour revenir s’installer près de ses origines, en Aveyron, où il crée une société – le groupe Visionaute – qui se diversifie au fil des années dans différents domaines, le dernier étant le luminaire avec Tubelight. « Ce sont les bergers des contreforts de l’Aubrac, non loin de nos ateliers, qui utilisaient autrefois des bougies dans des cylindres de verre pour éclairer leurs burons la nuit, qui m’ont inspiré. »
Un configurateur en ligne
Pour développer son concept, Didier commence par aménager ses ateliers de production, pour pouvoir concevoir et ajuster les luminaires à la demande, au plus près des besoins des cdivts. « Nous avons également ouvert 3 showrooms, l’un à Paris, l’autre à Rodez et le dernier itinérant : un Citroën Type H aménagé. Et nous avons investi dans un nouveau site internet intégrant un configurateur en ligne, afin de permettre à nos cdivts de concevoir eux-mêmes leurs luminaires selon leurs besoins techniques et esthétiques. » Depuis l’activité démarre fort, avec plusieurs gros projets structurants comme une collaboration avec un grand cinéma parisien, ou encore un partenariat créatif avec un artiste graffeur. « Nous venons, en outre, de lancer une gamme de lampes à poser entièrement personnalisables, qui permet d’intégrer un logo ou une signature visuelle, idéale pour les professionnels et particuliers souhaitant allier fonctionnalité et identité visuelle forte. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 20 collaborateurs engagés et passionnés.– Un conseil : créer une entreprise, c’est savoir s’entourer, écouter, faire confiance. C’est avancer avec d’autres, reconnaître la valeur de chaque contribution, mais aussi puiser en soi l’énergie, la clarté et la détermination nécessaires pour garder le cap. Car au-delà des défis, c’est le sens du projet, le but qu’on poursuit, qui donne la force de continuer.– Un contact : Didier Auzuech, www.tubelightparis.com
© Les Echos Publishing 2025
Le réseau de business angels Défense Angels et la Gendarmerie nationale s’associent pour accompagner et financer les entrepreneurs qui innovent dans le domaine de la sécurité intérieure.
Défense Angels est un réseau de business angels spécialisé dans le financement et l’accompagnement d’entreprises évoluant dans les secteurs stratégiques de la défense et de la sécurité. Pour renforcer la coopération autour des enjeux de souveraineté technologique et soutenir le développement de solutions innovantes pour les forces de sécurité, ce réseau s’est allié à la Gendarmerie nationale dans le cadre d’un partenariat.
Mise en adéquation des entreprises avec les besoins
C’est l’ONISTS (Observatoire national de veille stratégique des innovations scientifiques et des technologies de rupture pour la sécurité intérieure) de la Gendarmerie nationale qui sera l’interlocuteur pour identifier les avancées technologiques à fort potentiel. Le partenariat avec la Gendarmerie nationale permettra de travailler sur des actions concrètes, comme le partage d’informations, l’organisation d’événements et la mise en adéquation des entreprises avec les besoins opérationnels du terrain.
Pour en savoir plus :
https://defenseangels.org/
© Les Echos Publishing 2025
Alors que la majorité des forfaits sont surdimensionnés ou insuffisants en termes de gigas d’accès à l’internet mobile, Dotdot propose de partager ou de revendre ses gigas grâce à un petit répéteur WiFi de poche, le Dot, appairé à son smartphone.
Dotdot est une plate-forme de partage anonyme de Gigas d’accès internet mobile inutilisés, directement entre particuliers. « Elle se compose d’un boîtier WiFi de poche qu’on appaire à son smartphone pour créer un WiFi à partir de son hotspot, visible de tout le monde à 100 mètres à la ronde, et d’une appli où l’on spécifie combien de Gigas on met en partage, à titre gratuit ou onéreux, détaille Christophe Bureau, cofondateur de Dotdot. N’importe qui dans les 100 mètres peut se connecter sur ce WiFi sans mot de passe, l’accès sécurisé étant remplacé par une transaction dans l’application Dotdot. » Tout est parti d’un projet de création de réseaux WiFi maillés : « Nous avons constaté un paradoxe dans l’offre mobile : si la couverture géographique est quasi maximale en France, 60 % des abonnés ont plus de 30 Go/mois d’accès internet (et parfois beaucoup plus !) dans leur forfait alors que la consommation moyenne (ARCEP) est de 15 Go/mois. D’un autre côté, environ 20 % de la population n’a pas d’abonnement ni d’accès internet propriétaire. On s’est dit qu’un partage intelligent devait être possible entre eux, pour d’un côté créer un internet mobile à la demande où on ne paie que ce que l’on consomme, et de l’autre motiver la solidarité numérique. »
Médaille d’Or au Concours Lépine 2025
Pour lancer leur projet, les cofondateurs développent eux-mêmes l’appli et le logiciel embarqué, et choisissent de faire fabriquer le boîtier en France (à l’usine Renault de Flins pour le boîtier, et dans le nord de la France pour la carte électronique). « Nous avons fait le choix de composants électroniques à relativement bas coût pour contenir le prix du boîtier, et il a fallu beaucoup d’expertise pour développer le logiciel qui pilote et sécurise les transactions. » Dès son lancement en janvier 2025, le succès est là : « Nous avons reçu un CES Innovation Award à Las Vegas et les ventes ont débuté immédiatement, nous mettant rapidement en rupture de stock. Et en mai 2025, nous avons reçu la Médaille d’Or au Concours Lépine dans la catégorie L’Univers Connecté. » L’équipe travaille à développer son concept de « Giga suspendu », qui – à l’instar du café suspendu ou café solidaire – permet de financer le partage de Gigas pour les maraudeurs d’associations venant en aide aux SDF. « Nous développons notre business BtoB au travers de ce concept, en sollicitant de grosses entreprises pour récolter un grand nombre de Gigas ensuite partagés localement. À moyen terme, nous voulons lancer Dotdot dans différents pays étrangers, et notamment en Inde et aux États-Unis. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : depuis le lancement début 2025, l’appli #dotdot a été téléchargée plus de 40 000 fois sur les stores.– Un conseil : croyez en vous, en votre idée. Ne soyez pas complaisants, l’aventure sera forcément difficile : il n’y a que vous qui pourrez y croire quand ça tangue. Ne lâchez que si vous n’y croyez plus vous-même.– Un contact : Christophe Bureau, www.dotdot.fr
© Les Echos Publishing 2025
L’association Live for Good lance son 15 appel à projets Start for Good pour aider les jeunes entrepreneurs à impact. Au programme, un accompagnement de 6 mois pour se structurer.
Le programme Start for Good vise les porteurs de projets âgés de 18 à 30 ans qui veulent créer leur propre solution pour un monde plus juste à travers un entrepreneuriat à impact, sincère et engagé. Les lauréats bénéficieront pendant 6 mois d’un coaching sur-mesure par des professionnels de l’entrepreneuriat à impact, de masterclass pour monter en compétences, de 3 campus immersifs pour accélérer leur projet et de l’appui d’une communauté engagée pour ne pas avancer seul.
Avoir moins de 30 ans
Pour candidater, et ce jusqu’au 13 juin 2025, il faut être âgé de moins de 30 ans à la date de clôture de l’appel à projets, porter un projet à impact social ou environnemental, être en phase de démarrage ou de développement et aimer l’esprit de groupe. Le programme démarrera en septembre 2025.
Live for Good a déjà accompagné plus de 600 entrepreneurs depuis son démarrage en 2015.
Pour en savoir plus :
https://aap-15.live-for-good.org/
© Les Echos Publishing 2025