Listy : le site qui réinvente les listes de cadeaux de Noël

Parce que chaque année, au moment de Noël, la course au cadeau idéal peut vite s’avérer fastidieuse, Sébastien Wozny et ses associés ont eu l’idée de lancer Listy.fr, un site qui permet de créer facilement et rapidement une liste d’envies.

Outils précieux pour préparer les fêtes de fin d’années, les « wishlists », ou listes d’envie, facilitent la tâche des utilisateurs : fini le cadeau raté, on est sûr de faire plaisir à chaque fois. Mais, pour Sébastien Wozny, ces sites de listes de cadeaux ont souvent des défauts : « Leur fonctionnement est parfois obscur, ils ont un design obsolète, ne respectent pas toujours les données confidentielles de leurs utilisateurs… et ils ne donnent pas envie d’offrir des cadeaux ! » C’est pour offrir une alternative moderne, simple et efficace qu’est née Listy.fr.

Lancé à Lille en 2018, Listy permet à ses utilisateurs de créer gratuitement des listes de cadeaux pour divers évènements : naissance, anniversaire, fêtes de fin d’année, pendaison de crémaillère… qui peuvent ensuite être partagées avec les proches, ou rester privées (pour garder une trace des envies shopping et d’idées pour la décoration, par exemple).

L’idée est née lorsque Sébastien voulant créer une liste pour la naissance de son premier fils a parcouru le web, mais n’a pas trouvé de site internet qui soit à la fois moderne, ergonomique, qui évite les doublons. « J’ai donc créé ma propre liste, en mettant à profit mes compétences de développeur et d’UX designer. Devant l’engouement de mon entourage, je me suis décidé à fonder Listy ».

Un concept qui évolue et s’adapte au contexte

Pour mener à bien le projet, Sébastien s’est entouré de quatre anciens collègues et amis, aux compétences complémentaires : développement informatique, gestion de projet, marketing et administratif. Le concept évolue au rythme des retours utilisateurs et des idées des créateurs : « Le système de réservation, par exemple, a été repensé à Noël 2020 afin d’être plus adapté au contexte ».

L’équipe travaille actuellement sur une application mobile de Listy, qui devrait sortir rapidement. Elle permettra aux utilisateurs de créer encore plus simplement leur liste, même si le site est déjà compatible avec un usage sur smartphone. « À plus long terme, nous envisageons une internationalisation car aujourd’hui, Listy est essentiellement utilisé en France et en Belgique, et dans une moindre mesure dans d’autres pays francophones. Nous voulons aussi développer de nouvelles fonctionnalités pour offrir toujours plus de valeur à nos utilisateurs ! »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : Listy a aujourd’hui une communauté de plusieurs dizaines de milliers d’utilisateurs, dont la plupart ont découvert le site par le bouche-à-oreille.Un conseil : il faut bien s’entourer ! Construire rapidement une « équipe » (interne, ou avec des personnes extérieures) avec les bonnes compétences, mais également qui partage les objectifs, valeurs et principes-clés de votre projet est essentiel. Seul on va vite, à plusieurs on va loin, comme on dit.Un contact : Sébastien Wozny, www.listy.fr

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Création d’entreprise : comment réussir son étude de marché ?

Étape incontournable du projet de création d’une entreprise, l’étude de marché nécessite un peu de méthodologie pour être correctement réalisée. Pour aider les créateurs, le ministère de l’Économie vient de publier une fiche sur le sujet.

L’étude de marché consiste à collecter et à analyser des informations sur le contexte de l’activité envisagée par le créateur pour bien connaître son marché, ses futurs cdivts, ses concurrents, etc.

Cette étape est indispensable pour un créateur qui saura ainsi si l’activité envisagée peut être rentable, en combien de temps, s’il faut adapter sa stratégie… L’étude de marché est également un document très utile pour convaincre de futurs partenaires financiers d’investir ou même la banque pour pouvoir emprunter.

Une méthode en 4 étapes

Mais réaliser une étude de marché demande d’avoir une bonne organisation et de structurer la démarche. Pour accompagner les porteurs de projet en la matière, Bercy propose une fiche méthodologique qui explique en détail la démarche en 4 étapes : – Étape n° 1 : définir votre marché de façon globale ;– Étape n° 2 : faites une analyse précise de la demande ;– Étape n° 3 : faites une analyse précise de l’offre ;– Étape n° 4 : analysez l’environnement du marché et de votre projet.

Pour consulter la fiche :

www.economie.gouv.fr

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Cartographie des start-up spécialisées dans l’intelligence artificielle

France Digitale vient de réaliser une cartographie des start-up spécialisées dans l’intelligence artificielle, qui témoigne de leur forte croissance au sein de l’économie française dans des secteurs aussi variés que la santé, la finance ou l’agriculture.

France Digitale a analysé plus de 1 000 start-up déclarant faire de l’intelligence artificielle (IA). 502 d’entre elles ont été retenues cette année pour intégrer une cartographie. Son objectif : rendre ces entreprises plus facilement identifiables alors que leurs activités ne sont pas toujours facilement compréhensibles. La recherche dans cette base de données s’effectue soit par les usages clés (entraîner un modèle, analyser du texte ou des images…), soit par les technologies utilisées (réseau neuronal artificiel, analyse de série temporelle…) ou encore par leurs secteurs d’application (Biotech, Industrie, AgriTech…).

11 % de start-up en plus dans l’IA en un an

France Digitale espère ainsi rendre lisible l’offre IA française qui se développe de plus en plus (elles sont 11 % de plus par rapport à 2020). Cette plus grande accessibilité devrait permettre non seulement de former plus de consortiums technologiques avec des start-up et de créer de nouveaux partenariats de co-innovation, mais aussi de remplir les carnets de commandes de ces jeunes pousses technologiques.

Pour accéder à la cartographie :

https://francedigitale.org

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Cap Créa : tous engagés pour les créateurs !

La 2 édition de Cap Créa, événement porté par Bpifrance qui rassemble les professionnels de l’accompagnement à la création d’entreprise, se tiendra ce 16 novembre aux Docks de Paris. L’objectif : échanger et réfléchir ensemble afin de mieux servir le créateur d’entreprise.

Alors que le contexte économique demeure incertain après presque deux années de crise sanitaire, les créateurs d’entreprises ont plus que jamais besoin de soutien et d’accompagnement. Pour fédérer l’écosystème de la création et permettre à tous ses acteurs de réfléchir ensemble aux problématiques communes, se tient cette semaine, le mardi 16 novembre de 9 heures à 17 heures, un grand rassemblement des professionnels de la création.

Les objectifs de Cap Créa

Cet évènement, qui propose tout au long de la journée des ateliers aux participants, du type « Rebond, échec et accompagnement » ou encore « Capter les entrepreneurs hors radar », doit non seulement permettre de faire vivre un collectif, mais aussi de co-construire des solutions et d’échanger des bonnes pratiques. Une trentaine de réseaux sont partenaires de cette journée.

Pour en savoir plus :

https://evenements.bpifrance.fr/cap-crea

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Le concours 10 000 start-up pour changer le monde

Pour ses 10 ans, le concours 10 000 start-up pour changer le monde offre 100 000 € d’espaces publicitaires à de futurs champions de la French Tech ! Vous avez jusqu’au 12 janvier 2022 pour postuler.

Pour participer au concours 10 000 start-up, il suffit d’être un(e) entrepreneur(e) âgé(e) de plus de 18 ans en 2021 et d’être dirigeant d’une entreprise domiciliée en France. Cette entreprise doit exister depuis au moins un an, c’est-à-dire avoir été créée au plus tard le 31 août 2020, et réaliser 100 000 € de chiffre d’affaires minimum. Pour ceux qui n’auraient pas encore créé leur entreprise mais qui disposent d’un projet innovant, une catégorie spéciale « Start » leur est réservée. La sélection s’opère par région, dans les villes de Marseille, Lyon, Paris, Nantes, Toulouse, Bordeaux, Lille et Strasbourg.

Couverture médiatique et accès au réseau

Les lauréats du prix 10 000 start-up remporteront 100 000 € d’achat d’espace publicitaire dans le média La Tribune et bénéficieront aussi d’une large couverture médiatique (articles de presse, contact privilégié avec les rédactions, mise en avant sur les réseaux sociaux…) ainsi que d’un accès au réseau des organisateurs du concours, via notamment une mise en relation avec les partenaires institutionnels et les grands groupes qui gravitent dans l’écosystème de l’innovation (Bpifrance, Business France, Mission French Tech…).

Pour postuler, rendez-vous sur

le site dédié

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Un incubateur pour projets non innovants

Contrairement à la pratique actuelle en matière d’accompagnement d’entrepreneurs, le jeune incubateur Akoneo recrute des porteurs de projets… non innovants.

Globalement, les entrepreneurs souffrent d’un manque d’accompagnement, alors pourtant que le taux de mortalité à 5 ans des entreprises non accompagnées s’élève à 50 %, contre 34 % pour celles qui sont aidées. À ce titre, l’incubateur Akoneo, créé il y a un an, propose l’accompagnement pour tous, adapté aux besoins spécifiques des entreprises non innovantes. Selon les fondateurs d’Akoneo, la quasi-totalité des incubations et accélérateurs d’entreprises sont en effet aujourd’hui réservés aux projets innovants, qui sont pourtant minoritaires.

Un développement économique fort et pérenne

Akoneo préfère miser sur le potentiel de développement économique fort et pérenne des porteurs de projet qui doivent être ambitieux, experts dans leur domaine, en adéquation avec la demande du marché pour intégrer leur incubateur. Ils y trouveront une aide en business development, juridique, communication, création de site, référencement, identité graphique, gestion des réseaux sociaux et relations médias, conseils en développement personnel, accompagnement au recrutement, formation à la négociation, etc. Le tout 100 % digitalisé grâce à des outils dématérialisés.

Pour en savoir plus :

https://akoneo.awardsplatform.com/

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Nouvelle édition du programme Entrepreneur for Good

La 4 édition du Programme Entrepreneur for Good vient de démarrer. Conçu pour les jeunes qui souhaitent entreprendre pour le bien commun, ce dispositif va accompagner 52 nouvelles start-up à impact positif sur les 9 prochains mois.

Créée en 2015, l’association Live for Good a fait le choix de cibler les jeunes entrepreneurs qui souhaitent s’engager dans l’entrepreneuriat social et solidaire et pour le bien commun. Via son programme Entrepreneur for Good, elle a déjà aidé plus de 250 jeunes pousses et renouvelle son programme à destination de 52 nouveaux jeunes qui veulent changer le monde. Ces entrepreneurs ont des projets dans des domaines très variés : alimentation, environnement, santé, technologie, mode éthique, etc.

Un programme gratuit de 9 mois

Le dispositif est gratuit et se tient sur le campus du CEDEP, un centre de formation situé au cœur de la forêt de Fontainebleau. Il comprend un cursus de formation de plus de 250 heures réparties sur 9 mois, un coaching individuel et régulier grâce à l’attribution d’un mentor, l’accès à un réseau d’experts à tout moment (comptabilité, juridique, etc.) et à un réseau d’entreprises et de professionnels afin de leur permettre de tester le projet, voire de décrocher les premiers contrats.

Pour en savoir plus :

www.live-for-good.org

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« Créer sa réussite » : l’insertion par l’entrepreneuriat

Proposé par BGE, le dispositif « Créer sa réussite » a pour objet l’insertion par l’entrepreneuriat. Son objectif : accompagner 9 000 personnes sans activité professionnelle, dont près de 3 000 jeunes, à créer leur entreprise ou à obtenir un emploi d’ici fin 2022.

En France, 1 jeune sur 5 est au chômage pendant une à quatre années après sa sortie de formation initiale. Et les chiffres sont encore plus marqués lorsqu’il s’agit de jeunes peu diplômés ou diplômés du secondaire (respectivement 55 % et 79 % à être actifs) en comparaison avec les diplômés du supérieur (92 %). Pour changer cette situation, le gouvernement a retenu BGE, dans le cadre d’un appel à projets France Relance, pour son parcours « Créer sa réussite ». Ce programme prévoit un accompagnement sur-mesure afin de faire de l’entrepreneuriat une alternative crédible au salariat.

3 000 € pour les moins de 30 ans qui créent leur entreprise

Le dispositif démarre par un entretien personnel de « positionnement » qui détermine la suite du parcours. Ensuite, en fonction du projet, le bénéficiaire alternera ateliers collectifs et accompagnement individuel, sur des thématiques telles que la viabilité économique, la stratégie commerciale ou encore la maîtrise des outils numériques dans le cadre d’un projet entrepreneurial. Les jeunes de moins de 30 ans pourront, en outre, obtenir une prime de 3 000 € pour les aider à lancer leur business.

Pour en savoir plus :

www.bge.asso.fr

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De nouvelles mesures pour accompagner les start-up de la transition écologique

Le gouvernement vient de réaffirmer son soutien aux entreprises porteuses de solutions innovantes pour la transition écologique et propose de nouvelles mesures de soutien, notamment la création d’une plate-forme d’accompagnement.

Pour le gouvernement, les innovations vertes sont un moteur important pour la relance, l’emploi et la réindustrialisation. Il souhaite donc, dans cet optique, leur créer un environnement favorable. Il estime, par exemple, son potentiel d’emplois à plus de 300 000 créations de postes d’ici 2035. Le plan de relance, avec son label « Greentech innovation », a déjà permis aux levées de fonds des start-up labellisées de passer de 70 M€ en 2019 à 220 M€ en 2020. Mais le gouvernement veut aller plus loin.

Accéder facilement aux commandes et financements publics

De nouveaux appels à manifestation d’intérêt vont être lancés pour ce secteur, notamment sur les thématiques de l’accélération de la réduction des produits phytosanitaires, la décarbonation des activités, le déploiement des mobilités douces, l’économie circulaire et la lutte contre les pollutions.

En 2022, une plate-forme « mes services Greentech » sera également créée, sur laquelle les entreprises pourront accéder facilement aux commandes et financements publics, ainsi qu’à l’ensemble des données dont elles ont besoin pour trouver des cdivts et adapter leurs produits.

Enfin, il a été décidé d’étendre l’indice de réparabilité à davantage de produits, comme les tablettes numériques, les lave-vaisselle et lave-linge « top », et ce dès le 1er janvier 2022.

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Plantfarm met en relation investisseurs et producteurs de plantes

Investir sur des producteurs de plantes ? Le système est non seulement rentable pour le financeur, mais il permet par la même occasion d’aider des cultivateurs à se développer. Pour connecter ces deux mondes, Guillaume Thuillet a créé une plate-forme de crowdgrowing : Plantfarm.

Aujourd’hui, être cultivateur de plantes signifie faire face à pas mal de problèmes, des ravageurs aux difficultés environnementales, en passant par l’endettement ou le stress de ne pas pouvoir récolter en quantité suffisante. En lançant Plantfarm, Guillaume Thuillet, veut apporter des solutions concrètes à ce secteur comme par exemple trouver des financements, augmenter la rapidité d’expansion des petites exploitations, abaisser les coûts de production, mettre en place des pré-revenus pour les agriculteurs ou encore augmenter la qualité des produits.

« Nous voyons Plantfarm comme une solution simple pour démarrer une affaire rentable dans la production de plantes, explique Guillaume. Elle permet à des investisseurs de devenir producteur de plantes sur internet sans champs à cultiver, sans endettement et sans les risques liés à la création d’une entreprise ! »

Concrètement, l’investisseur choisit sur le site quelle plante il souhaite cultiver et combien il veut en avoir. Les partenaires de Plantfarm cultivent alors les plantes pour permettre aux investisseurs de récupérer un profit 4 mois plus tard. « La rentabilité est estimée de 11 % à 33 % minimum, détaille Guillaume. Plus la durée de la location de la parcelle est longue, plus la rentabilité pour l’investisseur est élevée. Le nombre de parcelles à louer est illimité. »

Le crowdgrowing, basé sur les partenariats

Selon Guillaume, les risques pour l’investisseur sont minimes (1 % de catastrophes naturelles ou actions gouvernementales/militaires), la plate-forme garantissant que les plantes donneront une récolte qui sera vendue.

Ce serial entrepreneur (Plantfarm est sa 4e entreprise !) a découvert le système du crowdgrowing en janvier 2021, qui existe déjà en Allemagne. Basé sur des partenariats, il permet aux investisseurs privés de devenir producteurs de plantes sur internet en s’associant à des cultivateurs, qui bénéficient de réseaux de distribution, de processus, d’autorisations, d’employés et d’expertise déjà en place.

Dès février, Guillaume développe son concept et vend ses premières plantes en mars 2021. Aujourd’hui, il souhaite ajouter davantage de types de plantes et veut faire découvrir ce nouveau concept. À plus long terme, il souhaite faire de Plantfarm une plate-forme européenne avec un site web accessible en plusieurs langues européennes.

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : Plantfarm propose aux investisseurs de louer une parcelle à partir de 51 €
Un conseil : commencer par réaliser ce qu’on appelle dans le monde Blockchain un « whitepaper » (livre blanc). C’est un excellent exercice pour définir précisément son projet et le faire évaluer.
Un contact : Guillaume Thuillet, contact@plantfarm.eu, https://plantfarm.eu/fr/

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