Entreprendre en Bretagne : la région propose son « Pass Création »

Les porteurs de projets souhaitant concrétiser leurs idées peuvent désormais bénéficier du « Pass Création » proposé par la région Bretagne. À la clé : un accompagnement individuel sur-mesure.

Pas moins de 19 513 entreprises ont vu le jour au cours de l’année 2017 en Bretagne, selon les derniers chiffres publiés par la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte). De même, toujours selon la même source, près de 32 000 sociétés pourraient chercher un repreneur dans les 10 prochaines années. Un enjeu pour le moins important pour le développement du territoire, y compris en termes d’emplois.

Un accompagnement individuel sur-mesure

Afin de soutenir cette dynamique et d’aider les entrepreneurs à concrétiser leurs idées de création ou de reprise d’une activité, la région Bretagne leur propose désormais son « Pass Création ».

Accessible à tout porteur de projet, quel que soit son statut (demandeur d’emploi, salarié, bénéficiaire d’un congé parental…), ce dispositif peut concerner tout projet formalisé, pouvant être monté dans un délai de court terme (sous 1 an maximum).

À la clé : un accompagnement individuel, pouvant se décliner en 2 ou 3 étapes (montage et première ébauche de business plan, structuration financière pour solliciter prêts et aides adaptées, accompagnement post-création/reprise dans la gestion et le développement du projet), selon la maturité du projet concerné. Sans oublier l’appui personnalisé d’un référent unique, chargé de suivre l’entrepreneur dans l’ensemble de ses démarches.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.bretagne.bzh

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Troctachambre : se loger facilement quand on est étudiant

Lancée en mars 2017, cette plate-forme permet l’échange de chambres entre étudiants, de manière solidaire et sociale. Une idée développée par deux femmes, Anne Gestin et Karine Pathinvo, elles-mêmes confrontées au problème du logement étudiant.

Trouver un logement quand on est étudiant relève souvent du parcours du combattant. Poste de dépenses important, il représente en moyenne 55 % de leur budget, selon un sondage réalisé par L’Observatoire de la Jeunesse Solidaire pour l’AFEV. Or, 19 % des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté. Un étudiant sur 3 va même jusqu’à renoncer à faire les études de son choix à cause d’un problème de logement.

Pour permettre aux étudiants de se loger facilement sans compromettre leurs études, Troctachambre propose aux familles d’étudiants d’échanger une chambre contre une autre chambre dans une autre ville ou bien contre des services. « La famille qui a une chambre disponible décrit son bien, envoie des photos. Nous effectuons alors une vérification systématiquement pour sécuriser l’opération », précisent Anne et Karine. La famille indique également si elle souhaite l’échanger contre une autre chambre ailleurs ou contre un service, par exemple passer voir une personne âgée ou garder ponctuellement un enfant : l’objectif est aussi de créer du div social.

« C’est parce que nous avons été nous-mêmes touchées par ce problème, moi pour ma fille, Karine lors de ses études à Londres, que nous avons décidé de nous lancer sur ce créneau. Depuis notre démarrage, une vingtaine d’échanges ont déjà eu lieu », indique Anne.

Lauréates de la Fabrique Aviva, un concours d’entreprises sociales, dans la catégorie Emploi, elles ont obtenu un prix qui leur a permis de recruter une jeune en alternance. « Nous avons pour projet de faire un tour de France pour faire connaître Troctachambre, lors de salons étudiants ou directement dans les écoles, et de développer notre concept dans les grandes villes européennes car il y a de la demande. » Les deux créatrices espèrent également pouvoir se rémunérer de leur travail dès janvier 2019.

Fiche de l’entreprise

Un conseil : « Il faut croire en soi et en son projet. Car il y a des hauts et des bas dans la vie d’entrepreneur. Et ne pas hésiter à parler de son projet avec d’autres, sans craindre de se faire piquer son idée ! Au contraire, ça permet de rôder son concept, voire même de trouver des contacts pour se faire aider. »
Un chiffre : 50 000 €, c’est le montant obtenu en tant que lauréates du concours Fabrique Aviva.
Un contact :

www.troctachambre.com

, karine@troctachambre.com

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Créations d’entreprises : légère hausse en septembre 2018

Après une fin d’été plutôt dynamique, le mois de septembre s’inscrit dans la continuité avec une hausse de 0,8 % des créations d’entreprises, selon l’Insee.

D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, 59 700 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de septembre 2018 : +0,8 % par rapport au mois d’août, tous types d’entreprises confondus. Une évolution qui s’explique, selon l’Institut, non seulement par une légère hausse du nombre de créations d’entreprises classiques (+1,5 %), mais aussi par une accélération, bien que très faible, du côté des immatriculations de micro-entrepreneurs (+0,1 %).

+17,6 % sur juillet-août-septembre

Le bilan est plus dynamique sur la période juillet-août-septembre, où les chiffres témoignent d’une accélération nettement plus forte du nombre cumulé de créations d’entreprises en France : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 17,6 %, tous types d’entreprises confondus (dont +28,1 % pour les micro-entrepreneurs, +18,9 % pour les entreprises individuelles classiques et +2,6 % pour les entreprises sous forme sociétaire).

Même tendance sur les 12 derniers mois, où le nombre cumulé d’entreprises créées continue, lui aussi, de s’accélérer. L’Insee constate ainsi une augmentation de 17,9 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux 12 mois précédents. Une tendance qui s’explique non seulement par une hausse significative du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+27,9 %), mais aussi par une forte accélération des créations d’entreprises individuelles classiques (+23,5 %) et de sociétés (+2,0 %).

Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr

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Joseph Mignozzi, fondateur de BENUR

La start-up BENUR a été lancée en juin 2017 par Joseph Mignozzi qui a conçu un tricycle à assistance électrique qui permet aux personnes à mobilité réduite de faire du vélo avec leur fauteuil roulant, et qui est utilisable en toute autonomie. Les premiers vélos BENUR sont actuellement dans les ateliers et sortiront à l’automne 2018. Interview de son fondateur.

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Le désir d’entreprendre se développe en France !

Récemment publiés par l’Agence France Entrepreneur (AFE), les premiers résultats de l’Indice Entrepreneurial Français 2018 confirment la dynamique entrepreneuriale des Français.

Analyser les tendances et décrypter le dynamisme entrepreneurial : récemment publié par l’Agence France Entrepreneur (AFE) et réalisé avec le soutien de Pôle emploi, de la Fondation d’entreprise MMA des Entrepreneurs du Futur et le concours de TMO Régions, l’Indice Entrepreneurial Français 2018 mesure l’évolution du désir d’entreprendre au sein de la population française.

Une opportunité professionnelle

Selon les résultats de l’enquête, menée auprès d’un panel de 2 500 personnes, l’envie d’entreprendre ne cesse de gagner du terrain. 30 % des Français âgés de 18 ans ou plus (soit 15 millions de personnes) se sont ainsi engagés – à un moment ou un autre – dans une dynamique entrepreneuriale. Un chiffre qui, selon l’AFE, « consolide les résultats de la première édition de l’enquête réalisée en 2016 ».

Dans le détail, 12 % des Français déclarent être « entrepreneurs », et pas moins de 20 % ont envisagé la création ou la reprise d’une entreprise durant l’année écoulée. 7 % d’entre eux ont engagé des démarches et 13 % ont créé ou repris une entreprise, qu’ils ont ensuite vendue ou fermée.

Par ailleurs, si 50 % des Français considèrent que le fait de créer une entreprise représente le choix de carrière le plus intéressant, 70 % partent néanmoins du principe que cette démarche doit traduire une réelle passion pour un métier.

Enfin, interrogés sur les 3 principales motivations pouvant les amener à concrétiser leur projet, les répondants ont le plus souvent tendance à citer : le fait d’être indépendant, la possibilité de s’épanouir et de réaliser un rêve, ou encore l’opportunité de gagner plus d’argent.

Pour consulter des chiffres complémentaires, rendez-vous sur : www.afecreation.fr

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Création d’entreprise : vers la mise en place d’un registre dématérialisé

Récemment adopté à l’Assemblée nationale, l’article 2 du projet de loi Pacte vise à faciliter la création d’entreprise grâce à la mise en place d’un registre général dématérialisé.

Plus simple, plus rapide, moins onéreuse : plusieurs mesures comprises dans le projet de loi Pacte (plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), ayant pour ambition de favoriser la transformation économique de la France, visent à encourager la création d’entreprise. L’une d’entre elles, formalisée par l’article 2 dudit projet de loi, a récemment été adoptée à l’Assemblée nationale.

Centraliser et diffuser les informations

Afin d’éviter les coûts redondants et de faciliter les démarches administratives concernant la création d’entreprise, un nouveau registre général dématérialisé sera ainsi progressivement mis en place à l’horizon 2021. Accessible en ligne, il centralisera et diffusera les informations relatives aux entreprises, actuellement contenues dans le registre du commerce et des sociétés, le répertoire des métiers et le registre des actifs agricoles.


À noter : l’adoption de cette mesure complète, en pratique, l’article 1 du projet de loi Pacte. Également adopté à l’Assemblée nationale, il vise à remplacer les 7 réseaux de centres de formalités des entreprises par une plate-forme unique en ligne.

Selon Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, la création de ce nouvel outil numérique, ayant pour objectif de « fusionner les 2 principaux registres actuels, à savoir le registre du commerce et des sociétés et celui des métiers », devrait ainsi permettre de « rassembler ce qui constitue l’épine dorsale de la vie des entreprises, toujours dans un objectif de simplification ».

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.economie.gouv.fr

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Elsa Hermal, co-fondatrice de Epicery

La start-up Epicery, fondée fin 2016 par Elsa Hermal et Edouard Morhange, propose un site internet et une application qui permettent de faire ses courses en ligne directement chez des artisans et commerçants de quartier et d’être livrés à domicile ou au bureau, par des prestataires partenaires, roulant à bicyclette ou en véhicule électrique.

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Bpifrance Inno Génération : la 4 édition, c’est très bientôt !

L’édition 2018 de l’événement Inno Génération, organisé par Bpifrance, se tiendra le 11 octobre à l’AccorHotels Arena à Paris. Une journée riche et diversifiée, entièrement dédiée à l’entrepreneuriat.

Rassembler des entrepreneurs venus de l’Europe entière pour les aider à propulser leur activité dans le monde de demain : organisée par Bpifrance, banque publique d’investissement, la 4e journée Inno Génération se tiendra le jeudi 11 octobre 2018, de 9h à minuit, à l’AccorHotels Arena, située dans le 12e arrondissement de Paris. Et force est de constater que le programme s’annonce d’ores et déjà riche en opportunités pour ceux qui sauront les saisir !

Conférences, ateliers et rendez-vous individuels

1 000 intervenants, 100 speakers de renommée internationale, 300 ateliers-conférences et toujours plus de rendez-vous individuels, permettant aux participants de partager leurs expériences avec leurs pairs et d’échanger avec des experts issus d’horizons variés. L’occasion, également, de découvrir des solutions innovantes, de puiser de nouvelles inspirations et de pitcher devant des investisseurs. De quoi développer son réseau professionnel tout en prenant une longueur d’avance !

L’inscription à l’édition 2018 de l’événement Bpifrance Inno Génération est gratuite et se fait entièrement en ligne, grâce au formulaire dédié à cet effet. Les participants peuvent ensuite choisir les rendez-vous business auxquels ils souhaitent assister.

Pour en savoir plus et découvrir notamment la liste des intervenants confirmés, rendez-vous sur : www.bpifrance.fr

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La région Hauts-de-France s’engage en faveur des projets innovants

Lancé par la région Hauts-de-France, le dispositif transversal INS’pir tend à stimuler l’émergence et le développement de projets entrepreneuriaux innovants.

Puisque l’esprit d’innovation concerne aujourd’hui tous les secteurs d’activité, la région Hauts-de-France s’est dotée d’un dispositif transversal, baptisé INS’pir (Innovation numérique et sociale, projet d’initiative régionale). Son objectif ? Favoriser l’émergence et le développement d’innovations numériques et sociales, dans tous les domaines économiques.

Un appui à multiples facettes

Dans le détail, ce dispositif régional comprend ainsi plusieurs leviers d’action résolument complémentaires, pouvant intervenir à des niveaux différents du processus innovant :

  •  l’octroi de bourses ou de prestations de coaching permettant de renforcer l’accompagnement des porteurs de projets vers la concrétisation de leurs idées ;

  •  l’organisation et/ou la participation au financement d’évènements innovants, pouvant notamment donner aux habitants la possibilité d’exprimer davantage leurs attentes ;

  •  l’appui à la diffusion de projets ou d’expérimentations permettant de mieux valoriser l’esprit créatif pour en faire bénéficier un plus large public.

    Sans oublier que le dispositif se verra, à terme, complété par la création d’un label et d’une charte INS’pir, visant à assurer le respect des objectifs définis par la région.

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.hautsdefrance.fr

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    Clémence Durieux, fondatrice de Le Bon Gustave

    Créée il y a 2 ans maintenant par Clémence Durieux, la start-up lyonnaise s’est spécialisée dans la recherche de vin, où qu’il se trouve dans le Monde. A partir de son étiquette envoyée sur une application, Le Bon Gustave vous déniche le vin pour lequel vous avez eu un coup de coeur !

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