Un délai supplémentaire pour la déclaration de résultats

Les entreprises pourront télétransmettre leur déclaration de résultats jusqu’au 18 mai 2017.

Les entreprises industrielles, commerciales, libérales ou agricoles relevant de l’impôt sur le revenu selon un régime réel doivent télétransmettre, quelle que soit la date de clôture de leur exercice, une déclaration de résultats au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai. Cette année, la déclaration des résultats de 2016 peut donc être déposée jusqu’au 3 mai 2017. Il en va de même pour les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés dont l’exercice coïncide avec l’année civile.


Précision : les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés qui ne clôturent pas leur exercice au 31 décembre doivent déposer leur déclaration de résultats dans les 3 mois suivant cette clôture.

Bonne nouvelle ! Un délai supplémentaire de 15 jours a été accordé aux entreprises. Les déclarations de résultats pourront donc être envoyées jusqu’au 18 mai 2017.


Rappel : les entreprises industrielles et commerciales soumises à l’impôt sur le revenu devront utiliser le formulaire n° 2031. Les professionnels libéraux imposés dans la catégorie des bénéfices non commerciaux devront, quant à eux, recourir au formulaire n° 2035 (déclaration contrôlée). Les agriculteurs relevant de la catégorie des bénéfices agricoles auront à renseigner le formulaire n° 2139 (réel simplifié) ou n° 2143 (réel normal). Enfin, les entreprises relevant de l’impôt sur les sociétés devront utiliser le formulaire n° 2065.


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Certaines communes peuvent taxer plus lourdement les résidences secondaires !

Le taux de la majoration de la part de taxe d’habitation revenant aux communes peut atteindre 60 %.

Dans certaines communes marquées par un déséquilibre entre l’offre et la demande de logements, une taxe annuelle sur les logements vacants peut être appliquée. Et ces mêmes communes peuvent également voter pour l’application d’une majoration de 20 % de la part de taxe d’habitation leur revenant au titre des logements meublés non affectés à l’habitation principale (c’est-à-dire les résidences secondaires).


Précision : peuvent être soumis à la taxe sur les logements vacants les biens immobiliers situés dans une agglomération de plus de 50 000 habitants (un décret fixe la liste des communes concernées) et non habités depuis au moins une année au 1er janvier de l’année d’imposition.

La loi de finances pour 2017 permet désormais à ces communes de moduler le taux de cette majoration, en principe, entre 5 % et 60 %. À titre dérogatoire, pour instituer ou moduler cette majoration de taxe d’habitation due à compter de 2017, les communes ont jusqu’au 28 février 2017 pour prendre une délibération en ce sens. C’est d’ailleurs ce que vient de faire Paris, première ville de France à avoir adoptée la majoration de 60 %.


Rappel : pour un même logement, la majoration de taxe d’habitation ne peut pas se cumuler avec la taxe sur les logements vacants puisque cette dernière ne s’applique pas aux logements meublés.


Article 97, loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016, JO du 30


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Dispositif NACRE : mise en place d’une coopération renforcée État-Régions

L’accompagnement des créateurs d’entreprise faisant désormais partie des compétences dévolues aux Régions, ces dernières seront soutenues par l’État pour garantir une transition sans rupture.

Depuis le 1er janvier 2017, l’accompagnement à la création et à la reprise d’entreprise ne revient plus à l’État mais aux Régions. Un transfert de compétences important qui ne devrait néanmoins pas perturber le parcours des bénéficiaires du dispositif NACRE (Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise).


Rappel : créé en 2009, le dispositif NACRE offre aux porteurs de projets éligibles une aide financière ainsi qu’un suivi personnalisé (montage du projet, structuration financière, appui au développement), et ce tout au long du processus de création ou de reprise d’entreprise.

Selon un récent communiqué publié par le Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, les services déconcentrés de l’État seront, en effet, amenés à accompagner les Régions qui le souhaitent pour les aider à s’approprier le dispositif NACRE.

Tout au long de l’année 2017 et dans l’attente de la mise en place de nouvelles offres régionales de soutien aux créateurs d’entreprise, cette coopération renforcée entre l’État et les Régions devrait ainsi permettre d’assurer la continuité du service pour les bénéficiaires.

Pour consulter le communiqué du Ministère, rendez-vous sur : www.travail-emploi.gouv.fr

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Coup de projecteur sur Qwant

Malgré toutes ses qualités, le moteur de recherche européen peine encore à s’imposer.

Il y a tout juste quelques jours, Qwant, le moteur de recherche européen, a levé 18,5 millions d’euros. Les objectifs de ce tour de table sont, bien entendu, de poursuivre le développement technologique de ce moteur conçu pour respecter la vie privée de ses utilisateurs, mais aussi de mieux le faire connaître d’un grand public qui l’utilise encore très peu.

Respecter la vie privée

Lancé en 2013 par Jean-Manuel Rozan, Éric Léandri et Patrick Constant, Qwant assure à ses utilisateurs la protection de leur vie privée. Autrement dit, contrairement aux leaders du marché (Google, Bing…), Qwant ne nous « trace » pas afin de nous proposer des publicités dites ciblées. En outre, cette politique de neutralité se traduit par le fait que le moteur ne tient pas compte de nos « habitudes » de recherche dans sa sélection de résultats. Ainsi, lorsque Google tente de nous satisfaire en nous proposant prioritairement les sites que nous visitons le plus souvent, Qwant nous offre un Internet sans filtre à chaque recherche. Certains trouveront l’expérience peu confortable, d’autres, au contraire, seront heureux de (re)découvrir l’immensité de la Toile.

Un outil simple et convivial

Côté interface, le moteur français propose, par défaut, un affichage de ses résultats sur trois colonnes (web, actualités, réseaux sociaux). Il est néanmoins possible, d’un simple clic sur la barre de tâche du moteur, de ne choisir d’afficher que les résultats d’une seule de ces trois rubriques. Il est également possible de cibler les recherches sur des vidéos, des images, de la musique ou des produits commercialisés par des sites marchands.

Enfin, il existe une application pour tablette et smartphone (Android, iOS) qui associe le moteur à un navigateur qui ne recueille aucune donnée sur ses utilisateurs. Cette application, baptisée Qwant Mobile, est librement téléchargeable.

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Prospection commerciale à l’étranger des cabinets : maintien des avantages !

La loi de finances pour 2017 n’a finalement pas supprimé le crédit d’impôt pour dépenses de prospection commerciale, ni l’exonération d’impôt applicable aux suppléments de rétrocession d’honoraires.

Deux avantages fiscaux en faveur de la prospection commerciale à l’étranger étaient menacés de suppression dans le projet de loi de finances pour 2017. Suite à plusieurs amendements, ces avantages ont finalement été conservés lors de l’adoption définitive de la loi.

Crédit d’impôt export

Les petites et moyennes structures au sens communautaire (effectif de moins de 250 salariés et chiffre d’affaires n’excédant pas 50 M€ ou total de bilan inférieur à 43 M€), imposées selon un régime réel, peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt au titre de leurs dépenses engagées en vue d’exporter leurs services ou leurs produits. Sont notamment concernés les cabinets soumis à l’impôt sur le revenu selon le régime de la déclaration contrôlée. Les sociétés exerçant une activité libérale réglementée (Sel, sociétés en participation, SPFPL…) peuvent également prétendre à cet avantage fiscal, quels que soient le nombre de leurs salariés et le montant de leur chiffre d’affaires ou de leur total de bilan.

Ce crédit d’impôt, qui devait initialement être supprimé pour les périodes d’imposition et exercices ouverts à compter du 1er janvier 2017, est donc finalement maintenu.


Rappel : l’octroi du crédit d’impôt est subordonné au recrutement d’une personne ou au recours à un volontaire international en entreprise (VIE) affecté au développement des exportations. Son montant correspond à 50 % des dépenses éligibles exposées au cours des 24 mois suivant l’embauche et est limité, en principe, à 40 000 €.

Exonération des suppléments de rétrocession d’honoraires

Les suppléments de rétrocession d’honoraires perçus par les collaborateurs de professions libérales au titre d’activités de prospection commerciale réalisées hors de France peuvent, sous certaines conditions, être exonérés d’impôt sur le revenu, dans la double limite annuelle de 25 % de la rétrocession (hors suppléments) et de 25 000 €. Cette exonération devait également être supprimée. Elle est en définitive conservée.


À noter : le bénéfice de l’exonération est réservé aux personnes non salariées exerçant une activité libérale dans le cadre d’un contrat de collaboration. En sont donc exclues celles qui exercent à titre individuel ou en groupe (SCP, Sel…) ainsi que les collaborateurs libéraux assimilés salariés.


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Salarié ou à son compte : et si le CDI n’était plus le Graal des jeunes Français ?

Réalisé à l’occasion du 24 Salon des Entrepreneurs de Paris, un récent sondage OpinionWay s’intéresse aux attentes exprimées par les moins de 30 ans vis-à-vis du monde du travail.

Menée par l’institut de sondages OpinionWay pour l’Union des Auto-Entrepreneurs et la Fondation Le Roch-Les Mousquetaires, une récente étude (intitulée « Les jeunes et le travail : salarié ou à son compte ? ») s’interroge sur le regard que portent les moins de 30 ans sur le monde professionnel. Réalisée auprès d’un échantillon de 1 006 Français âgés de 18 à 29 ans, l’enquête résume les attentes exprimées par les générations Y et Z, mettant notamment en exergue leur envie d’entreprendre.

Concrètement, si pour 73 % des jeunes interrogés, le CDI représente toujours une finalité primordiale dans leur carrière professionnelle, ils sont néanmoins 26 % à se désintéresser de ce statut qu’ils considèrent comme peu, voire pas attrayant du tout.

Pour 44 % des répondants, l’épanouissement au travail constitue ainsi un objectif majeur, juste après le niveau de rémunération (45 %). Des attentes qui arrivent, en effet, avant l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée (39 %), le contenu des missions confiées (30 %) ou encore la sécurité de l’emploi (27 %).

Par ailleurs, si 80 % des sondés se déclarent satisfaits de leur situation professionnelle actuelle, 60 % ressentent l’envie de créer une entreprise, d’en reprendre une ou de se mettre à leur compte. Un projet que 26 % des participants envisagent de concrétiser dans les 2 ans à venir.

Enfin, si 70 % des jeunes interrogés se disent optimistes quant à la suite de leur parcours professionnel, ils ne manquent pas de porter un regard critique sur le système éducatif qui, pour la majorité des sondés, peine à remplir sa mission de les préparer à la vie active.

Pour en savoir plus et consulter le détail de l’étude, rendez-vous sur : www.union-auto-entrepreneurs.com

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Mots de passe : les recommandations de la Cnil

Afin d’amener les professionnels à offrir un meilleur niveau de protection de leurs bases de données, la Cnil vient d’adopter une recommandation définissant les mesures minimales à mettre en œuvre en matière de mot de passe.

Le mot de passe, en raison de sa simplicité et de son faible coût de mise en place, reste l’outil d’identification le plus utilisé notamment sur Internet. Or, constate la Commission nationale informatique et libertés (Cnil), ce système offre un niveau de sécurité faible s’il n’est pas administré par les entreprises gestionnaires des bases de données de manière rigoureuse. Une recommandation fixant les mesures minimales à établir en matière de mot de passe vient dès lors d’être adoptée par la Commission, qui rappelle au passage que garantir la sécurité d’une base de données contenant des données à caractère personnel est une obligation légale.

De la création au renouvellement

La simplicité du mot de passe reste la principale vulnérabilité de ce mode d’identification. Pour réduire ce risque, la Cnil précise que les gestionnaires des bases de données doivent exiger que le mot de passe créé par leurs utilisateurs comprenne au moins 12 signes et soit composé de majuscules, de minuscules, de chiffres et de caractères spéciaux. La Commission invite, en outre, les entreprises à conseiller leurs utilisateurs pour les aider à créer un mot de passe à la fois simple à retenir et difficile à casser. Un générateur de mot de passe, baptisé Phrase2passe, est d’ailleurs proposé en libre accès sur le site de la Cnil (extension logicielle en javascript). Mais, exiger un mot de passe de 12 signes minimum n’est pas la seule possibilité offerte aux gestionnaires de base de données. Ces derniers peuvent mettre en place des mots de passe plus courts (de 8 à 4 signes) et moins complexes (composés de simples chiffres, par exemple) à la condition de leur associer des mesures de protection complémentaires. La Cnil cite notamment : le blocage ou la temporisation de l’accès après plusieurs échecs de connexion, la mise en place d’un « Capcha » pour contrer les attaques via un « robot », l’association au mot de passe d’un identifiant spécifique, l’identification de l’utilisateur via son adresse IP ou son adresse Mac.

En outre, la Cnil précise que la procédure d’authentification et les conditions de conservation des mots de passe doivent être sécurisées (chiffrement de la transmission du mot de passe, chiffrement des mots de passe stockés, stockage des mots de passe dans un espace différent de celui dans lequel se trouvent les éléments de vérification desdits mots de passe : réponses aux questions posées pour retrouver un mot de passe oublié, par exemple). Quant au renouvellement du mot de passe, il doit, rappelle notamment la Cnil, intervenir selon « une périodicité pertinente et raisonnable, qui dépend notamment de la complexité imposée du mot de passe, des données traitées et des risques auxquels il est exposé ».


Délibération n° 2017-012 du 19 janvier 2017 portant adoption d’une recommandation relative aux mots de passe

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Quelques aménagements pour l’impôt de solidarité sur la fortune !

Les lois de finances votées en fin d’année dernière ont été l’occasion pour les pouvoirs publics de préciser notamment certaines notions liées à l’exonération d’ISF des titres détenus dans le cadre professionnel.

Une partie des lois de finances est consacrée à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Plus précisément, ces textes introduisent un mécanisme anti-abus dirigé contre les sociétés holdings patrimoniales qui permettent aux redevables d’optimiser le plafonnement de l’ISF. En outre, les pouvoirs publics ont voulu, à l’occasion du vote du budget, apporter un certain nombre de précisions sur les modalités permettant de bénéficier d’une exonération d’ISF sur les titres détenus dans un cadre professionnel. Des mesures qui entrent en vigueur pour l’ISF dû à compter de 2017.

Clause anti-abus du plafonnement de l’ISF

Le dispositif du plafonnement de l’ISF permet d’atténuer le montant de l’impôt à payer. Le montant total formé par l’ISF, l’impôt sur le revenu et les prélèvements sociaux ne peut ainsi excéder 75 % des revenus du contribuable de l’année précédente. Si ce pourcentage est dépassé, l’ISF dû au titre de l’année concernée est alors réduit du montant de l’excédent.

Les pouvoirs publics ont constaté que certains redevables utilisaient ce dispositif pour réduire leur ISF en diminuant artificiellement leurs revenus retenus dans le calcul du plafonnement par la capitalisation de dividendes dans une société holding patrimoniale interposée. En pratique, les dividendes sont perçus par la société qui ne les redistribue pas au contribuable qui la contrôle.

Pour limiter le recours à ce genre de pratiques, l’administration fiscale peut désormais procéder à la réintégration des revenus distribués à une société passible de l’impôt sur les sociétés contrôlée par le redevable dans les revenus retenus pour le calcul du plafonnement de l’ISF, à hauteur de la fraction correspondant à une diminution artificielle des revenus pris en compte. Pour cela, elle doit prouver que l’existence de la société et le choix d’y recourir ont pour objet principal d’éluder tout ou partie de l’ISF en bénéficiant d’un avantage allant à l’encontre de l’objectif du plafonnement.


En pratique : pour établir cette preuve, le fisc pourra se référer au train de vie du contribuable et à la manière de le financer. Elle pourra, par exemple, retenir le fait que le contribuable a recours à l’emprunt via des lignes de crédit garanties par des actifs imposables à l’ISF ou encore qu’il puise dans son épargne.

Exonérations d’ISF des titres détenus dans le cadre professionnel

Les parts ou actions d’une société ayant une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale ne sont pas comprises dans les bases d’imposition à l’ISF, à concurrence de 75 % de leur valeur, lorsque leur propriétaire exerce son activité principale dans cette société en tant que salarié ou mandataire social, c’est-à-dire, précise la loi de finances, que cette activité donne lieu à une rémunération normale qui lui procure plus de la moitié de ses revenus professionnels.

Par ailleurs, peut bénéficier d’une exonération totale d’ISF, au titre des biens professionnels, le propriétaire des parts ou actions d’une société soumise à l’impôt sur les sociétés qui remplit un certain nombre de conditions. Parmi celles-ci figurent l’exercice d’une fonction de direction et la perception d’une rémunération normale qui doit représenter plus de la moitié de ses revenus professionnels. La loi de finances précise que le caractère normal de la rémunération doit s’apprécier par comparaison avec des rémunérations du même type versées au titre de fonctions comparables dans l’entreprise ou dans des entreprises similaires installées en France et par rapport aux revenus professionnels tels que les salaires ou les BIC, à l’exclusion notamment des revenus fonciers et des revenus mobiliers.


Art. 7, loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016, JO du 30


Art. 29, loi n° 2016-1918 du 29 décembre 2016, JO du 30


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Créations d’entreprises en France : l’Insee dresse un bilan plutôt positif de l’année 2016 !

Selon les chiffres publiés dans une récente étude Insee Première, l’année 2016 a été marquée par la plus forte hausse (+6 %) du nombre de créations d’entreprises depuis 6 ans.

D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, pas moins de 554 000 entreprises ont été créées en 2016, soit 29 000 de plus que l’année précédente : l’équivalent d’une hausse de 6 %, portée surtout par les entreprises individuelles classiques et les sociétés, dont les créations ont augmenté de 10 % par rapport à 2015. Moins d’enthousiasme, en revanche, du côté des micro-entrepreneurs, où le nombre de demandes d’immatriculation a légèrement baissé en 2016 (-0,3 %). Un repli qui est néanmoins beaucoup moins sensible qu’en 2015, année marquée par un recul de 21 % du nombre de créations enregistrées sous ce régime.

Tous types d’entreprises confondus, le nombre de créations a, non seulement, progressé dans la plupart des régions françaises, mais aussi dans la majorité des secteurs d’activité. En pratique, si les transports et l’entreposage (+55,6 %) ainsi que les activités spécialisées scientifiques et techniques (+10,4 %) ont le plus contribué à cette hausse globale, d’autres secteurs comme, par exemple, celui des activités de services administratifs et de soutien (+9,5 %) ou encore celui de l’hébergement et de la restauration (+8,5 %) ont également continué de faire preuve d’un dynamisme accru.

Quant au profil des nouveaux entrepreneurs, l’Insee révèle qu’en 2016 l’âge moyen des créateurs d’entreprises individuelles était de 37 ans (un an de moins qu’en 2015). Sachant qu’il existe des spécificités selon les différents secteurs d’activité : en effet, si l’âge moyen des créateurs était le plus bas dans le secteur « transports et entreposage » (29 ans) ou encore dans l’information-communication (33 ans), il s’affichait sensiblement plus élevé dans les activités immobilières et dans l’industrie (40 ans), tout comme dans la construction ou dans les activités de services administratifs et de soutien (39 ans).

Enfin, en 2016 comme en 2015, 40 % des entreprises individuelles ont été créées par des femmes. À savoir que les créatrices d’entreprises sont, en effet, les plus présentes dans les secteurs de la santé humaine et de l’action sociale (73 %), ainsi que dans le domaine des services aux ménages (67 %).

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr

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Un coup de pouce supplémentaire pour les Sofica !

Les particuliers qui investissent dans des Sofica peuvent bénéficier d’un nouveau taux de réduction d’impôt fixé à 48 %.

Les personnes qui investissent en numéraire, jusqu’au 31 décembre 2017, dans une société pour le financement d’œuvres cinématographiques ou audiovisuelles (Sofica) agréée par le ministère de la Culture bénéficient, en principe, d’une réduction d’impôt sur le revenu égale à 30 % des sommes effectivement versées au titre des souscriptions au cours de l’année d’imposition. L’assiette de l’avantage fiscal est toutefois plafonnée à 25 % du revenu net global et à 18 000 €. Cette réduction d’impôt étant portée à 36 % lorsque la société bénéficiaire s’engage à réaliser au moins 10 % de ses investissements directement dans le capital de sociétés de réalisation avant le 31 décembre de l’année suivant celle de la souscription.

La loi de finances pour 2017 modifie le dispositif en ajoutant un nouveau taux de réduction d’impôt fixé à 48 % lorsque la société bénéficiaire de la souscription s’engage, d’une part, à réaliser au moins 10 % de ses investissements directement dans le capital de sociétés de réalisation avant le 31 décembre de l’année suivant celle de la souscription et, d’autre part, à consacrer, dans un délai d’un an à compter de sa création :– soit au moins 10 % de ses investissements à des dépenses de développement d’œuvres audiovisuelles de fiction, de documentaires et d’animation sous forme de séries, effectuées par les sociétés de réalisation dans lesquelles la Sofica a investi ;– soit au moins 10 % de ses investissements à des versements en numéraire réalisés par contrat d’association à la production, en contrepartie de l’acquisition de droits portant exclusivement sur les recettes d’exploitation des œuvres cinématographiques ou audiovisuelles à l’étranger.

Ce nouveau taux de 48 % s’applique aux investissements dans le capital de Sofica réalisés à compter du 1er janvier 2017.


Article 8, loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016, JO du 30

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