Créations d’entreprises en France : l’Insee dresse un bilan plutôt positif de l’année 2016 !

Selon les chiffres publiés dans une récente étude Insee Première, l’année 2016 a été marquée par la plus forte hausse (+6 %) du nombre de créations d’entreprises depuis 6 ans.

D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, pas moins de 554 000 entreprises ont été créées en 2016, soit 29 000 de plus que l’année précédente : l’équivalent d’une hausse de 6 %, portée surtout par les entreprises individuelles classiques et les sociétés, dont les créations ont augmenté de 10 % par rapport à 2015. Moins d’enthousiasme, en revanche, du côté des micro-entrepreneurs, où le nombre de demandes d’immatriculation a légèrement baissé en 2016 (-0,3 %). Un repli qui est néanmoins beaucoup moins sensible qu’en 2015, année marquée par un recul de 21 % du nombre de créations enregistrées sous ce régime.

Tous types d’entreprises confondus, le nombre de créations a, non seulement, progressé dans la plupart des régions françaises, mais aussi dans la majorité des secteurs d’activité. En pratique, si les transports et l’entreposage (+55,6 %) ainsi que les activités spécialisées scientifiques et techniques (+10,4 %) ont le plus contribué à cette hausse globale, d’autres secteurs comme, par exemple, celui des activités de services administratifs et de soutien (+9,5 %) ou encore celui de l’hébergement et de la restauration (+8,5 %) ont également continué de faire preuve d’un dynamisme accru.

Quant au profil des nouveaux entrepreneurs, l’Insee révèle qu’en 2016 l’âge moyen des créateurs d’entreprises individuelles était de 37 ans (un an de moins qu’en 2015). Sachant qu’il existe des spécificités selon les différents secteurs d’activité : en effet, si l’âge moyen des créateurs était le plus bas dans le secteur « transports et entreposage » (29 ans) ou encore dans l’information-communication (33 ans), il s’affichait sensiblement plus élevé dans les activités immobilières et dans l’industrie (40 ans), tout comme dans la construction ou dans les activités de services administratifs et de soutien (39 ans).

Enfin, en 2016 comme en 2015, 40 % des entreprises individuelles ont été créées par des femmes. À savoir que les créatrices d’entreprises sont, en effet, les plus présentes dans les secteurs de la santé humaine et de l’action sociale (73 %), ainsi que dans le domaine des services aux ménages (67 %).

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr

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Un coup de pouce supplémentaire pour les Sofica !

Les particuliers qui investissent dans des Sofica peuvent bénéficier d’un nouveau taux de réduction d’impôt fixé à 48 %.

Les personnes qui investissent en numéraire, jusqu’au 31 décembre 2017, dans une société pour le financement d’œuvres cinématographiques ou audiovisuelles (Sofica) agréée par le ministère de la Culture bénéficient, en principe, d’une réduction d’impôt sur le revenu égale à 30 % des sommes effectivement versées au titre des souscriptions au cours de l’année d’imposition. L’assiette de l’avantage fiscal est toutefois plafonnée à 25 % du revenu net global et à 18 000 €. Cette réduction d’impôt étant portée à 36 % lorsque la société bénéficiaire s’engage à réaliser au moins 10 % de ses investissements directement dans le capital de sociétés de réalisation avant le 31 décembre de l’année suivant celle de la souscription.

La loi de finances pour 2017 modifie le dispositif en ajoutant un nouveau taux de réduction d’impôt fixé à 48 % lorsque la société bénéficiaire de la souscription s’engage, d’une part, à réaliser au moins 10 % de ses investissements directement dans le capital de sociétés de réalisation avant le 31 décembre de l’année suivant celle de la souscription et, d’autre part, à consacrer, dans un délai d’un an à compter de sa création :– soit au moins 10 % de ses investissements à des dépenses de développement d’œuvres audiovisuelles de fiction, de documentaires et d’animation sous forme de séries, effectuées par les sociétés de réalisation dans lesquelles la Sofica a investi ;– soit au moins 10 % de ses investissements à des versements en numéraire réalisés par contrat d’association à la production, en contrepartie de l’acquisition de droits portant exclusivement sur les recettes d’exploitation des œuvres cinématographiques ou audiovisuelles à l’étranger.

Ce nouveau taux de 48 % s’applique aux investissements dans le capital de Sofica réalisés à compter du 1er janvier 2017.


Article 8, loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016, JO du 30

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Entrepreneures : un nouvel écosystème dédié à la création d’entreprise en franchise

Initié par l’agence Action Franchise & Réseaux, le nouveau portail web reconversionenfranchise.com vise à guider les femmes dans la concrétisation de leurs projets de création d’entreprise en franchise.

Si l’entrepreneuriat au féminin ne fait aujourd’hui plus figure d’exception, les femmes demeurent cependant moins nombreuses que leurs homologues masculins à se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise. Une inégalité dans les faits dont les raisons, bien que multiples, renvoient encore trop souvent à un manque de confiance et de soutien, pouvant entraver les (futures) entrepreneures dans la concrétisation de leurs projets.

C’est pourquoi l’agence de conseil marketing Action Franchises & Réseaux a récemment lancé un nouveau portail web spécifiquement dédié aux créatrices d’entreprise en herbe. Intitulée « reconversionenfranchise.com », la plate-forme numérique vise, comme son nom l’indique, à guider les femmes en situation de reconversion professionnelle vers la création d’entreprise en franchise.

Bien plus qu’un simple site internet, le portail tend à créer un véritable écosystème, résolument multicanal et spécialement conçu pour répondre aux exigences des créatrices d’entreprise. À la clé : des conseils pratiques, des dossiers pédagogiques, des web-conférences et, enfin, des journées rencontres avec des professionnels du domaine de la franchise organisées dans toute la France.

De quoi faire le plein d’informations pour franchir le pas et mener à bien son projet entrepreneurial !

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.reconversionenfranchise.com

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Prélèvement à la source, décryptage d’un dispositif d’ampleur

Le prélèvement à la source s’applique notamment aux traitements et salaires par le biais d’une retenue opérée par l’employeur et aux revenus des indépendants ainsi qu’aux revenus fonciers via un acompte prélevé par l’administration fiscale.

Devant entrer en vigueur le 1er janvier 2018, le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu est inscrit dans la loi de finances pour 2017. Il vise à moderniser le recouvrement de l’impôt sans en modifier les règles de calcul. Un dispositif d’ampleur qui impactera la quasi-totalité des foyers fiscaux.

Les revenus concernés

Le prélèvement à la source s’applique à la fois aux revenus salariaux et de remplacement, aux pensions, aux rentes viagères, aux revenus des indépendants (BIC, BNC, BA) et aux revenus fonciers. En revanche, les autres catégories de revenus, qui ne font pas l’objet d’un prélèvement à la source, continuent d’être imposées selon les règles propres à leur régime. Il s’agit, par exemple, des plus-values immobilières et de valeurs mobilières ainsi que des revenus de capitaux mobiliers.

La forme et l’assiette du prélèvement

Les traitements et salaires tout comme, notamment, les pensions de retraite, les allocations de chômage, les indemnités journalières de maladie et les rentes viagères à titre gratuit font l’objet d’une retenue à la source, opérée par l’employeur ou l’organisme versant, au fur et à mesure de leur paiement.


À savoir : la retenue s’applique sur le montant imposable, c’est-à-dire après déduction des cotisations sociales et de la fraction déductible de la CSG, mais avant application de la déduction pour frais professionnels ou de l’abattement de 10 % sur les pensions de retraite.

Les revenus des indépendants n’étant calculés et connus qu’au début de l’année suivante, l’impôt dû fait l’objet d’acomptes, mensuels ou trimestriels, prélevés directement par l’administration fiscale sur les comptes bancaires des professionnels. Les acomptes étant établis sur la base des derniers revenus taxés. Les revenus fonciers, les rentes viagères à titre onéreux, les pensions alimentaires ou encore les revenus de source étrangère imposables en France donnent également lieu à des acomptes.

Le taux du prélèvement

Le prélèvement est calculé en appliquant un taux unique, déterminé par l’administration pour chaque foyer fiscal. Ce taux s’établit sur la base des impôts et des revenus de l’avant-dernière année (N-2) pour le calcul des prélèvements de la période de janvier à août de l’année N, et sur la base de ceux de l’année précédente (N-1) pour les prélèvements opérés de septembre à décembre N. Et lorsque l’administration n’aura pas de données à sa disposition, elle appliquera un taux forfaitaire par défaut (appelé aussi taux neutre). Un taux neutre que, par souci de confidentialité, un salarié peut également demander à l’administration fiscale de se voir appliquer.

Par ailleurs, afin de prendre en compte les éventuelles disparités de revenus au sein d’un couple soumis à une imposition commune, les conjoints (mariés ou pacsés) peuvent, s’ils le souhaitent, opter pour un taux de prélèvement individualisé, calculé sur leurs revenus personnels respectifs (les salaires, notamment). Cependant, même dans ce cas, un taux de prélèvement unique pour le foyer fiscal continuera d’être appliqué sur les revenus communs du couple (les revenus fonciers de la location d’un bien immobilier acquis en commun, par exemple).

Maintien de l’obligation de déclaration des revenus

Bien que le prélèvement à la source ait pour objet de moderniser le recouvrement de l’impôt, il n’en demeure pas moins que les contribuables seront toujours contraints de remplir en N+1 une déclaration des revenus perçus en N selon les mêmes modalités qu’aujourd’hui. La déclaration permettra notamment de prendre en compte les réductions et crédits d’impôt dont peuvent bénéficier les contribuables ainsi que d’imputer l’ensemble des retenues à la source et des acomptes acquittés par le foyer fiscal en N. Sachant qu’à l’issue de cette régularisation, en cas de trop-perçu, l’excédent sera restitué. À l’inverse, en cas de solde d’impôt restant dû, celui-ci sera prélevé par l’administration ou, s’il excède 300 €, recouvré par prélèvements mensuels égaux opérés jusqu’en décembre N+1.

Un crédit d’impôt pour l’année de transition

Le prélèvement à la source doit entrer en application le 1er janvier 2018. Ce qui signifie que les contribuables devraient acquitter, en 2018, deux fois l’impôt : l’une au titre des revenus perçus en 2017 et l’autre par une retenue à la source ou un acompte au titre des revenus perçus en 2018. Mais pour éviter cette double imposition, l’impôt applicable aux revenus non exceptionnels (salaires, revenus fonciers, revenus des indépendants…) perçus en 2017 est compensé par l’application d’un « crédit d’impôt modernisation du recouvrement » (ou CIMR). Le CIMR est égal au montant de l’impôt sur le revenu de 2017 multiplié par le rapport entre les revenus 2017 non exceptionnels relevant de l’assiette du prélèvement à la source et le revenu net imposable du foyer soumis au barème de l’impôt sur le revenu.


À noter : le CIMR s’impute sur l’impôt dû au titre de 2017 après déduction des réductions et crédits d’impôt, sans oublier les prélèvements ou retenues non libératoires. L’excédent éventuel étant restitué.


Art. 60, loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016, JO du 30

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Deux nouveaux dispositifs de défiscalisation immobilière font leur entrée !

Dans le but de développer l’offre locative dans certaines zones, deux nouveaux dispositifs de défiscalisation immobilière sont créés : une réduction d’impôt pour les résidences de tourisme et le « Cosse ancien ».

Les lois de finances ont été définitivement adoptées. Et cette année, les pouvoirs publics ont mis l’accent notamment sur l’immobilier. Deux nouvelles réductions d’impôt sont ainsi créées.

Une réduction d’impôt pour les résidences de tourisme

Pour le secteur particulier des résidences de tourisme, une nouvelle réduction d’impôt est créée. L’octroi de cet avantage est conditionné à la réalisation de travaux de réhabilitation de logements achevés depuis au moins 15 ans et qui, soit font partie de résidences de tourisme classées, soit appartiennent à une copropriété comprenant une résidence de tourisme classée et sont eux-mêmes classés meublés de tourisme. Des travaux qui doivent, en outre, être votés en assemblée des copropriétaires entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019.


Précision : les travaux doivent porter sur l’ensemble de la copropriété et être réalisés par une seule et même entreprise. Ils doivent, en outre, avoir été achevés au plus tard le 31 décembre de la 2e année suivant celle de leur adoption par l’assemblée générale.

L’investisseur (personne physique) doit également s’engager à affecter le logement à la location durant au moins 5 ans à compter de la date d’achèvement des travaux. Le taux de l’avantage fiscal est alors fixé à 20 % du montant des travaux éligibles (notamment les travaux de ravalement, d’amélioration des performances énergétiques et d’accueil des handicapés), retenus dans la limite de 22 000 € par logement et couvrant la période du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2019. La réduction d’impôt totale ne peut donc excéder 4 400 € par logement sur ces 3 ans.

Le dispositif Cosse ancien

Destiné à remplacer le « Borloo ancien » et le « Besson ancien », un nouveau dispositif de défiscalisation immobilière, qui porte le nom de « Cosse ancien », est introduit. Ce dispositif permet, sous certaines conditions, aux propriétaires de logements qui les donnent en location dans le cadre d’une convention signée, entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019, avec l’Agence nationale de l’habitat (Anah) de bénéficier d’une déduction spécifique sur les revenus fonciers qu’ils dégagent. Étant précisé que la location doit notamment porter sur un logement neuf ou ancien, loué nu et affecté à l’habitation principale du locataire. Sachant que le logement doit être loué pendant toute la durée de la convention signée entre le contribuable et l’Anah.


À noter : le calcul de la déduction s’effectue sur le revenu brut tiré de la location du logement. Elle s’ajoute aux frais et charges déductibles dans les conditions de droit commun.

Le taux de la déduction varie de 15 à 70 % en fonction de la tension du marché locatif dans lequel se trouve le logement et du type de convention signée avec l’Anah (loyer intermédiaire, social ou très social). Ce taux de déduction pouvant être porté à 85 % lorsque le logement, quelle que soit sa localisation, est donné en location à un organisme public ou privé agréé, dans le cadre d’une intermédiation locative, en vue de l’hébergement des personnes défavorisées. Un dispositif qui prend donc effet à compter de l’imposition des revenus de 2017.

Mais attention, il manque encore les plafonds de loyer et de ressources du locataire devant être respectés pour que le dispositif soit pleinement opérationnel. Des éléments qui seront déterminés dans un décret à paraître prochainement.

Dispositif Cosse ancien
Zone A bis/A Zone B1 Zone B2 Zone C
Conventionnement à loyer intermédiaire 30 % 15 %
Conventionnement à loyer social et très social 70 % 50 %
Intermédiation locative pour les personnes défavorisées 85 %


Art. 69, loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016, JO du 30


Art. 46, loi n° 2016-1918 du 29 décembre 2016, JO du 30

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Nouveaux micro-entrepreneurs : vous avez un an pour ouvrir votre compte bancaire dédié

La récente loi « Sapin 2 » vient de fixer à 12 mois le délai accordé aux micro-entrepreneurs pour procéder à l’ouverture d’un compte bancaire dédié à leur activité professionnelle.

Depuis le 1er janvier 2015, les micro-entrepreneurs doivent disposer d’un compte bancaire dédié à l’ensemble des transactions financières liées à leur activité professionnelle.


Rappel : les travailleurs indépendants ayant choisi le régime micro social simplifié sont soumis à l’obligation de détenir un compte bancaire dédié à l’ensemble des transactions financières liées à leur activité de micro-entrepreneur. Cette mesure s’applique à tous les micro-entrepreneurs, qu’ils soient commerçants, artisans ou encore professions libérales.

Une obligation à laquelle la fameuse loi « Sapin 2 » a récemment apporté une précision complémentaire. Ainsi, les micro-entrepreneurs ayant démarré leur activité depuis le 11 décembre 2016 disposent désormais d’un délai de 12 mois – à compter de la déclaration de la création de leur entreprise – pour procéder à l’ouverture du compte bancaire dédié.

Art. 127, loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016, JO du 10

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Quel sera le montant de vos impôts en 2017 ?

L’administration fiscale met à la disposition des contribuables un outil permettant d’estimer le montant de leur prochain impôt.

Comme à son habitude, l’administration fiscale a mis à jour son simulateur de calcul de l’impôt sur le revenu. Cet applicatif permet aux contribuables d’estimer le montant de leur impôt dû en 2017 sur les revenus perçus en 2016. Accessible depuis le site Internet www.impots.gouv.fr, il se décline en deux versions :– une version simplifiée qui s’adresse aux personnes déclarant des salaires, des pensions ou des retraites, des revenus fonciers, des revenus de valeurs et capitaux mobiliers, et déduisant les charges les plus courantes (pensions alimentaires, frais de garde d’enfants…) ;– et une version complète qui s’adresse aux personnes déclarant, en plus des revenus et charges ci-dessus, des revenus d’activité autre que salariée (commerciale, libérale, agricole…), des revenus issus d’investissements locatifs, etc.


Précision : ce simulateur intègre les nouveautés fiscales de la loi de finances pour 2017 comme la réduction d’impôt qui profite aux ménages aux revenus modestes.

Attention, le résultat obtenu à l’aide de cet applicatif ne saurait engager l’administration fiscale sur le montant définitif de l’impôt à acquitter. Et cette simulation ne constitue en aucune façon une déclaration de revenus.

Autre nouveauté, si le revenu fiscal de référence 2015 est supérieur à 28 000 €, les revenus 2016 devront obligatoirement être déclarés en ligne cette année. Et si l’impôt à acquitter en 2017 excède 2 000 €, le paiement devra, lui aussi, être dématérialisé.

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Salon des Entrepreneurs Paris : inscrivez-vous pour l’édition 2017 !

La 24 édition du Salon des Entrepreneurs se tiendra les 1 et 2 février prochains au Palais des Congrès de Paris. Deux jours pour faire le plein d’informations et accélérer vos projets !

Pendant deux jours, mercredi 1er et jeudi 2 février, le Palais des Congrès de Paris accueillera l’édition 2017 du Salon des Entrepreneurs. Plus de 300 stands et animations thématiques, 200 conférences et ateliers pratiques, 2 000 experts mobilisés pour l’occasion… Organisé par Les Echos Solutions, l’évènement a pour vocation d’offrir un concentré d’informations et d’expertises autour de l’entrepreneuriat.

En pratique, au-delà des nombreuses conférences techniques proposées, 11 temps forts de débats d’actualité inviteront les participants à faire le point sur les enjeux phares de l’année 2017. À 3 mois de l’élection présidentielle, le Salon des Entrepreneurs Paris s’affirmera ainsi, selon les organisateurs, non seulement comme une « caisse de résonance aux aspirations des entrepreneurs en France », mais aussi comme « un lieu privilégié des candidats » souhaitant aller à la rencontre des créateurs, indépendants et chefs d’entreprise.

Enfin, au-delà de l’échéance électorale, l’édition 2017 du Salon des Entrepreneurs Paris donnera également un coup de projecteur particulier sur les jeunes entrepreneurs de moins de 30 ans et proposera plusieurs rendez-vous ainsi qu’un cycle de conférences spécial sur le thème du développement international.

Pour obtenir plus d’informations et télécharger gratuitement votre badge d’accès, rendez-vous sur : www.salondesentrepreneurs.com

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Un site Internet pour rechercher des sommes d’argent oubliées

Les particuliers peuvent, via un site Internet récemment ouvert, s’adresser à la Caisse des dépôts et consignations pour demander la restitution des sommes d’argent laissées sur des comptes bancaires oubliés.

Depuis plusieurs années maintenant, les pouvoirs publics multipat les mesures afin de diminuer le nombre de comptes bancaires inactifs et d’assurances-vie en déshérence. Sachant qu’un compte est qualifié d’inactif lorsqu’il n’a enregistré aucun mouvement durant une période de 12 mois et que le titulaire, son représentant légal ou un ayant-droit ne s’est pas manifesté auprès de l’établissement bancaire. Pour l’assurance-vie, un contrat est considéré en déshérence lorsque, arrivé à échéance ou dénoué, les capitaux n’ont pas été réclamés par le bénéficiaire.


À noter : ce délai de 12 mois est porté à 5 ans pour les comptes à terme, les comptes sur livret, les comptes-titres, et plus généralement les produits d’épargne réglementée.

Étant précisé que les sommes présentes sur les comptes bancaires déclarés inactifs depuis au moins 3 ans suite au décès de leur titulaire, et depuis au moins 10 ans s’il est vivant, sont transférées de l’établissement teneur du compte à la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Il en va de même des contrats d’assurance-vie non réglés. Sont concernés, dans ce cas, les capitaux non réclamés depuis au moins 10 ans, que le souscripteur soit vivant ou décédé.

Conformément à la loi « Eckert » du 13 juin 2014, un site Internet (ciclade.caissedesdepots.fr) vient d’être mis en service et permet à toute personne de rechercher ces sommes d’argent « oubliées ». Concrètement, la procédure de recherche, gratuite, se déroule en 3 étapes. D’abord, l’internaute doit indiquer les éléments d’identification du titulaire du contrat (nom, prénom, date de naissance ou de décès, dernière adresse connue…). Ensuite, si un résultat est trouvé, il crée son espace personnel et émet sa demande de restitution en joignant un certain nombre de pièces justificatives (copie d’une pièce d’identité, d’un acte de décès, d’un document justificatif de succession…). Enfin, la CDC étudie la demande, puis transfère par virement au demandeur les sommes concernées. Sachant que le délai moyen de traitement de la demande est d’environ 90 jours.


Attention : après 30 ans d’inactivité et sans manifestation de la part du bénéficiaire, les sommes d’argent sont définitivement reversées à l’État. Il n’est alors plus possible d’en demander la restitution.


Ciclade, Caisse des dépôts et consignations

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Bruxelles souhaite simplifier la réglementation des cookies

Au travers d’un projet de règlement, la Commission entend assouplir les obligations qui pèsent sur les éditeurs de sites Internet en matière de fichier traceur tout en assurant la protection de la vie privée des internautes.

Il y a quelques jours, la Commission européenne a rendu public un projet de règlement relatif à la protection de la vie privée dans le secteur des communications électroniques. Ce texte qui, une fois voté, abrogera la directive 2002/58 du 12 juillet 2002 qui définit actuellement le cadre juridique européen dans ce domaine, vient notamment assouplir la réglementation en matière de cookies. Des fichiers traceurs utilisés, par exemple, pour enregistrer les habitudes de navigation des internautes afin de leur présenter des publicités ciblées ou de leur offrir des services personnalisés.

Le consentement des internautes

Aujourd’hui, le dépôt ou la lecture d’un cookie sur le terminal d’un utilisateur (ordinateur, tablette, smartphone…) ne peut intervenir sans son accord. Plus précisément, l’éditeur du site doit informer l’internaute de la finalité du fichier traceur, puis obtenir son consentement avant même de l’installer ou de l’utiliser. Cette information et le recueil du consentement s’opèrent via un bandeau qui prend place sur l’écran dès que l’internaute se connecte au site. Bien entendu, l’éditeur doit permettre à l’internaute de refuser le cookie. Pour rappel, certains cookies, considérés comme nécessaires à la fourniture du service attendu par l’utilisateur (enregistrement du panier cat, des identifiants de cession, des options de personnalisation de l’interface…), peuvent être utilisés sans autorisation.

Vers la fin des bandeaux

Ce système est jugé trop contraignant par la Commission tant pour les internautes qui se voient condamnés à, sans cesse, cliquer sur des bandeaux d’information que pour les éditeurs de site qui sont dans l’obligation de les mettre en place. Le projet de règlement, s’il ne remet pas en question la notion de consentement et la distinction qu’il convient d’opérer entre les cookies, souhaite que s’opère un changement de méthode pour recueillir l’accord des internautes. Considérés comme lourds, onéreux et peu efficaces en termes d’information, les bandeaux sont appelés à disparaître. Pour les remplacer, les rédacteurs du projet de règlement misent principalement sur les navigateurs. Ces derniers seraient donc sommés d’évoluer pour remplir leur nouveau rôle d’information et de recueil des volontés des internautes en matière de protection de leur vie privée. Concrètement, ils devront offrir une graduation dans leurs options de configuration de confidentialité afin de permettre à l’internaute de définir avec précision les types de cookies qu’il entend tolérer. Une fois le filtre mis en place, il s’appliquera à tous les sites visités.

Ce projet de règlement doit désormais être présenté au Parlement européen et au Conseil des ministres. Son adoption est prévue au plus tard le 25 mai 2018.

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