Lutte contre le logement indigne : les pouvoirs publics instaurent un permis de louer

Pour certains secteurs, la mise en location d’un logement sera subordonnée à une déclaration voire à une autorisation préalable.

Selon les derniers chiffres, environ 210 000 logements du parc privé offerts à la location sont considérés comme indignes, c’est-à-dire présentant un risque pour la santé ou la sécurité de leurs occupants. Pour renforcer la lutte contre « les marchands de sommeil », la loi Alur du 24 mars 2014 permet aux établissements de coopération intercommunale (EPCI) et aux communes qui le souhaitent de définir des secteurs géographiques, des catégories de logements ou ensembles immobiliers au sein de certains secteurs géographiques, dans lesquels la mise en location d’un bien par un bailleur sera soumise à une déclaration voire à une autorisation préalable. Les conditions de mise en œuvre de ces deux régimes viennent d’être précisées par un décret récent.

Le régime de la déclaration de mise en location

Concrètement, pour le régime de la déclaration de mise en location, les propriétaires concernés devront déclarer à la collectivité la mise en location de leur bien (nue ou meublé) dans les 15 jours suivant la conclusion d’un nouveau contrat de bail. Cette déclaration devra préciser :– l’identité, l’adresse et les coordonnées du bailleur (personne physique) ;– sa dénomination ou sa raison sociale, sa forme juridique, l’adresse de son siège social ainsi que la qualité du signataire de la déclaration (personne morale) ;– la localisation, la désignation et la consistance du logement et, le cas échéant, de l’immeuble dans lequel il est situé, ainsi que la date de conclusion du contrat.

Le dépôt de la déclaration donnera lieu à la délivrance d’un récépissé dans un délai d’un mois.


Précision : lorsqu’une personne mettra en location un logement sans avoir remplir les obligations de déclaration, le préfet en sera informé. Le bailleur sera alors invité à présenter à ce dernier ses observations dans un délai d’un mois. Et il pourra, dans ce délai, procéder à la régularisation de sa situation. À cet effet, il devra joindre aux observations adressées au préfet copie du récépissé du dépôt de la déclaration.

Le régime de l’autorisation préalable

Le régime d’autorisation préalable de mise en location est plus contraignant puisqu’il conditionne la conclusion d’un contrat de location à l’obtention d’une autorisation préalable. Bien évidemment, l’autorisation ne pourra pas être délivrée pour un logement situé dans un immeuble faisant l’objet d’un arrêté d’insalubrité ou de péril.


Précision : cette autorisation, délivrée dans un délai d’un mois, sera valable pendant deux ans suivant sa délivrance.

Pour obtenir cette autorisation, le bailleur devra, comme pour la déclaration de mise en location, indiquer les mêmes éléments d’identification. Là encore, le bailleur qui n’aura pas sollicité l’autorisation requise avant la mise en location pourra régulariser sa situation auprès du préfet.

Et attention, le bailleur qui ne respectera pas l’une ou l’autre de ces procédures sera passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 5 000 €, voire 15 000 € (dans le cadre de l’autorisation préalable) en cas de location d’un logement malgré un avis défavorable délivré par l’EPCI ou la commune.


Décret n° 2016-1790 du 19 décembre 2016, JO du 21

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La « Génération Y » et la création d’entreprise : l’Observatoire de l’AFE fait le point !

Dans une récente publication, l’Observatoire de l’Agence France Entrepreneur (AFE) résume les chiffres clés de l’entrepreneuriat pour les jeunes Français âgés de moins de 30 ans.

Selon l’Observatoire de l’Agence France Entrepreneur (AFE), la majorité des jeunes Français considère que l’entrepreneuriat occupe une place importante dans leurs projets de carrière professionnelle.

Concrètement, 52 % des moins de 30 ans estiment que le fait de travailler à son compte et d’être son propre patron constitue un choix de carrière plus intéressant que d’être salarié d’une TPE ou d’une grande entreprise (33 %) ou encore employé de la fonction publique (15 %). Selon les chiffres publiés, 32 % des jeunes souhaitent ainsi se lancer dans une aventure entrepreneuriale, 8 % sont déjà passés à l’étape de la construction d’un projet et 11 % ont même pu créer leur propre activité. À savoir que 8 % des moins de 30 ans ont, par ailleurs, déjà été chefs d’entreprise par le passé.

Mais quelles sont leurs motivations ? D’après l’Observatoire de l’AFE, pour 48 % des Français appartenant à la « Génération Y » c’est tout d’abord la volonté de s’épanouir qui les pousse vers l’aventure entrepreneuriale. Viennent ensuite le désir d’être indépendant (31 %), l’envie de se lancer un défi (30 %) ou encore le fait de gagner plus d’argent (28 %).

Tout compte fait, entre l’évolution des mentalités et la mise en place de nombreuses mesures – locales et nationales – de soutien à la création d’entreprise, force est de constater que l’entrepreneuriat a la cote chez les jeunes Français de moins de 30 ans ! En 2014, ils étaient ainsi plus de 135 000 à avoir créé leur propre entreprise : l’équivalent d’une progression de 208 % depuis 2002 !

Pour en savoir plus et consulter le détail de la publication AFE, rendez-vous sur : www.afecreation.fr

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Les associations et le numérique

Comment les associations utilisent-elles les nouvelles technologies ?

Sites Internet, réseaux sociaux, applications… autant d’outils numériques que les associations s’approprient peu à peu tant dans leur fonctionnement interne (gestion des activités, suivi des projets…) que dans leur communication externe.

Quels outils ?

Sans surprise, tellement il fait partie de notre quotidien, le site Internet est le premier outil numérique des associations. Elles sont ainsi près des trois quarts à disposer de leur propre site. En deuxième et troisième positions se placent les outils de comptabilité (66 % des associations) et les réseaux sociaux (62 %). L’utilisation de Facebook, Twitter, Instagram et autres fait ainsi un bond de 26 points par rapport à 2013.

Au milieu du peloton, on retrouve les outils de gestion des adhésions ou des donateurs, les outils de conception graphique (pour des flyers, notamment) ou encore les outils collaboratifs (conférence téléphonique, partage de documents…).

Les dons en ligne, les applications pour smartphone et les formations à distance (tutoriels, MOOC) ferment la marche de ce classement en étant utilisés, respectivement, que par 13 %, 9 % et 8 % des associations. Toutefois, conscientes de l’intérêt de ces outils, environ 40 % des associations indiquent être susceptibles de s’en servir dans le futur.

Pour quels avantages ?

Pour plus de 80 % des responsables associatifs, l’utilisation du numérique a un effet positif sur le partage de l’information et l’image de l’association. Un effet qui se ressent également dans l’implication de ses bénévoles et adhérents, le suivi et l’évaluation de ses actions, le sentiment d’appartenance à la structure, la participation du public à ses actions, les relations entre ses bénévoles et ses salariés et l’efficacité de son action.

Pour renforcer ces avantages, la moitié des dirigeants associatifs pense que priorité doit être donnée à la formation afin d’assurer une meilleure maîtrise de ces outils, ainsi qu’une mise à niveau des membres peu ou pas initiés au numérique.


SolidaTech et Recherches & Solidarités, La place du numérique dans le projet associatif, novembre 2016

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Lyon Ville de l’Entrepreneuriat récompensé par la Commission européenne

Créé en 2002 par la Métropole de Lyon, le réseau d’accompagnement Lyon Ville de l’Entrepreneuriat a récemment décroché le Prix européen de la promotion de l’esprit d’entreprise.

Depuis son lancement en 2002, Lyon Ville de l’Entrepreneuriat (LVE), réseau d’accompagnement à la création, reprise et transmission d’entreprise de la Métropole de Lyon, soutient chaque année plus de 10 000 entrepreneurs, de l’idée jusqu’à la réalisation du projet, tous secteurs d’activités confondus.

Un engagement au plus près du tissu entrepreneurial régional qui a été récemment récompensé, puisque le réseau LVE fait partie des lauréats 2016 du Prix européen de la promotion de l’esprit d’entreprise, décerné par la Commission européenne !


Précision : créé en 2005, le Prix européen de la promotion de l’esprit d’entreprise récompense chaque année les meilleures politiques et pratiques dans le domaine du soutien aux entreprises. À travers cette distinction, la Commission européenne vise à encourager les lauréats à jouer un rôle de modèle au sein de l’Europe, afin de créer un environnement favorable à l’initiative entrepreneuriale et à la promotion de la culture d’entreprise.

En s’inscrivant au palmarès 2016, le réseau Lyon Ville de l’Entrepreneuriat succède ainsi à Zomer Ondernemer, initiative néerlandaise récompensée par la Commission européenne en 2015.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.ec.europa.eu

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Les Perp de faible montant peuvent désormais être débloqués

Grâce à la loi Sapin 2, les titulaires d’un Perp dont le montant est inférieur à 2 000 € peuvent jouir de ces sommes avant leur départ à la retraite.

Le plan d’épargne retraite populaire (Perp) est un produit d’épargne permettant à son souscripteur d’acquérir le droit à une rente viagère qui lui sera versée au moment de son départ en retraite. Pendant la phase d’épargne, les sommes qu’il verse ne peuvent, en principe, faire l’objet d’aucun rachat. Mais grâce à la loi Sapin 2, cette règle supporte désormais une exception. En effet, un Perp d’un montant inférieur à 2 000 € peut être débloqué avant le départ en retraite de son titulaire. À condition toutefois que ce Perp, s’il est à versement libre, n’ait fait l’objet d’aucun versement au cours des 4 années précédant le rachat. En présence d’un Perp à versement programmé, il faut que ce dernier ait été ouvert au moins 4 années révolues avant la demande de rachat. Autre condition, le montant des revenus de l’épargnant de l’année précédant celle du rachat ne doit pas être supérieur au plafond correspondant au seuil de dégrèvement de la taxe d’habitation, à savoir, pour 2016, 25 155 € pour une personne seule et 35 658 € pour un couple avec deux enfants.


Art. 116, loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016, JO du 10

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Les e-commerçants face à la cybercriminalité

Dans un livre blanc complet et pédagogique, la Fevad invite les dirigeants et salariés des sites de e-commerce à se mobiliser pour lutter ensemble contre les cyberattaques.

S’il existe encore quelques hackers dont l’ambition est, pour la seule beauté du geste, de parvenir à dégonder la porte d’entrée d’un site Internet, le plus grand nombre réalise cet exercice pour en tirer profit. Sans surprise, les sites de e-commerce, étant à la fois une source d’approvisionnement potentielle en biens et services et une mine de données personnelles et autres coordonnées bancaires, sont des cibles de choix de ces pirates informatiques. C’est la raison pour laquelle la Fédération du e-commerce et de la vente à distance a décidé de convier ses membres, mais aussi des informaticiens spécialistes de la sécurité et des juristes, à apporter leurs témoignages et leurs expertises. Il en ressort un livre blanc de 150 pages librement téléchargeable sur le site de la Fevad dont l’ambition et de permettre à des chefs d’entreprise non spécialistes d’appréhender dans toutes ses dimensions la problématique majeure qu’est aujourd’hui la cybersécurité pour les e-commerçants.

Un changement d’approche

Bien entendu, il est fait référence aux solutions techniques qui peuvent ou doivent être déployées pour limiter les risques de subir une cyberattaque. Mais, au-delà, les auteurs de cette étude précisent qu’il n’est plus possible désormais de bâtir une politique de cybersécurité sur de simples logiciels, voire de la faire peser sur les seules épaules des membres de l’équipe informatique. Rappelant sans détours que si le risque vient le plus souvent de l’extérieur, il peut également être le fait d’un manque d’implication des salariés dans la politique de gestion des mots de passe de l’entreprise, par exemple. Bref, insiste la Fevad, « la sécurité est l’affaire de tous » et une des premières missions qui doit être assignée aux personnes en charge de gérer ce dossier est de rendre collective cette prise de conscience.

Plus rares dans ce type d’étude, sont également abordées les problématiques de positionnement des équipes informatiques par rapport aux autres salariés, la nécessaire recherche d’un équilibre entre la fluidité au service du business et la lourdeur des procédures de contrôle à mettre en place ou encore le discours à tenir à ses cats à propos de la cybersécurité.

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La ville de Lille encadrera bientôt ses loyers

À compter du 1 février 2017, les loyers des locations nues et meublées situées à Lille ne pourront plus dépasser certains niveaux.

Mesure phare de la loi Alur du 24 mars 2014, le dispositif de l’encadrement des loyers, qui est d’abord passé par une phase de test dans la ville de Paris, sera bientôt étendu à la ville de Lille. Ainsi, à compter du 1er février 2017, lors de la signature d’un bail d’habitation dans cette commune, le loyer d’un logement loué vide ou meublé ne pourra plus dépasser certains niveaux. Dans ce but, le préfet du Nord a récemment établi des loyers de référence comprenant une limite haute (loyer de référence majoré de 20 %), ainsi qu’une limite basse (loyer de référence minoré de 30 %). Et c’est uniquement à l’intérieur de cette fourchette que le bailleur pourra fixer le montant de son loyer.


À noter : les loyers de référence sont fixés en fonction de plusieurs critères : la situation géographique, le type de location (meublée ou nue), le nombre de pièces et la date de construction du logement.

En pratique, afin d’aider les bailleurs à mettre en œuvre l’encadrement des loyers et de permettre aux locataires de vérifier si le dispositif est bien respecté, le gouvernement a mis en place un site Internet dédié (www.encadrementdesloyers.gouv.fr) grâce auquel il est notamment possible de connaître le loyer de référence quartier par quartier et le loyer maximum à ne pas dépasser.


Arrêté préfectoral du 16 décembre 2016

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Immatriculation des sociétés en Europe : la France rapide et peu onéreuse !

Une récente étude compare les conditions d’immatriculation des entreprises dans les 28 États constituant l’Union européenne.

L’attractivité d’un territoire réside dans un certain nombre de variables, comme une fiscalité avantageuse ou un bon réseau. Sans être déterminants, la rapidité et un tarif réduit pour immatriculer une entreprise jouent aussi leur rôle.Dernière étape dans la création d’une entreprise qui lui confère officiellement une existence juridique, l’immatriculation a fait l’objet de mesures d’harmonisation au sein de l’Union européenne (UE). Mais force est de constater qu’elle présente encore des disparités entre les pays.

C’est pourquoi le Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce (CNGTC) a décidé de mener une étude comparative sur l’immatriculation des Sociétés anonymes à responsabilité limitée (SARL) qui constituent la forme la plus utilisée par les entrepreneurs européens. Pour ce faire, trois critères ont été retenus : le délai d’immatriculation, son tarif et le prix d’un extrait authentique d’immatriculation.

Que montre cette étude ? Contrairement à certaines idées reçues, la France se situe parmi les pays les plus rapides et les plus attractifs pour immatriculer une entreprise.Concernant le délai d’immatriculation (qui a gagné en vitesse grâce à l’enregistrement en ligne), de nombreux pays permettent d’inscrire une entreprise dans les 24 heures : Pays-Bas, Royaume-Uni, Italie, France, mais également Estonie ou Malte. Quand cette procédure requiert 3 ou 4 jours dans une majorité de pays, 2 ou 3 semaines en Pologne, en République Tchèque ou au Portugal, ou, pire, plusieurs semaines dans certains pays généralement considérés comme très accueillants pour les entreprises (Allemagne, Suède…).

La comparaison sur les tarifs n’est, quant à elle, pas aisée car les situations sont difficilement comparables, certains pays exigeant l’intervention d’un notaire ou l’envoi postal… En synthèse, on relève que la tarification varie entre la gratuité dans quelques pays et plusieurs centaines d’euros dans la majorité des États (contre un peu moins de 90 euros en France).

Enfin, le prix d’un extrait authentique d’immatriculation (le fameux « extrait K-bis » en France), véritable passeport de l’entreprise, oscille, lui aussi, entre la gratuité en Slovénie, Belgique, Lituanie, à quelques euros en France, Espagne, Slovaquie, Malte, et à plusieurs dizaines d’euros au Portugal ou au Royaume-Uni.

Vers une harmonisation européenne ?

Nous avons pu voir que les exigences en matière de création d’entreprises diffèrent d’un pays à l’autre au sein de l’Union européenne, laquelle poursuit ses efforts afin d’orienter ses membres vers des objectifs communs :– la naissance d’une entreprise sous 3 jours ouvrables ;– un tarif d’immatriculation inférieur à 100 euros ;– l’accomplissement de toutes les formalités auprès d’une autorité unique ;– un parcours d’immatriculation totalement digital ;– la possibilité d’enregistrer en ligne une entreprise dans un autre pays de l’UE à travers les points de contact nationaux ; – la garantie de la protection des données personnelles.

Pour en savoir plus, consultez l’étude sur le site du CNGTC.

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L’impact des objets connectés sur les entreprises

Dans une récente étude, les membres du Cigref se sont penchés sur les objets connectés pour aider les entreprises à mieux les appréhender et à les intégrer dans leur business model.

Déjà adoptés par nombre de particuliers qui les utilisent pour suivre un entraînement sportif, veiller à l’arrosage régulier d’une plante ou au bon brossage des dents des enfants, les objets connectés sont également de plus en plus présents dans le monde des entreprises. Certaines, bien sûr, les fabriquent, mais d’autres les utilisent ou bientôt les utiliseront pour, notamment, améliorer leur relation cat, la gestion de leur parc immobilier ou automobile ou encore pour optimiser leur processus industriel ou de distribution. Dans tous les cas, l’IoT (Internet of things ou Internet des objets) ne manquera pas de s’inviter, dans les mois ou les années à venir, dans leur fonctionnement quotidien si ce n’est dans leur stratégie. C’est la raison pour laquelle, le Cigref a décidé de réaliser et de mettre en ligne une étude baptisée « Objets connectés, un 360 pour bien les comprendre ».

Une approche pédagogique

L’objectif affiché par l’association est simple : « aider les entreprises à bien comprendre l’impact de l’intégration des objets connectés dans leur stratégie, dans leur écosystème et dans leur système d’information ». Quant à l’approche des auteurs, elle se veut pédagogique. L’étude débute ainsi par une série de définitions et se poursuit par une présentation de l’écosystème des objets connectés (usages, perspectives économiques…). Sont ensuite abordés les aspects techniques (infrastructure informatique, format des données, réseaux de communication…) et les enjeux en termes de sécurité (cybercriminalité, protection des données…). En tout, le document fait une trentaine de pages. Il est librement téléchargeable sur le site du Cigref

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Créer une entreprise du commerce : l’Insee fait le bilan de l’année 2014

Selon une récente étude Insee Première, pas moins de 108 000 entreprises ont été créées en 2014 dans le secteur du commerce. Retour sur les principales tendances de l’année.

Au cours de l’année 2014, 108 000 entreprises ont été créées dans le secteur du commerce : l’équivalent de 20 % des créations tous secteurs confondus, selon une étude récemment publiée par l’Insee.

Mais concrètement, quelles sont leurs caractéristiques ? D’après les chiffres relevés, 57 000 des créations enregistrées en 2014 ont été déclarées sous le régime d’auto-entrepreneur. Quant aux 51 000 entreprises classiques immatriculées au cours de la même année, 68 % d’entre elles se sont constituées en société, mobilisant, par ailleurs, un investissement financier relativement important.

De plus, l’Insee révèle que les entreprises classiques du commerce s’implantent le plus souvent dans le sud de la France, dans des zones urbaines ou encore dans des agglomérations de taille moyenne. En termes de visibilité dans la sphère numérique, 39 % d’entre elles s’étaient dotées d’un site internet dès le lancement de leur activité, 16 % proposant même un service de vente en ligne.

Enfin, quant au profil des créateurs d’entreprise du commerce, force est de constater qu’il ressemble à celui que l’on peut observer dans les autres secteurs d’activité : ainsi, selon l’Insee, 17 % des créateurs ont moins de 30 ans, tandis que 23 % sont âgés de 50 ans ou plus. Par ailleurs, sept créateurs sur dix sont des hommes, et pas moins d’un tiers des porteurs de projet n’en sont pas à leur première expérience entrepreneuriale.

Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr



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