Serial No Killer : la marque d’accessoires de pêche respectueux de l’environnement

Depuis de nombreuses années, lorsque les carpistes s’installent sur un spot, certaines espèces indigènes nuisibles arrivent plus rapidement que les carpes et détruisent les appâts. Cette problématique a poussé la jeune marque française à créer Antikreu, une capsule de protection des appâts innovante et efficace.

C’est après une énième partie de pêche infructueuse qu’il y a 2 ans, Jérôme Mayoux et Éric Andos ont l’idée de concevoir une capsule de protection des bouillettes (appâts). « Nous étions positionnés sur un spot de pêche depuis déjà 5 jours et aucune prise de poissons car nos bouillettes étaient littéralement détruites par les écrevisses, explique Jérôme. Nous en avions tellement marre que nous nous sommes mis en tête de trouver une idée à tout prix pour lutter contre ces indésirables et prendre enfin du poisson. Nous avons donc conçu cette capsule de protection baptisée Antikreu, pour anti-écrevisse car chez les carpistes on appelle les écrevisses des creu-creu. »

Cette capsule de protection est 100 % biodégradable et simple d’utilisation pour la pêche de la carpe. Elle résiste contre l’attaque d’indésirables, qu’il s’agisse d’écrevisses, de poissons chats, de crabes mitaines ou autres, considérés aujourd’hui, comme espèces invasives par l’Union européenne et les pêcheurs de carpes.

Un an de dessin et de modélisation 3D

Il aura fallu un an de dessin, modélisation 3D, prototypage, tests en conditions réelles, améliorations diverses, pour qu’aboutisse la solution répondant également aux caractéristiques techniques de ce type de pêche. « La plus grosse difficulté a été l’aspect financier. En effet pour les prototypages, nous avons dû faire appel à une société spécialisée dans ce domaine, et il a fallu protéger les marques et prototypes auprès de l’INPI, puis lancer l’industrialisation. Nous avons donc emprunté mais nous avons eu la chance d’être également aidé par EDF qui a initiée le programme : Une rivière, Un territoire ».

La petite entreprise Serial No Killer, spécialisée dans la conception d’accessoires de pêche respectueux de l’environnement (faune et flore), souhaite maintenant se faire connaître et reconnaître dans le milieu de la pêche. « Nous avons aussi 5 idées de plus dont une déjà en cours de développement, toujours dans le domaine de la pêche de la carpe, avec dépôt de brevet en cours. Nos autres produits seront dédiés à tous les types de pêche y compris la pêche en mer ».

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : plus de 70 000 € d’investissements ont été nécessaires pour sortir les 30 000 premières capsulesUn conseil : foncer sans hésiter. Aussi banale puisse paraître une idée, si celle-ci, représente une vraie solution à un vrai problème, elle aura du succès.Un contact : Jérôme Mayoux, www.serialnk.com

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Un fonds pour inciter les Français à investir dans les entreprises

Pour permettre aux particuliers d’investir leur épargne dans des PME et des start-up, Bpifrance ouvre un deuxième fonds « Bpifrance Entreprises », après celui lancé fin 2020. Ce fonds pourra recueillir 100 millions d’euros.

Après le succès d’un premier fonds, Bpifrance réitère l’opération et propose, de nouveau, un fonds de souscription pour les particuliers qui souhaitent investir dans des petites et moyennes entreprises ou des start-up. Par rapport au premier fonds, le ticket d’entrée est plus bas, à 3 000 € (contre 5 000 €). Et ce nouveau fonds ne regroupe pas uniquement des fonds partenaires comme dans Entreprises 1, mais aussi deux fonds, gérés directement par Bpifrance, qui comptent pour 20 % de l’actif.

Une rentabilité de 5 à 7 %

Au total, le fonds regroupe 1 500 entreprises, « principalement françaises et non cotées », dans son portefeuille, visant une rentabilité de 5 à 7 % par an, pour un placement de 6 ou 7 ans, avec tout de même un risque de perte en capital. La procédure de souscription se veut simple et rapide : elle peut se faire en ligne ou via les réseaux bancaires, les assureurs, les conseillers en gestion de patrimoine et l’épargne retraite. Cette initiative doit permettre à des investisseurs moins fortunés de pouvoir participer quand habituellement le ticket d’entrée pour ce type d’opération tourne autour de 100 000 € minimum.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur

le site de Bpifrance

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Un nouveau statut plus protecteur pour les entrepreneurs individuels !

Les entrepreneurs individuels vont désormais bénéficier d’un nouveau statut grâce auquel leur patrimoine personnel sera protégé des risques financiers inhérents à leur activité.

Le statut juridique de l’entrepreneur individuel vient de faire l’objet d’une évolution majeure. En effet, jusqu’alors, les entrepreneurs individuels (artisans, commerçants, professionnels libéraux, agriculteurs), c’est-à-dire ceux qui exercent leur activité professionnelle en nom propre et non pas sous la forme d’une société, disposaient d’un seul et unique patrimoine. Conséquence, en cas de difficultés économiques, leurs biens personnels étaient exposés aux poursuites de leurs créanciers professionnels.


À noter : la résidence principale de l’entrepreneur individuel est toutefois insaisissable par ses créanciers professionnels.

Ce risque important avait conduit les pouvoirs publics à instaurer, il y a maintenant plus de 10 ans, le statut d’EIRL (entrepreneur individuel à responsabilité limitée) ; statut qui se caractérise par l’existence d’un patrimoine dit « d’affectation », composé des seuls biens que l’entrepreneur affecte à son activité professionnelle, et qui est séparé de son patrimoine personnel. Mais force est de constater que ce statut, en raison de sa complexité, a été adopté par un nombre très faible d’entrepreneurs (environ 3 %).

Du coup, les pouvoirs publics, dans le cadre d’un vaste « plan indépendants » initié par le président de la République au mois de septembre dernier et visant à améliorer et à simplifier les régimes fiscal, social et juridique auxquels sont soumis les travailleurs indépendants, se sont à nouveau penchés sur la question de la limitation des risques financiers encourus par les entrepreneurs individuels dans le cadre de leur activité professionnelle. Et ce « plan indépendants » a donné lieu à l’adoption d’une loi créant notamment un statut unique et plus protecteur pour l’entrepreneur individuel.

Un statut unique, séparant les patrimoines personnel et professionnel

Désormais, les entrepreneurs individuels relèveront donc d’un statut unique qui opère une séparation entre leurs patrimoines personnel et professionnel. Le patrimoine professionnel d’un entrepreneur individuel étant constitué des biens qui sont « utiles » à son activité tandis que son patrimoine personnel sera composé des autres biens. Sachant que seul le patrimoine professionnel de l’entrepreneur pourra être saisi par ses créanciers professionnels, l’ensemble de son patrimoine personnel (et non plus seulement sa résidence principale) étant, quant à lui, à l’abri des poursuites de ces derniers. Et l’entrepreneur ne pourra pas se porter caution en garantie d’une dette professionnelle dont il sera débiteur, sauf à renoncer explicitement à cette protection à la demande du créancier.

En pratique, la séparation de ces deux patrimoines s’effectuera automatiquement, sans formalité administrative à accomplir, ni information à donner aux créanciers.

Sachant que l’entrepreneur pourra renoncer au bénéfice de cette séparation en faveur d’un créancier professionnel, en particulier d’un banquier pour obtenir un crédit. Mais cette renonciation ne pourra porter que sur un engagement spécifique limité dans le temps et à un certain montant.


Attention : le recouvrement de l’impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux (CSG et CRDS) dus par un entrepreneur individuel pourra être opéré sur ses patrimoines tant professionnel que personnel. De même, en cas de manœuvres frauduleuses ou d’inobservations graves et répétées de ses obligations fiscales et sociales, l’administration fiscale et les organismes de recouvrement des cotisations et contributions sociales pourront poursuivre l’entrepreneur sur son patrimoine personnel et non pas seulement sur son patrimoine professionnel.

Ce nouveau statut s’appliquera à compter du 15 mai prochain. Les entreprises individuelles créées à compter de cette date y seront donc pleinement soumises. Quant à celles existant déjà au 15 mai 2022, la séparation des patrimoines professionnel et personnel ne s’appliquera qu’aux créances nouvelles nées à compter de cette date.


À noter : l’entrée en vigueur effective de ce nouveau statut est toutefois subordonnée à la parution d’un décret précisant ses modalités d’application.

La disparition du statut d’EIRL

L’instauration du statut unique d’entrepreneur individuel entraînera la disparition progressive du statut d’EIRL (entrepreneur individuel à responsabilité limitée). Ainsi, depuis le 16 février dernier, il est devenu impossible pour un entrepreneur individuel de choisir ce régime. Et à compter du 15 août 2022, les héritiers d’un EIRL décédé ne pourront plus poursuivre l’activité professionnelle de ce dernier en reprenant le patrimoine qu’il avait affecté à cette activité.

En revanche, le régime de l’EIRL continue à s’appliquer pour les entrepreneurs qui exerçaient leur activité sous ce statut à la date du 15 février 2022.


Loi n° 2022-172 du 14 février 2022, JO du 15


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Un webinaire pour se lancer dans les services à la personne

Pour inciter les futurs entrepreneurs à se lancer dans les services à la personne, l’APEF, réseau d’agences de services à la personne, propose un webinaire sur le thème de la création d’entreprise le mercredi 23 février à 13h00.

Et si vous concrétisiez votre projet de création d’agence dans les services à la personne ? C’est le thème choisi par l’APEF pour son webinaire. Il faut dire que le secteur des services à la personne a un bel avenir devant lui, notamment avec la population des plus de 85 ans qui devrait tripler d’ici 2050. Le webinaire abordera également les avantages à entreprendre en franchise, permetttant d’être préparé et accompagné par des experts dans un secteur que les futurs créateurs ne connaissent pas toujours.

Témoignage d’une reconversion

Le webinaire, proposé ce mercredi 23 février de 13h00 à 14h00, sera mené par le chargé de développement franchise du groupe Oui Care, accompagné du témoignage d’une gérante d’agence APEF du Bas-Rhin qui s’est lancée en 2021, après avoir été salariée pendant plusieurs années dans une entreprise de meubles. Cette dernière expliquera sa reconversion dans le secteur des services à la personne, avec notamment les étapes incontournables qu’elle a dû franchir pour pouvoir ouvrir sa propre entreprise avec l’AFEP : aide à la construction du projet, immersion au sein d’une agence, validation du projet, formation…

Pour en savoir plus, rendez-vous sur

le site de l’APEF

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Qui sont les investisseurs des start-up françaises ?

Alors que la liste des 120 start-up françaises les plus prometteuses a été publiée, l’association France Digitale sort une étude sur les 441 investisseurs qui ont contribué à l’essor de ces entreprises.

L’association France Digitale, première organisation de start-up en Europe qui représente plus de 1 800 entrepreneurs et investisseurs du numérique français, s’est intéressée à l’écosystème des investisseurs de la liste des Next40/FT120 publiée en début d’année. Au nombre de 441, ces investisseurs sont non-européens à 49,4 % (avec notamment 142 américains, 29 britanniques, 8 suisses et 5 hongkongais). 41,3 % sont Français (182 investisseurs), 9,3 % sont Européens (notamment 31 britanniques et 10 allemands).

Une majorité de fonds de capital-risque

L’enquête souligne la biodiversité des investisseurs des pépites de la tech française. Il s’agit en priorité de fonds de capital-risque (51 %), puis de fonds de capital-investissement (23 %), de fonds de capital risque de grands groupes (16 %), d’investisseurs publics (4 %), ou de Family Office (2 %). 3 % sont des groupements d’investisseurs individuels privés (groupements de business angels). Les principaux investisseurs français sont Eurazeo, Bpifrance et Kima Ventures.

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Se lancer avec In’cube

Le réseau associatif Initiative France lance In’cube, un programme d’accompagnement entièrement gratuit conçu pour aider les futurs créateurs d’entreprise à se lancer, en fonction de leurs besoins.

Le programme In’cube est composé de 4 étapes, selon le stade d’avancement du projet : « découvrir l’univers entrepreneurial » (réaliser un autodiagnostic, appréhender la création d’entreprise, structurer une idée…) ; « construire son projet » (mobiliser ses talents, rencontrer des chefs d’entreprise, construire son offre de services…) ; « financer son projet d’entreprise » (présenter et chiffrer son projet, consolider son business plan…) ; « passer en mode entrepreneur » (développer sa posture entrepreneuriale, franchir les premières étapes de la vie d’entrepreneur…).

Un programme qui s’adapte aux besoins du futur entrepreneur

Pour chacune de ces étapes, le porteur de projet se voit proposer des ateliers collectifs ou de suivi individuel, des rencontres avec des chefs d’entreprise ou encore des vidéos pédagogiques. L’accent est mis sur l’adaptation du programme aux besoins du futur entrepreneur avec un accompagnement proposé uniquement là où c’est nécessaire. In’cube souhaite, en effet, rester à l’écoute des besoins et des désirs du créateur. Ces animations sont réalisées, partout en France, par les associations locales du réseau Initiative ou par des partenaires.

Pour en savoir plus :

www.initiative-france.fr

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Lancement de l’incubateur Incub’Immo

La Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) vient de lancer son propre incubateur, Incub’Immo. Objectif : accueillir des start-up proposant des innovations qui améliorent le quotidien des professionnels de l’immobilier.

La FNAIM souhaite renforcer les divs entre les professionnels de l’immobilier et l’écosystème des start-up, à la fois pour permettre à ces professionnels d’innover dans leurs pratiques, mais aussi pour développer l’attractivité de la profession. Pour accompagner les futurs incubés, le dispositif a fait appel à des partenaires spécialisés dans le secteur immobilier et dans l’univers des start-up et de l’innovation, à savoir des experts-comptables, des avocats, une agence de marketing, un webmaster, une entreprise de conseil en financement ou encore une plate-forme de crowdfunding immobilier.

Un accompagnement sur-mesure

Les start-up sélectionnées pour intégrer Incub’Immo bénéficieront de locaux adaptés et pourront accéder à un accompagnement sur-mesure (administratif, juridique, comptable et fiscal, marketing…) avec un coach personnel, un réseau de prospects qualifiés apte à tester les solutions innovantes, un réseau de fournisseurs… Différentes formations individualisées seront également proposées comme développer son pitch, trouver un développeur, créer une marque forte ou encore constituer son offre. Plusieurs start-up ont d’ores et déjà été choisies par le comité de sélection de l’incubateur pour une première session.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur

le site dédié

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Des dispositifs d’accompagnement proposés par les régions

Depuis 2017, l’accompagnement à la création et à la reprise d’entreprise est une compétence dévolue aux Régions. Bpifrance propose une fiche détaillant le dispositif proposé par chaque région.

La « loi NOTRe » du 7 août 2015 a transféré à la Région, au 1er janvier 2017, l’accompagnement à la création et à la reprise d’entreprises des demandeurs d’emploi et personnes éloignées de l’emploi. Dans le cadre de cette compétence, les Régions peuvent mettre en place des dispositifs d’aide de proximité pour les porteurs de projets afin de développer la dynamique de création et de reprise d’entreprises sur leur territoire, et de créer ainsi une économie attractive, créatrice d’emplois et de div social.

Appui au montage ou au développement du projet

Pour s’y retrouver dans les différents accompagnements proposés localement, la banque publique d’investissement Bpifrance fait le tour de France des 15 régions françaises pour détailler le dispositif proposé par chacune d’elles, ainsi que les conditions d’éligibilité pour intégrer les programmes et les modalités pour effectuer une demande d’aide. Ces aides consistent, selon les régions, en un appui au montage du projet, en une aide à la structuration du financement du projet ou encore en un accompagnement au développement de l’entreprise durant ses premiers mois ou premières années de fonctionnement.

Pour consulter la fiche :

https://bpifrance-creation.fr/encyclopedie/aides-a-creation-a-reprise-dentreprise/synthese-aides-a-creation-profil/dispositifs

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Un milliard d’euros pour financer les SpaceTech

L’Union européenne lance Cassini, un fonds d’un milliard d’euros destiné à financer le développement et la croissance de start-up du secteur spatial. L’objet étant d’accompagner l’investissement privé dans ce secteur en plein développement.

Pour éviter que les jeunes pousses ne se tournent vers des investisseurs étrangers parce qu’elles ne trouvent pas de capitaux suffisants en Europe, l’Union européenne veut accompagner le financement des SpaceTech. D’autant que le secteur spatial et ses applications terrestres représentent « plus de 10 % de l’économie européenne et ses revenus devraient doubler au cours de la prochaine décennie », estime la Banque européenne d’investissement (BEI), maison-mère du Fonds européen d’investissement (FEI).

Encourager les investisseurs privés

Lancé avec le FEI, un fonds doté d’au moins un milliard d’euros sur les 5 prochaines années permettra d’encourager des investissements privés supplémentaires, qui sont parfois peu enclins à s’engager seuls dans des investissements considérés comme risqués.

Le fonds sera complété par un instrument de dette de la BEI pour permettre aux start-up spatiales d’avoir accès à des prêts.

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Création d’entreprise : n’oubliez pas de publier votre annonce légale

À l’occasion du changement des tarifs de publication d’une annonce légale depuis le 1 janvier 2022, Bercy a publié une fiche rappelant le déroulement de cette démarche incontournable lorsque l’on crée sa société.

Pour permettre à tout public, qu’il s’agisse de concurrents, d’investisseurs ou des services administratifs, d’avoir connaissance de l’existence d’une société commerciale, le créateur doit faire paraître une annonce légale dans un journal d’annonces dédié. Seules les entreprises individuelles (EI et EIRL) et les micro-entreprises en sont dispensées.

Un montant forfaitaire

Pour savoir sur quels supports publier, à quel moment publier et ce que doit contenir l’annonce, le ministère de l’Économie a publié sur son site internet une fiche pratique récapitulative de cette démarche. Cette fiche indique également les nouveaux tarifs applicables au 1er janvier 2022 ; tarifs qui sont désormais (depuis l’an dernier) dus sous la forme d’un forfait (et non plus au nombre de lignes) dont le montant varie selon le type de société créée et sa localisation géographique.

Pour consulter la fiche :

https://www.economie.gouv.fr/entreprises/publier-annonce-legale

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