Selon la dernière enquête de l’Ifop pour l’Observatoire de la création d’entreprise de Bpifrance, de plus en plus de Français s’engagent dans l’entrepreneuriat malgré le contexte de crise sanitaire.
L’entrepreneuriat séduit toujours autant, voire plus. Ainsi, en 2021, 30 % des Français étaient soit entrepreneurs, soit porteurs de projets ou intentionnistes. Une tendance remarquée depuis 3 ans, qui se stabilise malgré les incertitudes liées à la crise. Selon l’étude de l’Ifop pour l’Observatoire de la création d’entreprise de Bpifrance, la crise a même renforcé l’envie d’entreprendre des Français, en leur laissant notamment le temps de murir leur projet ou de réfléchir à la vision de leur entreprise, pour faire évoluer leur stratégie ou pour développer et proposer de nouveaux produits et services.
La peur du risque
Le nombre des intentionnistes est tout de même en baisse avec 9 % des sondés (contre 14 % en 2016). Quant aux 70 % des Français qui ne sont ni créateurs ni intentionnistes, plus de la moitié a déjà pensé à créer ou à reprendre une entreprise. Ils y ont renoncé par peur des risques financiers encourus ou de la complexité du projet. Autres craintes citées : la perception d’un revenu d’activité insuffisant ou instable, devant la complexité des démarches ou encore les responsabilités engendrées.
Pour consulter l’étude, rendez-vous sur
le site de bpifrance.fr
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Voulu par Emmanuel Macron, le campus cyber va ouvrir ses portes en février. Il prévoit notamment l’accompagnement de plusieurs projets de start-ups par an, avec la création d’un fonds d’investissement pour amorcer les projets.
Installé dans une tour de 26 000 m² à la Défense, le campus cyber réunira tous les acteurs de la cyber sécurité française : des représentants d’entreprises de cyber sécurité, des services de l’État (Agence nationale de la sécurité informatique, gendarmerie, police ou services de renseignements, militaires du Comcyber), d’instituts de recherche comme l’Inria et d’écoles spécialisées. L’objectif étant de créer un environnement favorable à l’innovation technologique et au rayonnement de la filière cyber française.
8 à 10 millions d’euros
Un incubateur et un fonds d’investissement en amorçage sont également prévus. L’incubateur recevra 20 à 30 projets par an, pour en lancer effectivement une dizaine sur la même période. Le fonds sera doté de 8 à 10 millions d’euros pour contribuer à hauteur de 300 000 euros par jeune pousse. Des groupes de travail associeront plusieurs résidents du campus pour avancer notamment sur l’utilisation de l’intelligence artificielle en cyber sécurité ou sur l’échange d’informations sur les attaques en cours.
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Selon les chiffres de Bpifrance, 700 000 entreprises seront à vendre au cours des 10 prochaines années ! Pour aider les porteurs de projet de reprise à trouver la bonne entreprise, Bpifrance propose un webinaire.
Pas toujours facile de trouver l’entreprise à rependre qui correspond aux attentes du futur repreneur. Le marché est souvent discret, voire totalement confidentiel, les offres éparpillées… et le repreneur lui-même n’a pas forcément défini clairement sa cible. Pour accompagner les futurs repreneurs dans leurs recherches, un webinaire s’est tenu le 16 décembre dernier, animé par des experts en transmission et reprise d’entreprise.
Faire coïncider l’offre et la demande
Disponible en replay, ce webinaire a pour objectifs de faire le point sur la réalité du marché de la reprise d’entreprise et de préparer le porteur de projet à prospecter les entreprises à reprendre. Il l’aide également à identifier toutes les solutions pour trouver la bonne cible et donne des conseils pratiques utiles pour faire coïncider l’offre et la demande.
Pour consulter le webinaire :
bpifrance-creation.fr
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Dans le cadre du Prix Innovation Bercy-IMT, 10 start-up ont été sélectionnées pour partir au CES de Las Vegas. Le jury a également désigné les lauréats des grands Prix et du prix Good in Tech, un challenge destiné à accélérer le développement des start-up.
Les grands Prix, Prix innovation Bercy-IMT et prix Good in Tech sont organisés par l’Institut Mines-Télécom (IMT). Ils récompensent les start-up, incubateurs et partenaires acteurs technologiques et sociaux de l’écosystème de l’IMT, en les faisant participer à des événements français et internationaux majeurs de la tech. La dernière cérémonie a mis en lumière des projets dans la cybersécurité et le numérique, la data et l’IA, la santé et le bien-être ainsi que l’innovation responsable.
Un stand sur le pavillon de Business France / IMT
Sur les 30 dossiers présélectionnés et présentés lors du salon Vivatechnology, 20 start-up avaient pu présenter leur pitch devant un jury au ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance. 10 d’entre elles ont finalement été retenues lors de la cérémonie pour être exposantes au CES de Las Vegas de janvier 2022 et 3 ont été désignées lauréates des prix. Elles remportent respectivement 30 000 et 20 000 euros. Les 10 start-up sélectionnées pour le CES de las Vegas 2022 bénéficient, pour leur participation, d’une prise en charge de deux collaborateurs et d’un stand sur le pavillon de Business France / IMT.
Pour consulter la liste des start-up sélectionnées, rendez vous sur
le site de l’IMT
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Du Grand oral du Bac au premier entretien d’embauche en passant par les épreuves d’admission aux examens des études supérieures, les étudiants ont à traverser plusieurs épreuves orales dans leur vie. Reussirsonoral, une plate-forme de coaching digitale dédiée, les aide à s’y préparer.
Reussirsonoral propose de préparer individuellement les étudiants à leurs épreuves orales et entretiens de motivation, que ce soit pour le Grand oral du Bac, une école, une alternance, un stage ou un CDI. Et ce, au travers de 2, 3, 4 ou 5 séances de coaching individualisées en fonction de la formule choisie. « Notre volonté est de leur donner accès à de réelles clés de progression afin d’atteindre leurs objectifs avec succès, explique Alain Manoukian, fondateur de la plate-forme. Nous travaillons sur la personnalité, la manière dont les idées sont formulées à l’oral, la réaction aux questions pièges ; tout ce qui en somme constitue le « savoir être », tant attendu par un jury ou futur employeur. » Au-delà de la préparation de l’épreuve orale, la session permet aussi d’apprendre à mieux se connaître, comprendre une émotion et savoir l’intégrer, libérer son potentiel, développer sa capacité à l’intelligence collective, piloter plutôt que subir sa vie… des connaissances qui leur seront utiles toute leur vie.
Une méthodologie qui s’appuie sur les neurosciences
Aujourd’hui, 20 accompagnateurs coachs, certifiés par les grandes fédérations professionnelles, interviennent sur la plate-forme : « Mais nous sommes avant tout parents avec des enfants étudiants qui sont passés par là… et nous aussi ! Nous avons également été ou sommes encore, pour la plupart, jury des concours des Grandes Écoles. Vouloir mettre à disposition des étudiants nos années de recherche en neurosciences et d’accompagnement de salariés m’a paru tout naturel. » L’entreprise a développé une méthodologie avec des outils et techniques qui s’appuient sur les neurosciences, l’intelligence émotionnelle, la connaissance de soi, la confiance en soi, la gestion du stress…
Reussirsonoral envisage de porter rapidement le nombre de coachs à 50, avec pour ambition de devenir la première plate-forme de coaching en France à destination des étudiants.
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 90 % des étudiants que nous accompagnons réussissent.– Un conseil : apprendre à bien se connaître avant de se lancer ! C’est un préalable essentiel pour bien s’entourer et se développer.– Un contact : Alain Manoukian, www.reussirsonoral.com
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La YES, fédération des associations étudiantes d’entrepreneuriat, vient de lancer des espaces de discussions et de ressources afin de favoriser l’égalité d’accès à l’entrepreneuriat étudiant.
La YES (Young Entrepreneurship Society) est une fédération qui rassemble 45 associations étudiantes entrepreneuriales de France. Elle représente au total plus de 70 écoles et universités, et compte 1 250 membres d’associations organisant plus de 500 évènements par an sur l’ensemble du territoire français. Pour favoriser l’égalité d’accès à l’entrepreneuriat étudiant, mais aussi pour dynamiser la création d’entreprises portées par des étudiants et augmenter la qualité de leurs projets, elle vient de créer deux espaces digitaux animés et alimentés par les 45 associations membres.
Deux espaces ouverts aux étudiants
Le premier espace est consacré aux échanges via une messagerie instantanée permettant de partager des ressources et des opportunités, des échanges de bonnes pratiques ou encore la recherche de cofondateurs.
Le second espace est dédié à la mise à disposition de ressources utiles, tels que des articles, une boîte à outils, des formations ou des évènements, chacun pouvant contribuer à apporter de nouveaux contenus.
Pour accéder à la communauté YES :
https://yes-france.com
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L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) s’est intéressé au près d’un million de start-up installées sur le territoire français. Il dresse un panorama dévoilant leur profil, leur niveau d’emploi ou encore les salaires qui y sont pratiqués.
Malgré la crise sanitaire, qui entraîne une baisse des effectifs, les start-up sont plus créatrices d’emplois que les autres entreprises. C’est ce qui ressort du panorama de l’Insee, qui s’est penché sur le phénomène des start-up et notamment sur leurs différences avec les entreprises classiques en matière d’évolution d’emploi, de salaires et de difficultés d’embauche.
Les jeunes start-up emploient 1,5 million de salariés
Sans surprise, selon le panorama, les start-up sont majoritairement présentes en Île-de-France, suivie des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Pour les plus jeunes d’entre elles (moins de 8 ans), elles sont à 95 % des TPE. Leur chiffre d’affaires s’élève à 277 000 € en moyenne, dont 6 % provient de l’export. Elles emploient 1,5 million de salariés en équivalent temps plein. La part des femmes présentes dans l’ensemble des start-up restant inférieure en comparaison avec celle dans l’ensemble de la population active (40 % contre 48 %).
Pour consulter le panorama :
www.insee.fr
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The Camp recherche des porteurs de projet pour sa 5 édition du programme entrepreneurial Labster. Les jeunes retenus bénéficieront d’une semaine de formation gratuite pour développer leurs compétences et construire leur réseau professionnel.
Dès à présent et jusqu’au 10 janvier 2022, les jeunes porteurs de projet installés dans les Bouches-du-Rhône et âgés de 18 à 30 ans peuvent, quels que soient leur profil, candidater auprès de The Camp. En effet, le centre recrute des porteurs d’une idée à impact qui sont motivés et curieux, prêts à vivre et partager avec leurs pairs, et disponibles pour 5 jours en immersion à The Camp.
En pratique, ils devront fournir, outre un CV et une lettre de motivation, une vidéo de 5 minutes présentant leur idée.
Un programme intensif pour développer son projet
Les lauréats profiteront, du 7 au 11 février 2022, d’une semaine de formation intense autour de 10 ateliers pour développer leur projet, restauration et hébergement en chambre individuelle compris. Ils auront le privilège d’être accompagnés par des experts qui leur prodigueront méthodes, outils et conseils. Ils travailleront notamment sur l’identification de cibles cdivts et le prototypage de solution, s’exerceront à pitcher leur projet et rencontreront d’autres entrepreneurs.
Pour en savoir plus :
https://www.thecamp.fr/
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Pour sa 4 édition, le programme d’incubation Prevent2Care Lab recherche des start-up dans le domaine de la santé et de la prévention. Les candidates retenues bénéficieront d’un accompagnement gratuit de 9 mois.
Créé en 2018 à l’initiative de la Fondation Ramsay Santé rejointe par Pfizer Innovation France, le Prevent2Care Lab est un programme dédié à la prévention santé. Pour cette nouvelle édition, 14 start-up et 6 associations seront accompagnées dans deux lieux d’incubation (Paris et Lyon). Le programme récompensera également des projets portés par des associations locales via le Prevent2Care Tour, qui innovent dans leurs régions pour la prévention de la santé.
Candidatures jusqu’au 17 décembre
Le programme, qui s’étale sur 9 mois, comprend un diagnostic, des points individuels mensuels pour définir les objectifs à court et moyen termes, des formations collectives, l’accès à des experts (experts-comptables, conseils juridiques…), un accompagnement à la levée de fonds et la participation à certains évènements (demoday, ateliers de co-développement…). L’appel à candidatures est ouvert jusqu’au 17 décembre 2021. Les start-up intéressées peuvent déposer leur projet en ligne sur le site du programme :
www.prevent2carelab.co
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Le crowdfunding, ou financement participatif, peut être un outil de financement d’une création d’entreprise. Si, pour votre projet, vous souhaitez vous lancer dans une campagne de crowdfunding, Bpifrance a réalisé une fiche pratique pour vous guider.
Grâce à internet, il est aujourd’hui possible de solliciter les particuliers pour qu’ils participent au financement d’une entreprise via des plates-formes de crowdfunding qui collectent les fonds. Ce financement peut prendre la forme d’un don, d’un prêt ou d’une prise de participation au capital d’une entreprise, selon la formule choisie en fonction du projet et des besoins du créateur. Il permet de faire émerger des projets qui peinent à trouver des financements bancaires classiques et de tester l’appétence du public pour l’idée qui est lancée par le créateur. Mais ce type d’opération doit être bien préparée pour assurer son succès.
Atteindre le montant espéré
Pour accompagner les porteurs de projet qui souhaitent utiliser ce levier de financement, la banque d’investissement Bpifrance a publié une fiche pratique sur son site. Cette fiche retrace les actions à mettre en place pour atteindre le montant espéré. Elle donne des conseils sur les façons de vendre son projet, de mettre en œuvre son plan de communication ou encore d’alimenter la campagne en contenus et en continu, et sur les actions à mener pour stimuler sa communauté autour du projet.
Pour consulter la fiche pratique :
https://bpifrance-creation.fr
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