Beau comme un camion : un concepteur français de véhicules aménagés en tout genre

Surfant sur la vague du succès des food trucks, Beau comme un camion fournit aux créateurs de commerces ambulants des véhicules aménagés sur-mesure et homologués pour leur activité. Installés à Castelnaudary dans le Sud-Ouest, les deux créateurs, Nicolas Faelli et Robin Rouja, misent sur la qualité et l’accompagnement.

C’est parce que l’un des créateurs de Beau comme un camion, Nicolas, avait créé un food truck dans l’enceinte de son campus d’école d’ingénieur et avait rencontré de nombreuses difficultés pour trouver un véhicule aménagé, aux normes, dans des délais et à prix raisonnable que les deux créateurs se sont lancés. « Il y a en effet de nombreuses contraintes pour trouver un véhicule, explique Robin. L’équipement est souvent spécifique à l’activité, les normes à respecter sont très nombreuses et les contraintes techniques également. »

Beau comme un camion propose une solution clé en main pour lever ce frein chez les porteurs de projet : des véhicules sur-mesure, aux normes, livrés avec équipements prêts à travailler. Il peut s’agir de food trucks, camions de traiteurs, remorques de marchés, commerces sur roues en tous genres (coiffeurs ambulants, réparateurs de téléphones ambulants…). Les entrepreneurs accompagnent leurs cdivts de A à Z : dans la réflexion du projet (faisabilité technique, aspect financier…), la conception technique (plans 3D sur-mesure, réflexion d’ergonomie, choix des équipements…), l’aménagement sur-mesure réalisé à 100 % dans l’atelier de Castelnaudary et qui nécessite plusieurs compétences (électricité, menuiserie, plomberie, équipements cuisine pro), la personnalisation extérieure, le design et les éléments de communication sur-mesure.

« Même si nous souhaitons accélérer sur nos produits phare, notamment la remorque “Food truck”, nous voulons également élargir la gamme avec de nouveaux produits pour toucher de nouveaux cdivts. Des projets sont ainsi en cours pour des modules “container” sur des plages privées. »

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : comptez 16 900 € HT pour une remorque food truck de 3 mètres.
Un conseil : se lancer !
Un contact : Robin Rouja, contact@beau-comme-un-camion.fr

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Ethi’Kdo : la carte cadeau qui unit écologie et solidarité

Consommer autrement, offrir un cadeau porteur de valeurs, soutenir des projets associatifs, ce sont les missions que s’est fixé Ethi’Kdo, pour permettre à chacun de contribuer à un monde équitable à travers un acte citoyen. La start-up propose, en effet, une carte cadeau valable dans les enseignes de la consommation responsable, pour offrir dans l’univers du zéro déchet, du Made in France, du commerce équitable, du réemploi solidaire, de la mode éthique…

C’est parce que les cartes cadeaux multi-enseignes traditionnelles ne référençaient pas ou peu les acteurs de l’économie sociale et solidaire et de la consommation responsable, que Severin Prats a eu l’idée de créer Ethi’Kdo en 2019. « Nous avons lancé une coopérative regroupant les acteurs du commerce équitable, du Made in France, du réemploi solidaire… car ensemble nous pouvions proposer une carte cadeau ouvrant à tous les univers des chèques cadeaux traditionnels (jeux et jouets, cosmétiques, mode, high-tech, culture…) mais dans leur alternative la plus écologique et solidaire. Nous avons ajouté une touche solidaire en permettant de transformer directement les montants en dons à des associations d’intérêt général. Il s’agissait là aussi d’une nouveauté puisque aucune carte cadeau ne le proposait jusqu’à présent. »

La première étape a été de construire un réseau d’enseignes partenaires attractif. « Nous nous sommes rapprochés des principaux acteurs de l’écosystème comme Dream Act (la marketplace des achats responsables), Artisans du Monde (le leader du commerce équitable), Label-Emmaüs, Les Ateliers Croix Rouge ou encore la Fédération Envie. À notre lancement, nous référencions déjà plusieurs centaines de marques et enseignes pour plus d’un million de produits. »

L’autre enjeu était de développer un système de monnaie électronique qui permette à la fois de produire des cartes physiques et des cartes dématérialisées toutes deux valables en ligne et en boutiques physiques. « Il s’agissait d’un challenge intéressant car cela n’existait pas jusqu’à présent. Nous avons été soutenu par la BPI via la bourse French Tech et la ville de Paris via son budget participatif pour financer les investissements de départ. »

Aujourd’hui, Ethi’Kdo propose plus de 2 millions de produits avec un réseau de boutiques partenaires qui s’est rapidement développé dans toutes les régions de France, et même en Belgique. « Notre objectif maintenant est de nous faire connaître auprès des dirigeants d’entreprise et élus de CSE pour qu’en fin d’année, ils proposent à leurs salariés la carte cadeau Ethi’Kdo. »

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : en moins de 9 mois, Ethi’Kdo a déjà reversé plus de 300 000 € dans l’économie sociale et solidaire en France.
Un conseil : il faut se faire accompagner. Il peut être tentant de se lancer tout seul sans parler du projet par crainte de se faire prendre l’idée, mais c’est passer à côté d’excellents conseils et retours d’expérience enrichissants. Nous avons été accompagnés dès le démarrage par notre cabinet d’expertise comptable sur les sujets très complexes de flux financiers et cela nous a fait gagner énormément de temps, denrée très précieuse pour tout entrepreneur.se qui se lance !
Un contact : Severin Prats, hello@ethikdo.co

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Diapason : une application thérapeutique pour soulager les acouphènes

En France, plus de 8 millions de personnes souffrent d’acouphènes et près d’1,5 million développent des acouphènes chroniques sévères. Un ingénieur et deux enseignants-chercheurs de Centrale Supélec ont développé Diapason, un système de rééducation sur téléphone portable à destination des personnes souffrant d’acouphènes chroniques.

Les acouphènes chroniques sont un sifflement ou bourdonnement permanent qui n’a pas de cause extérieure, et qui peuvent apparaître suite à un dommage de l’oreille. Ils ont des conséquences fortes sur la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes (sommeil, travail, vie sociale, etc.). Diapason propose aux patient·e·s qui souffrent d’acouphènes chroniques, un accès simple et rapide à toutes les méthodes qui peuvent les aider à mieux vivre au quotidien avec leur pathologie : « Cela passe par des activités de rééducation que nous avons pu numériser aux côtés d’outils de suivi sur une unique plate-forme directement sur le smartphone du patient », détaille Lilian Delaveau, l’un des trois fondateurs.

C’est à travers des échanges successifs avec deux enseignants-chercheurs de Centrale Supélec, Catherine Soladié et Renaud Séguier, aujourd’hui associés de Lilian, que l’idée est née : « Il nous semblait à l’époque que les outils numériques personnels pourraient avoir un intérêt colossal pour les patients dans le maintien de la motivation, dans les possibilités de suivi et de thérapie qu’on pouvait imaginer rendre accessible sur un simple smarpthone. Tout cela nous a mené au sujet des acouphènes, un véritable cas d’école quand on voit la distance entre la souffrance des patients et la réalité bien maigre de leur prise en charge. Avec notre bagage d’ingénieur, on s’est dit : on peut faire quelque chose ! ».

Avec le soutien de Centrale Supélec, l’équipe intègre un incubateur et commence à travailler sur le sujet. Grâce au ministère de la Recherche, elle obtient un financement de leur R&D. Il leur faut ensuite plus de 6 mois pour trouver la stratégie qui leur permette de s’adresser correctement aux patients et au corps médical, et lancer l’activité en janvier 2019. Aujourd’hui, l’entreprise cherche à lever des fonds pour rendre l’outil davantage accessible en pharmacie, auprès des professionnels de santé et se développer à l’international.

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : 25 000 personnes ont déjà téléchargé l’application
Un conseil : la création d’entreprise est une aventure exceptionnelle mais elle nécessite de prendre des décisions importantes chaque matin, et d’en assumer les conséquences chaque soir, alors mieux vaut une sacrée dose de pragmatisme et se baser autant que possible sur des données réelles.
Un contact : Lilian Delaveau, https://fr.diapason-app.com/

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I Clean My Sea : une appli pour dépolluer la mer

Alors que la pollution plastique est un véritable fléau mondial et que les plans d’action de collecte des déchets en mer existants manquent d’efficacité, Aymeric Jouon, créateur de I Clean My Sea, a eu l’idée de proposer des services de détection et de collecte optimisée des déchets flottants, basés sur une stratégie participative.

De nombreux citoyens, partout dans le monde, ont l’impression d’assister, impuissants, à la pollution plastique qui envahit les océans. Plaisanciers et vacanciers qui partent se promener en mer ou sur les fleuves ne peuvent généralement que constater les dégâts. Pour ne pas se résoudre à rester les bras croisés en attendant que la situation empire, I Clean My Sea, fondée par un océanographe, a lancé une application mobile pour permettre à tous les citoyens de devenir acteurs de la collecte des déchets flottants en mer. Le concept est simple : il suffit de prendre une photo des déchets, l’appli les géolocalise et envoie les informations à The Collector, un navire spécialisé dans la collecte des déchets en mer (déjà actif au Pays basque).

« L’invasion des plastiques en mer est une réalité quotidienne pour l’usager de la mer que je suis, explique Aymeric. Mes compétences d’océanographe, mon expérience de la dépollution (responsable pendant 4 ans d’un navire de collecte des déchets en mer) me permettent de proposer aujourd’hui un plan d’action innovant et m’apportent la crédibilité nécessaire pour le déployer. L’aspect participatif est né du constat que les usagers de la mer se mobilisent de plus en plus pour endiguer la pollution plastique. Les nettoyages de plage et les opérations de sensibilisation se multipdivt. I Clean My Sea invite les usagers de la mer à poursuivre leur mobilisation par un geste simple : prendre des photos des déchets flottants ».

Malgré l’existence d’un marché de collecte des déchets flottants en France, convaincre que son business model pour collecter les plastiques en mer était viable n’a pas été simple. « La thématique de la dépollution est souvent perçue comme le rayon d’action des associations. Notre volonté d’inscrire nos actions dans l’économie de marché nous paraît indispensable pour pouvoir dupliquer nos dispositifs de lutte contre l’invasion des plastiques en mer à l’échelle internationale. »

L’entreprise souhaite, en effet, rapidement terminer le déploiement de son site pilote sur le Pays basque. Mais pense également à diffuser à l’international la disponibilité de son application. Une levée de fonds pour financer les développements et investissements nécessaires pour répondre aux appels d’offre devrait intervenir en 2021.

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : 253 kilos de plastique sont déversés chaque seconde dans les océans, selon l’UNESCO.
Un conseil : persévérez !
Un contact : Aymeric Jouon, contact@icleanmysea.com

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Covid-19 : une prime exceptionnelle pour les entrepreneurs des quartiers

Pour atténuer l’impact de la crise sanitaire sur les porteurs de projets issus des quartiers prioritaires, le gouvernement a récemment annoncé la mise en place d’une prime d’urgence exceptionnelle.

Une prime exceptionnelle de 1 500 € pour aider 5 000 entrepreneurs à garder le cap malgré la crise sanitaire : récemment dévoilée par Nadia Hai, ministre de la Ville, cette nouvelle enveloppe financière (dont le montant global s’élèvera donc à 7,5 M€) sera dédiée aux porteurs de projets installés dans les quartiers prioritaires de politique de la ville (QPV) et aura vocation à venir compléter les dispositifs de soutien déjà existants (fonds de solidarité, prêts d’honneur…). L’objectif étant d’offrir un appui supplémentaire à ces entrepreneurs qui se reposent, pour la très grande majorité d’entre eux, uniquement sur leurs ressources personnelles pour développer leur projet.


À noter : selon

une étude Bpifrance publiée en juin 2020

, 32 % des entrepreneurs implantés dans un quartier dit « prioritaire » rencontrent des difficultés d’accès aux services bancaires. Seuls 22 % des créateurs d’entreprise issus d’un QPV ont ainsi bénéficié d’un crédit bancaire pour financer leur projet, contre 29 % au niveau national.

Lancement d’un appel à manifestation d’intérêt

En pratique, pour s’assurer que la distribution de la nouvelle prime se déroule dans les meilleures conditions, le gouvernement a choisi de lancer un appel à manifestation d’intérêt ouvert aux réseaux d’accompagnement et de financement de la création d’entreprise. Quant aux conditions d’attribution de cette aide exceptionnelle (qui, selon les informations déjà communiquées, ne devrait s’adresser qu’aux entreprises sans salariés), des précisions sont encore à venir.

Pour en savoir plus et connaître les moyens complémentaires mobilisés par le gouvernement pour soutenir l’emploi dans les quartiers prioritaires, rendez-vous sur :

www.cohesion-territoires.gouv.fr

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Entrepreneuriat technologique : Initiative France et France Digitale unissent leurs forces

Pour développer encore davantage l’accompagnement des porteurs de projets du secteur numérique, les associations Initiative France et France Digitale ont récemment signé une convention de partenariat.

Accélérer la transformation numérique de l’économie française et favoriser l’émergence de jeunes entreprises travaillant sur des projets en div avec les nouvelles technologies : c’est l’objectif d’une nouvelle convention de partenariat, récemment signée par les associations

Initiative France

et

France Digitale

. Un rapprochement qui se traduira, en pratique, par la mise en place de plusieurs actions conjointes, ayant pour ambition de créer de nouvelles synergies et de renforcer encore davantage le soutien apporté aux entrepreneurs.

Une collaboration déployée à plusieurs niveaux

Concrètement, Initiative France sera ainsi amenée à identifier les porteurs de projets du numérique qui pourront bénéficier du programme French Tech Tremplin, soutenu par France Digitale et la French Tech Grand Paris, dont le but consiste à épauler des entrepreneurs en situation « fragile » (ressortissants des quartiers prioritaires, refugiés, bénéficiaires des minimas sociaux…).


Bon à savoir : les porteurs de projets participant au programme French Tech Tremplin seront également intégrés au parcours de financement et d’accompagnement de l’association Initiative France du territoire sur lequel ils créent leur entreprise.

De son côté, France Digitale mobilisera son réseau d’experts du numérique et de l’entrepreneuriat technologique pour aider les associations du réseau Initiative France à monter en compétences dans l’accompagnement des entrepreneurs issus de l’écosystème numérique.

Enfin, les experts de France Digitale seront également invités à s’engager, en tant que bénévoles au sein des associations Initiative France, pour participer aux comités qui octroient les prêts d’honneur, mais aussi pour intervenir comme « marraines ou parrains » aux côtés des porteurs de projets soutenus.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur :

www.initiative-france.fr

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Créateurs d’entreprise en 2018 : 61 % ont adopté le régime de micro-entrepreneur

Dans une récente publication statistique, l’Insee analyse le profil des créateurs d’entreprise ayant démarré leur activité au premier semestre 2018 en adoptant le statut de micro-entrepreneur.

En 2018, 420 000 créateurs d’entreprise ont choisi le régime de micro-entrepreneur pour lancer leur activité, l’équivalent de 61 % des créations d’entreprises enregistrées sur l’année : c’est ce qui ressort d’

une récente étude Insee Première

, portant sur les immatriculations de micro-entreprises au premier semestre 2018. Selon l’institut, 57 % des micro-entrepreneurs ayant démarré leur activité au cours de cette période se sont ainsi lancés à titre d’activité principale (soit 3 points de plus qu’en 2014), tandis que 43 % d’entre eux ont choisi de concrétiser leur projet sous forme d’activité de complément.


Précision : 63 % des micro-entrepreneurs en activité de complément déclarent qu’ils n’auraient pas créé d’entreprise sans ce régime, contre 48 % de ceux en activité principale.

Dans le détail, l’exercice en activité principale est le plus fréquent dans le secteur de la construction (74 %), suivi par les activités de services aux ménages (63 %) et le commerce (60 %). Le micro-entrepreneuriat sous forme d’activité de complément est, quant à lui, majoritaire dans les arts, spectacles et activités récréatives (56 %), l’enseignement (54 %), les transports (52 %) et la santé humaine et l’action sociale (51 %).

Les micro-entrepreneurs, une population de plus en plus jeune

Autre enseignement de l’étude : 38 % des micro-entrepreneurs immatriculés au premier semestre 2018 étaient des (anciens) salariés du secteur privé, 26 % des chômeurs, 13 % des étudiants ou scolaires (contre 6 % en 2014) et 5 % des agents de la fonction publique.


À noter : sur la période observée, 36 % des micro-entrepreneurs avaient moins de 30 ans au moment de concrétiser leur projet (contre 30 % en 2014) et 45 % étaient diplômés de l’enseignement supérieur (contre 41 % quatre ans auparavant).

Quant à la part des femmes parmi les nouveaux micro-entrepreneurs, l’Insee souligne qu’elle se situe toujours à 37 % : une valeur stable par rapport à 2014. Avec, toutefois, des clivages sectoriels très marqués : les créatrices étant, en effet, très présentes dans la santé humaine et l’action sociale (82 % des immatriculations enregistrées) et les services aux ménages (71 %), mais quasiment absentes de la construction (2 %) et des transports (6 %).

Internet et les réseaux sociaux au cœur de l’activité

Communiquer, rechercher des informations, gérer des formalités administratives, passer des commandes, envoyer des devis, explorer des nouveaux marchés… D’après les chiffres publiés par l’institut, pas moins de 86 % des micro-entrepreneurs se sont appuyés sur des services numériques, et notamment le web, lors du démarrage de leur activité.


Précision : 43 % des micro-entrepreneurs s’étant lancés au premier semestre 2018 déclarent qu’ils utilisent les réseaux sociaux pour leur travail (contre 31 % en 2014).

Enfin, un nouveau micro-entrepreneur sur six ayant démarré son activité au cours de la période observée travaille par l’intermédiaire d’une plateforme numérique de mise en relation : une démarche encore plus fréquente dans le secteur des transports, où elle concerne près de deux entrepreneurs sur trois.

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaire, rendez-vous sur :

www.insee.fr

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Un nouveau parcours d’accompagnement pour les créateurs d’entreprise franciliens

Proposé par le réseau d’incubateurs La Ruche et Pôle Emploi Île-de-France, le nouveau dispositif « Parcours Créateurs » s’adresse aux demandeurs d’emploi qui souhaitent lancer leur activité.

Renforcer l’employabilité et faire émerger de nouveaux projets au sein des territoires prioritaires : c’est l’objectif d’un

nouveau dispositif d’accompagnement

imaginé par le réseau d’incubateurs La Ruche et Pôle Emploi Île-de-France.

Baptisé « Parcours Créateurs », il s’adresse aux demandeurs d’emploi porteurs d’un projet de création d’activité (entreprise, association, travail indépendant) dans la région Île-de-France et aura pour ambition de venir compléter les différentes actions de soutien menées par les agences Pôle Emploi locales. L’objectif ? Donner aux (futurs) entrepreneurs les clés nécessaires pour transformer leurs idées en projets concrets, porteurs de sens et créateurs de valeur économique.

Un programme décliné en trois étapes

En pratique, le nouveau parcours d’accompagnement se composera de trois étapes successives : une première, d’abord, qui se déroulera entre novembre et décembre 2020, et qui se traduira par une dizaine d’ateliers organisés dans toute la région pour permettre aux participants de cadrer leurs projets. Une deuxième, ensuite, étalée sur une période de trois mois (janvier – mars 2021), qui prendra la forme d’un suivi personnalisé à distance, grâce à une plateforme en ligne. Une troisième, enfin, qui permettra aux participants d’échanger avec des acteurs de l’accompagnement et du financement dans le cadre d’une demi-journée de rencontres prévue entre mars et mai 2021.


Bon à savoir : au total, 200 demandeurs d’emploi seront accompagnés de novembre 2020 à mai 2021 grâce au dispositif « Parcours Créateurs ».

Les personnes intéressées par le nouveau parcours d’accompagnement peuvent d’ores et déjà déposer leur candidature directement en ligne,

via le formulaire dédié

.

Pour en savoir plus et connaître le détail des actions proposées, rendez-vous sur :

www.la-ruche.net/parcours-pole-emploi

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Exonération de CET : une prolongation pour les créateurs d’entreprise ?

Le projet de loi de finances pour 2021 prévoit d’étendre l’exonération temporaire de contribution économique territoriale (CET) dont peuvent bénéficier les créateurs d’entreprise.

Accélérer le redressement de l’économie française en favorisant la création d’entreprise et les investissements fonciers productifs : c’est l’objectif que contribue à atteindre

l’article 42 du projet de loi de finances pour 2021

qui prévoit une prolongation facultative de l’exonération de contribution économique territoriale (CET) en cas de création d’entreprise.

Rappelons que la contribution économique territoriale (CET) est un impôt qui est venu remplacer la taxe professionnelle sur les équipements et biens mobiliers. Elle est composée de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).


Précision : ce nouveau dispositif fiscal serait applicable aux créations d’entreprises intervenues à compter du 1er janvier 2021.

Une délibération préalable des collectivités territoriales

Dans le détail, le projet de loi prévoit notamment de prolonger de trois ans la durée au cours de laquelle les entreprises nouvellement créées pourraient bénéficier d’une exonération temporaire de CET.


Rappel : actuellement, les entrepreneurs bénéficient d’une exonération temporaire de CET pour l’année civile de la création de leur nouvelle activité (voire, sous certaines conditions, pour les deux années suivantes dans le cas d’une création sous le régime de la micro-entreprise).

En pratique, cette nouvelle exonération temporaire pourrait prendre effet à compter de l’année qui suit celle de la création de l’entreprise. Sous condition, toutefois, d’une délibération préalable de la collectivité territoriale concernée.

Mais attention, contrairement à d’autres avantages fiscaux, cette prolongation de l’exonération de CET ne serait pas accordée de façon automatique. En effet, les jeunes entreprises souhaitant en bénéficier devront en faire la demande (dans les délais prévus par l’article 1477 du CGI) auprès du service des impôts dont elles relèvent.


Art. 42, projet de loi de finances pour 2021

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Augmentation des créations d’entreprises au mois de septembre

Pour le cinquième mois consécutif, les créations d’entreprises affichent une hausse, avec une progression de +2,3 % entre août et septembre 2020, selon l’Insee.

La dynamique se confirme et se poursuit ! Selon l’Insee, pas moins de 83 825 créations d’entreprises ont été enregistrées en septembre 2020 en France, soit +2,3 % par rapport au mois d’août, tous types d’entreprises confondus. Selon l’institut, la hausse la plus forte concerne les activités d’enseignement, de santé et d’action sociale (+9,4 %), qui se positionnent avant les secteurs de la restauration (+5,1 %) et du soutien aux entreprises (+4,5 %).

+21,5 % sur les trois derniers mois

Sur la période juillet-août-septembre, les chiffres publiés par l’Insee témoignent également d’une forte augmentation du nombre cumulé de créations d’entreprises par rapport au même trimestre de l’année dernière : l’institut fait état d’une hausse de 21,5 %, tous types d’entreprises confondus (dont +23,7 % pour les entreprises individuelles et +15,2 % pour les entreprises sous forme sociétaire).

+4,3 % sur les 12 derniers mois

C’est également une hausse que l’on observe sur les 12 derniers mois, avec une augmentation de +4,3 % par rapport aux 12 mois précédents, et ce malgré une évolution plutôt contrastée selon les différents types d’entreprises. Dans le détail, l’Insee constate, en effet, une augmentation notable des créations d’entreprises individuelles (+6,8 %), qui se voit toutefois atténuée par une baisse du côté des créations de sociétés (-2,2 %).

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur :

www.insee.fr

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