Refectio donne un coup de jeune aux vieux meubles de famille

Pour encourager les Français à consommer le mobilier autrement, et à arrêter d’acheter du mobilier « jetable », Vincent Marsaudon a eu l’idée de créer Refectio, une plate-forme digitale dédiée au relooking de meuble. Elle permet aux particuliers souhaitant restaurer leur meuble de trouver facilement un artisan capable de leur donner une seconde vie ou des tutos pour qu’ils puissent eux-mêmes le relooker.

En 2019, alors que ses grands-parents sont placés en Ehpad, la famille de Vincent doit déménager leur maison : « Nous nous sommes posé la question de savoir ce que nous allions faire de leurs vieux meubles. Difficile de les vendre, ou même de les garder en l’état. Et d’une manière générale, je me suis demandé ce que deviennent les meubles issus des maisons de nos parents ou grands-parents. Je découvre avec tristesse qu’en France, nous jetons encore trop de meubles chaque année. Après avoir finalisé mon étude de marché, je me lance, et décide de créer Refectio pour aider les personnes ayant vécu la même situation que moi à relooker leurs meubles au lieu de les jeter. »

L’activité démarre en mars 2020, quelques jours avant le premier confinement ! Une première campagne de crowdfunding sur Ulule permet de récolter des fonds pour financer le site internet, la future plate-forme de mise en relation. « C’était difficile de se mettre à nu, de parler du projet et d’aller chercher des fonds. Mais j’ai reçu de supers commentaires et des encouragements. » Le site sort finalement en septembre dernier. L’entreprise est depuis incubée à Paris : « Nous commençons à avoir un flux constant d’annonces, entre 3-5 par semaine, et des artisans de plus en plus intéressés par le service. À court terme, je souhaite continuer à développer l’activité sur le site internet et atteindre un trafic plus important.

À plus long terme, je pense proposer une offre plus étendue, notamment aux personnes qui ne souhaitent pas conserver leurs meubles. J’aimerai pouvoir reprendre leurs meubles, et les vendre à d’autres particuliers. L’objectif étant de devenir le zéro déchet du mobilier ! »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 1,7 million, c’est le nombre de tonnes de meubles jetés chaque année en France.Un conseil : je pense que la préparation est indispensable pour se lancer. Aussi bien préparation en termes de planning de développement, mais aussi et surtout une préparation mentale ! C’est extrêmement difficile de se lancer, et encore plus difficile de continuer pendant les périodes de flottement, où il ne se passe pas grand-chose.Un contact : Vincent Marsaudon, https://refectio.fr

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Légère augmentation des créations d’entreprises au mois de novembre

Résilientes malgré le contexte incertain, les créations d’entreprises ont continué d’augmenter légèrement en novembre 2020, avec une hausse de +0,9 % par rapport au mois précédent.

Si les effets du deuxième confinement ont lourdement pesé sur de nombreux secteurs économiques, l’envie d’entreprendre, elle, ne tarit pas ! C’est du moins ce qui ressort des dernières statistiques publiées par l’Insee. Selon l’institut, pas moins de 84 295 créations d’entreprises ont ainsi été enregistrées en novembre 2020 en France, soit +0,9 % par rapport au mois d’octobre, tous types d’entreprises confondus. Les hausses les plus significatives concernant, en l’occurrence, les activités de construction (+16,5 %, particulièrement pour les travaux d’installation électrique dans les locaux) ainsi que les activités d’information et de communication (+7,6 %).

+19 % sur les 3 derniers mois

Sur la période septembre-octobre-novembre, les chiffres publiés par l’Insee témoignent, une fois de plus, d’une augmentation sensible du nombre cumulé de créations d’entreprises par rapport au même trimestre de l’année dernière : l’institut fait ainsi état d’une hausse de 19 %, tous types d’entreprises confondus (dont +21,9 % pour les entreprises individuelles et +10,4 % pour les sociétés).


Précision : de nouveau, c’est le secteur « transports et entreposage » et, plus précisément, les activités de poste et de courrier qui, du fait du développement des services de livraison à domicile, contribuent le plus à cette hausse constatée.

+4,5 % sur les 12 derniers mois

C’est également une évolution dynamique que l’on observe sur les 12 derniers mois, avec une augmentation de +4,5 % par rapport aux 12 mois précédents. Et ce, malgré une évolution assez contrastée selon les différents types d’entreprises. Dans le détail, l’Insee constate ainsi une augmentation notable des créations d’entreprises individuelles (+7,4 %), qui se voit toutefois atténuée par une baisse du côté des créations de sociétés (-3,2 %).

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur :

www.insee.fr

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Koa Koa : des kits pour fabriquer ses propres jouets

Koa Koa propose des kits DIY (« Do It Yourself », c’est-à-dire Faites-le vous-même) pour les enfants de 6 à 10 ans qui peuvent ainsi construire leurs propres jouets et découvrir la mécanique et les sciences. Un concept qui sort des sentiers battus, imaginé par Kim Goldstein, sa fondatrice.

Construire une torche pour découvrir l’électricité, une sonnette de porte à manivelle pour s’amuser avec les engrenages, des lunettes pour expérimenter la vision animale… voici ce que propose Koa Koa. « Chaque kit est une invitation à percer le mystère des objets, à découvrir les mécanismes habituellement cachés dans des boîtes noires scellées, explique Kim Goldstein, la fondatrice. L’idée est aussi de faire comprendre aux enfants qu’ils peuvent fabriquer ce dont ils ont besoin au lieu de systématiquement consommer. »

Si les produits véhiculent l’esprit d’invention, le design est aussi au cœur du projet pour concevoir des objets uniques, entre art et sciences. Tous les kits sont fabriqués dans l’Union Européenne et assemblés en ESAT (centre pour travailleurs en situation de handicap) en Normandie. « Cette idée est née après avoir eu mes enfants. J’ai arpenté les rayons de jouets et j’étais surprise par l’offre : beaucoup de plastique, des jouets qui induisent un comportement « passif » chez l’enfant, des jeux très genrés, et à côté de ça, des jouets de designers plus qualitatifs mais hors de prix. Ayant passé du temps aux USA où l’apprentissage tangible et interactif à destination des enfants est très développé, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire en France dans ce domaine. »

L’essor du mouvement « maker » (mouvement citoyen né aux USA qui encourage le fait de fabriquer pour lutter contre les excès de la consommation comme l’obsolescence programmée ou la pollution) lui donne de l’inspiration. Et c’est en rencontrant Oscar Diaz, un designer industriel basé à Londres, que l’idée se concrétise : « Il m’a proposé des activités plus complexes que ce que j’imaginais au départ, mais aussi plus originales. J’ai décidé de suivre son intuition, qui nous a permis de nous distinguer de l’offre existante. »

Le plus difficile va être de trouver des partenaires qui produisent au bon prix, soient fiables, disposent des capacités de production, et comprennent le niveau d’exigence.

Aujourd’hui, l’entreprise tourne bien, les ventes à l’international dépassent même les ventes en France. Kim Goldstein compte bien continuer à étoffer la gamme, explorer de nouveaux thèmes, et atteindre une nouvelle tranche d’âge.

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : le kit est vendu 29,90 €Un conseil : l’entreprise ne doit pas rester statique. Il faut constamment se remettre en question, chercher à améliorer son offre, itérer, explorer de nouveaux territoires, tester de nouvelles manières de faire. Même si on se trompe. Les erreurs sont des opportunités, des sources d’apprentissage sans pareil !Un contact : Kim Goldstein, https://koakoa.fr/

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Salon des Entrepreneurs Nantes : une édition 2020 à revivre en ligne

La 13 édition du Salon des Entrepreneurs Nantes s’est tenue en novembre dernier dans un format 100 % numérique. Les moments forts de l’évènement sont désormais accessibles en replay.

Face aux contraintes imposées par la situation sanitaire, le Salon des Entrepreneurs Nantes Pays de la Loire s’est tenu, cette année, sous une forme inédite. Entièrement dématérialisé, l’évènement était, en effet, accessible aux participants par le seul biais de son site internet.

Un format novateur, donc, pour cette 13e édition de la manifestation entrepreneuriale nantaise, placée sous le signe de deux notions plus que jamais d’actualité : l’importance du réseau et de l’entraide.

De nombreux contenus accessibles gratuitement en ligne

Pour celles et ceux qui n’auraient pas eu la possibilité de suivre la manifestation en direct, le portail numérique du Salon des Entrepreneurs propose désormais une sélection de contenus vidéo, accessibles en replay.

En consultant la page dédiée à cet effet

, les internautes intéressés par des thématiques en div avec l’écosystème entrepreneurial peuvent ainsi accéder à de nombreux contenus enrichissants. Grâce aux filtres proposés sur le site, ils ont ensuite la possibilité d’orienter leurs recherches pour cibler, par exemple, une thématique (création d’entreprise, digital, financement…), un organisme partenaire ou encore un format (workshop, conférence, talk) précis.


Bon à savoir : pour consulter les différentes ressources en ligne et visionner les contenus de son choix, il suffit de se connecter à son compte en ligne ou, le cas échéant, de s’inscrire gratuitement

grâce au formulaire dédié à cet effet

.

Autant de ressources utiles pour faire le plein d’informations, de conseils et d’expertises… en attendant la prochaine édition de l’évènement,

qui se dévoilera alors sous une nouvelle identité

. Avec une promesse d’ores et déjà formulée : celle d’offrir une expérience toujours plus riche, plus immersive et plus connectée.

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Entrepreneuriat et quartiers prioritaires : Initiative France renforce son action

Le réseau associatif Initiative France a été choisi par le ministère de la Ville pour distribuer une prime exceptionnelle à 1 100 entrepreneurs issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville.

Limiter les effets néfastes de la crise sanitaire et redonner confiance aux entrepreneurs ayant choisi de créer leur activité dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV) : c’est l’objectif d’une prime exceptionnelle octroyée par la Direction générale des collectivités locales (DGCL) et l’Agence nationale de la Cohésion des territoires (ANCT) au nom du ministère de la Ville.

Engagé de longue date dans l’accompagnement des porteurs de projets issus des QPV, le réseau associatif Initiative France aura, à ce titre, pour mission d’identifier 1 100 entrepreneurs pouvant bénéficier de cet appui financier attribué par l’État.

Une enveloppe de 1 500 € par projet soutenu

En pratique, après une analyse de situation effectuée par les associations du réseau d’Initiative France, chaque projet entrepreneurial sélectionné se verra ainsi attribuer une prime exceptionnelle d’un montant de 1 500 €. Cette aide financière – qui viendra compléter les dispositifs d’urgence déjà mis en place au profit des entreprises en difficulté – sera alors versée dès la fin de l’année 2020 et jusqu’au 1er trimestre 2021.


Précision : si cette prime exceptionnelle de 1 500 € devrait, en priorité, bénéficier aux entreprises déjà soutenues par Initiative France, elle pourra également être sollicitée par d’autres porteurs de projets remplissant les critères d’attribution et intéressés par l’accompagnement du réseau.

Enfin, avec le soutien de l’État, des collectivités territoriales et de Bpifrance, Initiative France mènera, en 2021, une série d’actions ciblées. L’ambition ? Faciliter l’accès à la création d’entreprise en renforçant l’accompagnement des futurs entrepreneurs issus des QPV pour leur permettre d’obtenir les financements nécessaires à la réalisation de leur projet.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur :

www.initiative-france.fr

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Accélération significative des créations d’entreprises au 3 trimestre 2020

L’Observatoire Bpifrance fait état d’une hausse sensible du nombre de créations d’entreprises enregistrées au 3 trimestre 2020 en France : +22 % par rapport à la même période en 2019.

Après un 2e trimestre marqué par le choc économique de la crise sanitaire (-18 % par rapport au 2e trimestre 2019), le 3e trimestre 2020 a clairement inversé la tendance : +22 % sur trois mois, c’est l’augmentation significative constatée par l’Observatoire Bpifrance après avoir comparé le nombre de créations d’entreprises enregistrées en France sur la période juillet-août-septembre 2020 avec les données relevées sur la même période en 2019.

Dans le détail, pas moins de 229 018 nouvelles entreprises ont ainsi vu le jour au 3e trimestre de cette année (contre 188 491 un an auparavant), portant le nombre de créations enregistrées depuis janvier 2020 à 599 885 (contre 600 939 pour les 9 premiers mois de 2019).

Une hausse dans tous les secteurs et dans toutes les régions

Quant aux tendances sectorielles, l’Observatoire Bpifrance précise que tous les secteurs d’activité ont été concernés par la progression constatée au 3e trimestre 2020. Selon les chiffres dévoilés, certains secteurs « moteurs » (le transport et l’entreposage, l’immobilier, le commerce ainsi que la réparation automobile) affichent même une croissance supérieure aux +22 % constatés au niveau national.

Autre enseignement : toutes les régions de France ont connu une accélération du nombre de créations d’entreprises au 3e trimestre 2020. Une évolution dynamique dont la Réunion (+36,3 %), la Guadeloupe (+28,2 %), l’Île-de-France (+25,6 %), le Grand Est (+24,5 %), la Normandie (+24,2 %), la Bourgogne-Franche-Comté (+23,8 %) ainsi que la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (+22,4 %) ont été les locomotives, avec une croissance supérieure à la moyenne nationale.


Précision : même la plus faible hausse (+11 % pour la Martinique) témoigne d’une accélération significative des créations d’entreprises sur la période observée.

Pour en savoir plus et consulter les données complémentaires publiées par l’Observatoire Bpifrance, rendez-vous sur :

www.bpifrance-creation.fr

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Des webinaires autour de la création d’entreprise disponibles en replay

Jusqu’au 31 décembre 2020, une vingtaine de webinaires thématiques, proposés par les CCI franciliennes, peuvent être visionnés gratuitement via le site web des chambres consulaires.

Pour maintenir leur présence auprès des créateurs d’entreprise malgré le contexte sanitaire, les CCI francidivnes avaient organisé, lors du premier confinement, une série de webinaires thématiques, baptisés « J’entreprends à la maison avec ma CCI ».

Bonne nouvelle pour les porteurs de projets souhaitant continuer à se former pour mettre toutes les chances de réussite de leur côté : jusqu’au 31 décembre 2020, ces rendez-vous numériques peuvent être visionnés en replay,

via le site web de la CCI Paris Île-de-France

.

Une offre de formation gratuite et accessible à tous

Au programme : une vingtaine de rendez-vous, gratuits et ouverts à tous, abordant des sujets variés en div avec la création d’entreprise. Franchir les étapes incontournables, savoir bien s’entourer pour réussir son projet, concevoir un business model adapté, estimer ses besoins financiers, utiliser les outils digitaux pour construire son projet : voilà quelques enjeux, parmi d’autres, qui ont été décryptés par les conseillers CCI au fil des séances pour répondre aux interrogations des (futurs) entrepreneurs.


Bon à savoir : en complément des modules pouvant intéresser l’ensemble des porteurs de projets, indépendamment du secteur d’activité ou du modèle économique choisi, l’offre de contenus comprend également 5 webinaires tout particulièrement dédiés aux fondateurs de start-up.

Pour consulter la liste des webinaires disponibles en replay et visionner les contenus de votre choix, rendez-vous avant fin décembre sur :

www.entreprises.cci-paris-idf.fr

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Édition 2021 du concours d’innovation i-Lab : l’appel à projets est lancé !

Fruit d’un partenariat entre Bpifrance et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le dispositif i-Lab vise à soutenir des projets à forte intensité technologique.

Détecter des projets de création d’entreprise dans le domaine des technologies innovantes et soutenir les meilleurs d’entre eux grâce à une aide financière et un accompagnement adapté : c’est l’objectif du concours d’innovation i-Lab, qui vise à encourager l’esprit d’entreprendre dans la « deep tech ».


Précision : le terme « deep tech » désigne l’écosystème de jeunes entreprises proposant des produits et/ou services basés sur des techniques novatrices et des innovations de rupture.

Organisé par le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation avec l’appui de Bpifrance, le concours i-Lab est financé par le

Programme d’investissement d’avenir

. Il s’adresse à toute personne physique ayant créé son entreprise depuis moins de deux ans ou travaillant sur un projet de création d’entreprise intégrant des technologies innovantes sur le territoire français.

Jusqu’à 600 000 € par projet soutenu

Études de marché et de faisabilité, recherche de partenaires, expérimentation de produits et de procédés, réalisation et mise au point de prototypes, création de maquettes ou de pilotes… Autant de dépenses, souvent conséquentes, pouvant être éligibles à une prise en charge par le dispositif i-Lab.

Les lauréats sélectionnés pourront ainsi compter sur une aide financière importante, dont le montant pourra s’élever jusqu’à 600 000 € par projet.


Bon à savoir : la subvention accordée dans le cadre du dispositif i-Lab pourra financer jusqu’à 60 % de l’assiette des dépenses R&D éligibles et sera versée de façon échelonnée à la jeune entreprise soutenue.

Les candidatures pour cette 23e édition du concours i-Lab sont ouvertes jusqu’au mardi 2 février 2021 à midi. L’évaluation des projets présentés s’appuiera non seulement sur l’analyse de leur dimension humaine et technologique, mais prendra également en compte des critères complémentaires tels que la viabilité économique ou encore le potentiel de développement du produit ou du service proposé.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur :

www.bpifrance.fr

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Entrepreneuriat féminin : l’Europe en avance, la France en retard

Selon la 4 édition du Mastercard Index of Women Entrepreneurs, cinq pays européens se positionnent actuellement dans le top 10 du classement mondial de l’avancement des femmes dans le monde des affaires.

Bien que fortement impactée par la crise du Covid-19, l’Europe remonte pourtant dans le classement mondial des pays en matière de soutien à l’entrepreneuriat féminin : c’est le constat soulevé par

l’édition 2020 du Mastercard Index of Women Entrepreneurs (MIWE)

, qui passe au crible les progrès des femmes entrepreneures dans 58 économies du monde.


Bon à savoir : l’analyse du MIWE se base sur 12 critères et 25 sous-indicateurs, tels que l’avancement de la place des femmes dans la hiérarchie de l’entreprise, le pourcentage de femmes entrepreneures par pays, l’accès aux financements ou encore la mise en place de mesures spécifiques visant à favoriser l’entrepreneuriat féminin.

Si Israël et les États-Unis briguent respectivement la 1re et la 2e place du classement, pas moins de cinq pays européens (la Suisse, la Pologne, le Royaume-Uni, la Suède et l’Espagne) se positionnent dans le top 10 mondial, contre seulement trois en 2019. Une évolution qui, toutefois, ne profite guère à la France : classée 19e en 2019, elle progresse seulement d’une place en 2020 pour occuper aujourd’hui la 18e position à l’échelle mondiale. Des progrès importants restent donc à faire.

La crise sanitaire a frappé plus durement les entrepreneures

Autre constat : les femmes entrepreneures ont été plus lourdement affectées par l’épidémie du Covid-19 que leurs homologues masculins. En effet,

comme le rappelle l’indice MIWE en s’appuyant sur une récente étude menée par le Centre du commerce international

, 64 % des entreprises détenues par des femmes ont été fortement touchées par la crise, contre 52 % des entreprises gérées par des hommes.

Un tiers des femmes entrepreneures estiment, en effet, avoir dû accorder plus de temps à leur sphère privée pendant la crise sanitaire, délaissant ainsi leurs activités professionnelles. Sans compter que les femmes sont généralement sur-représentées dans les secteurs les plus impactés par la crise, tels que la restauration, le tourisme ou encore les services à la personne.

Voilà qui met en évidence des inégalités importantes et, par conséquent, démontre la nécessité de poursuivre le déploiement de politiques publiques axées sur l’égalité femmes-hommes, y compris dans le monde du travail.

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Peeble Event Solutions : une caméra 3D pour mesurer les flux de foule

Suite à la pandémie de Covid-19, les lieux accueillant du public tels que les aéroports, les gares ou les sites industriels et commerciaux, doivent limiter l’accès à leurs locaux et donc déterminer le nombre de personnes en temps réel pour allouer suffisamment de ressources humaines en sécurité. Peeble Event Solutions propose la Smartcam 3D, une solution vidéo mesurant les flux entrées-sorties et le taux d’occupation en temps réel.

Peeble Event Solutions s’est spécialisée dans les solutions digitales pour les entreprises. Pour Olivier Gippet, créateur de la start-up, « l’un pilier de la transformation digitale est de savoir coupler un capteur (un objet connecté) pour remonter des données dans un serveur et de faire tourner une intelligence pour, non seulement soustraire la tâche laborieuse à l’humain, mais surtout de pousser les capacités de réflexions que permettent toutes ces données en les analysant. Cette approche s’applique, entre autre, au comptage 3D stéréoscopique. » C’est la dernière invention proposée par Peeble : la Smartcam 3D. « Son concept est d’utiliser de l’analyse d’image haute fiabilité rendue disponible avec les technologies d’aujourd’hui avec les capacités de calcul de l’informatique afin de faire digérer un grand nombre de données très fiables par un serveur qui, par ses calculs, établit des rapports sur des indicateurs clés (audience, zoning, parcours) et recommande des améliorations à l’homme qui l’exploite, que ce soit un service sécurité, une direction informatique, un service marketing d’un lieu, d’une entreprise, d’un commerce. »

Bien utile dans le contexte sanitaire actuel, même si comme le précise Olivier, « il n’a pas rendu le besoin nouveau, il a simplement mis un coup de projecteur sur le besoin de respecter une jauge et donc de généraliser son usage. Une fois la crise sanitaire passée, le besoin perdurera car son intérêt est aussi sécuritaire, marketing, opérationnel. »

L’entreprise a dû affiner sa technologie pour la rendre la plus fiable possible afin d’assurer le comptage, et la plus fine pour permettre une distinction de gabarit, anticiper les erreurs potentielles comme des objets, des caddies, des animaux, du personnel et non des cdivts… et ensuite comprendre les indicateurs qui intéressent les exploitants : l’analyse démographique selon les gabarits, les horaires, les flux…

Aujourd’hui, l’entreprise continue d’innover avec toujours pour objectif de rendre les tâches pénibles plus simples pour les entreprises. « Très souvent cela permet d’ouvrir d’autres perspectives d’utilisations, d’autres usages. La 5G, par exemple, permet de déployer un grand nombre de capteurs, d’objets connectés qui permettront de remonter des informations qui ne sont pas dans notre radar intellectuel mais pourraient permettre d’améliorer le confort, l’expérience d’un cdivt ou d’un usager dans les transports, les hôpitaux, les hypermarchés par exemple. »

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : la technologie Smartcam 3D garantit une fiabilité à 98 %.
Un conseil : il ne faut pas être en retard, ni surtout trop en avance, les deux sont dévastateurs. Garder la vision, mais bien rester les pieds sur terre.
Un contact : Olivier Gippet, https://www.peeble.fr/

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