Créatrices d’Avenir : les candidatures pour l’édition 2018 sont ouvertes !

Lancé en 2011 par le réseau associatif Initiative Île-de-France, le concours Créatrices d’Avenir a pour objectif de valoriser des projets innovants, développés par des femmes entrepreneures.

Sensibiliser les femmes à la création d’entreprise, les accompagner dans leurs projets, leur faire prendre la parole dans les médias et promouvoir la diversité entrepreneuriale : organisé par le réseau associatif Initiative Île-de-France, le concours Créatrices d’Avenir tend à valoriser des projets audacieux, innovants et solidaires en leur apportant un soutien à la fois financier et opérationnel.

Une dotation globale de 60 000 €

Lancé pour la première fois en 2011, le dispositif s’adresse à toute femme ayant créé ou repris une entreprise (ou une association) située en Île-de-France et dont au moins 50 % des parts (ou des voix, s’il s’agit d’une association) sont détenues par une ou plusieurs femmes. Par ailleurs, pour cette édition 2018 du concours, les statuts doivent avoir été déposés avant le 30 septembre 2018 (dans le cas d’une entreprise individuelle, la demande d’immatriculation doit avoir été faite avant cette même date).

Selon les organisateurs, la dotation globale s’élève cette année à 60 000 €, dont 30 000 € en numéraire et 30 000 € en prestations d’accompagnement délivrées par les différents partenaires du concours, tels que la CCI Paris Île-de-France, l’Institut du Mentorat Entrepreneurial, Air France ou encore le réseau entrepreneurial ME93.

Les candidatures pour cette nouvelle édition du concours Créatrices d’Avenir sont ouvertes jusqu’au 30 septembre 2018. 80 nominées seront sélectionnées le 22 octobre, parmi lesquelles le jury désignera ensuite 15 finalistes, avant de choisir les lauréates de cette année le 22 novembre prochain. La cérémonie de remise des trophées aura lieu, quant à elle, au cours du mois de décembre.

Pour en savoir plus, rendez-vous dès à présent sur : www.creatricesdavenir.com

© Les Echos Publishing 2017

Créateurs d’entreprise : l’Insee distingue 7 profils-types différents

Dans une récente publication, l’Insee analyse les typologies d’entrepreneurs ayant lancé leur activité en 2014. Selon l’institut, pas moins de 7 profils-types différents peuvent ainsi être distingués.

Qui sont les créateurs d’entreprise français ? Quels sont les points communs que l’on peut distinguer au niveau de leurs profils et de leurs situations respectives ? Quelles sont les motivations qui les poussent à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale ? Une récente publication Insee Première, intitulée « Les créateurs d’entreprises : la frontière entre salariat et entrepreneuriat s’atténue », tend à y apporter des éléments de réponse.

4 grandes catégories, 7 profils-types

Au vu de la population globale des créateurs d’entreprise ayant lancé leur activité en 2014, l’institut distingue pas moins de 7 profils-types aux caractéristiques différentes, pouvant néanmoins être regroupés en 4 grandes catégories :

  •  les jeunes diplômés qui entrent sur le marché du travail ;

  •  les entrepreneurs en quête d’une activité de complément ;

  •  les entrepreneurs voulant créer leur propre emploi ;

  •  les créateurs plus expérimentés.

    Représentant 8 % des créateurs d’entreprise, certains jeunes diplômés (dont plus de la moitié dispose d’une formation de niveau bac+3 ou plus) font leur entrée sur le marché du travail en lançant leur propre activité, et ce majoritairement sous le régime de l’auto-entrepreneuriat (54 %). Dans les faits, la création d’entreprise représente, pour eux, une alternative au salariat.

    Les créateurs appartenant à la deuxième catégorie – la recherche d’une activité et d’un revenu de complément – se divisent, quant à eux, en plusieurs typologies : les salariés en activité de complément (19 % des créateurs), les retraités (4 %) et les créatrices de l’enseignement et de la santé (8 %), profil particulièrement féminisé. Une fois de plus, c’est le régime de l’auto-entrepreneuriat qui s’avère fortement plébiscité et pour cause, puisqu’il permet de lancer facilement une activité d’appoint dans un cadre légal simplifié.

    La catégorie des entrepreneurs voulant créer leur propre emploi accueille, quant à elle, à la fois les chômeurs (27 %) et les créateurs éloignés de l’emploi (13 %). Contrairement aux 2 catégories précédentes, ces profils préfèrent opter pour une entreprise classique (33 % sous forme sociétaire et 28 % sous forme d’entreprise individuelle). Par ailleurs, 37 % d’entre eux ont bénéficié de l’appui d’une structure dédiée et/ou d’une formation adaptée (40 %) pour concrétiser leur projet.

    Enfin, la 4e catégorie identifiée par l’Insee est celle des entrepreneurs chevronnés (21 %), disposant déjà d’une expérience dans le domaine de la création ou de la direction d’entreprise (anciens travailleurs indépendants ou chefs d’entreprise). Assez peu accompagnés dans leurs démarches, ils se lancent, quant à eux, avec des moyens souvent plus importants, créent majoritairement des sociétés (78 %), et semblent associés à de plus fortes perspectives de croissance et d’emploi (25 % d’entre eux comptent embaucher à l’avenir : 3 fois plus que les autres profils).

    Pour en savoir plus et consulter des chiffres complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr

    © Les Echos Publishing 2017

    Nouvelle-Aquitaine : un nouveau cluster pour accompagner l’innovation

    Futur centre de recherche public-privé, le « Cluster ruralité » sera mis en place d’ici fin 2018. Pour la région Nouvelle-Aquitaine, il s’agit de favoriser l’émergence de projets expérimentaux innovants.

    Générer des projets expérimentaux et accompagner les porteurs de projets sur les territoires ruraux : à travers la mise en place prochaine d’un nouveau centre de recherche et développement, baptisé « Cluster ruralité », la région Nouvelle-Aquitaine souhaite réaffirmer et consolider son engagement aux côtés de l’écosystème innovant local.

    Susciter une nouvelle dynamique de coopérations

    Fruit d’un partenariat public-privé (associant notamment la région, les départements ainsi que des entreprises privées), le futur cluster sera, en effet, chargé de mener plusieurs missions de front : en plus du soutien apporté aux porteurs de projets travaillant sur des thématiques phares telles que l’accès aux services publics, la mobilité ou encore la santé, il aura ainsi pour mission de formaliser un état des lieux de la ruralité en Nouvelle-Aquitaine et ailleurs.

    Identifier à la fois le potentiel d’innovation et les faiblesses socio-économiques des espaces ruraux, développer les capacités de mise en réseau des différents acteurs des territoires, fournir un cadre de réflexion et d’action permettant aux partenaires de mener des investissements stratégiques en faveur de la cohésion sociale et territoriale… Selon la région Nouvelle-Aquitaine, le nouveau dispositif – qui devrait voir le jour d’ici fin 2018 – devrait ainsi permettre d’insuffler une nouvelle dynamique de coopérations et de connexions au sein des territoires ruraux.

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.nouvelle-aquitaine.fr

    © Les Echos Publishing 2017

    CleanCup, pour gérer les gobelets dans les campus, entreprises et collectivités

    Supprimer les gobelets jetables ? C’est non seulement écologique, mais du point de vue utilisateur, c’est aussi plus agréable de prendre un verre réutilisable : fini la vaisselle sale qui traîne, les poubelles qui débordent, les doigts brûlés par les boissons chaudes… C’est l’idée développée par Eléonore Blondeau, avec son concept CleanCup.

    CleanCup est une solution clé en main qui propose des verres réutilisables pour les lieux accueillant plus de 100 personnes comme des campus, des entreprises, ou encore des collectivités. La machine développée par l’entreprise, distribue, collecte et nettoie automatiquement sur place des verres réutilisables. L’utilisateur paie 1 € de caution, récupère un verre propre, peut boire de l’eau à la machine ou l’utiliser comme un mug à la machine à café. Quand il n’en a plus besoin, il le remet dans la machine et récupère sa caution. En complément, plusieurs services sont proposés, notamment une maintenance personnalisée (la machine est connectée), mais aussi des animations pour sensibiliser les collaborateurs à la RSE ou à l’économie circulaire.

    L’idée est venue à Éléonore Blondeau, étudiante à l’EM Lyon Business School, en 2015 : « j’ai constaté à la cafétéria de l’école, qu’une grande quantité de gobelets plastiques étaient jetés chaque jour par les étudiants, qui n’hésitaient pas à en prendre un nouveau chaque fois qu’ils voulaient se désaltérer ! »

    Fin 2015, elle décide donc de travailler sur un concept pour supprimer l’utilisation des gobelets jetables : « À l’époque, pour développer ce type de machine, il n’y avait aucune aide ni de lieu spécifique pour accompagner les start-up de type industriel. Il a fallu aller à la rencontre d’industriels via mon réseau… »

    Créée en 2016, l’entreprise est depuis en pleine progression : « cette année, ce sont nos premières grosses installations, par exemple à la SNCF. Notre carnet de commandes est fourni, et notre plus gros challenge va donc être de réussir à s’organiser et d’avoir les capacités de production pour répondre à la demande ! »

    Fiche de l’entreprise

    Un conseil : il faut être préparé les 2 premières années à y passer ses jours et ses week-ends, et pour que cela marche mieux, il faut donc un projet qui vous passionne !
    Un chiffre : 50 milliards, c’est le nombre de gobelets jetables utilisés chaque année en Europe et que nous voulons éliminer !
    Un contact :

    www.clean-cup.com

    , contact@clean-cup.com

    © Les Echos Publishing 2017

    Les pré-inscriptions pour le Prix de l’Entrepreneur 2018 sont ouvertes !

    Organisée par la communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise (GPS&O), l’édition 2018 du Prix de l’Entrepreneur s’adresse aux porteurs de projets souhaitant développer un projet innovant.

    Pour la deuxième année de suite, la communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise (GPS&O) propose un concours spécialement dédié aux porteurs de projets innovants (qu’ils soient étudiants, futurs créateurs d’entreprise ou dirigeants d’une activité déjà installée), baptisé « Le Prix de l’Entrepreneur ».

    Des lauréats dans 5 catégories distinctes

    En pratique, le concours est ouvert à tous les porteurs de projets et acteurs économiques, âgés d’au moins 18 ans et résidant sur le territoire de la communauté urbaine. Selon les organisateurs, la participation à ce prix annuel doit permettre aux (futurs) entrepreneurs de valoriser leur projet et de gagner en notoriété pour favoriser le développement de leur activité.

    Cette année encore, des lauréats seront récompensés dans 5 catégories distinctes : Prix de l’Entrepreneur de l’année, Prix de l’Innovation, Prix du Créateur, Prix de l’Étudiant et Prix Spécial du Jury. Cette dernière catégorie récompensant, en effet, un projet ayant tout particulièrement retenu l’attention des membres du jury officiel, composé d’élus et de représentants de l’écosystème entrepreneurial local.

    Les pré-inscriptions pour cette 2e édition du Prix de l’Entrepreneur sont désormais ouvertes, la date limite de dépôt de candidatures ayant été fixée au 15 décembre 2018.

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.gpseo.fr

    © Les Echos Publishing 2017

    Dr. Laurent Schmoll, co-fondateur de TokTokDoc

    Jeune start-up strasbourgeoise fondée en septembre 2017, TokTokDoc propose d’optimiser la prise en charge médicale des résidents d’EHPAD grâce à sa plate-forme de télémédecine. Quelques mois seulement après son lancement officiel, elle est déjà opérationnelle dans plus de 40 établissements. Le Dr. Laurent Schmoll, co-fondateur de TokTokDoc, nous en dit plus.

    ]]>

    © Les Echos Publishing 2017

    Créations d’entreprises : léger repli en juin 2018

    Après un mois de mai très dynamique, le nombre de créations d’entreprises a légèrement diminué en juin 2018 : -0,6 %, selon les derniers chiffres publiés par l’Insee.

    D’après les derniers chiffres publiés, 58 995 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de juin 2018 : -0,6 % par rapport au mois de mai, tous types d’entreprises confondus. Selon l’Insee, ce recul s’explique essentiellement par un repli des créations d’entreprises classiques (-1,3 %), qui n’est que partiellement compensé par une légère hausse du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+0,3 %).

    +21,2 % sur les 3 derniers mois

    Au niveau du nombre cumulé de créations d’entreprises sur la période avril-mai-juin, les chiffres témoignent, en revanche, d’une tendance nettement plus dynamique : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 21,2 %, tous types d’entreprises confondus (dont +34,3 % pour les micro-entrepreneurs, +29,9 % pour les entreprises individuelles classiques et +0,6  % pour les créations d’entreprises sous forme sociétaire). Une fois de plus, c’est le secteur « Transport et entreposage » qui contribue le plus à cette hausse globale.

    Le nombre cumulé d’entreprises créées au cours des 12 derniers mois continue, lui aussi, de s’accélérer fortement. L’Insee constate ainsi une augmentation de 15,6 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux 12 mois précédents. Ceci s’explique à la fois par une hausse importante des immatriculations de micro-entrepreneurs (+24,8 %), des créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+19,3 %) et des créations de sociétés (+2,4 %).

    Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr

    © Les Echos Publishing 2017

    Kevin Bleniat, directeur général de Airnodes

    Créée en mai 2016, la start-up Airnodes développe des solutions associant objets connectés et services à destination des entreprises. Parmi ses derniers projets : le miroir connecté « Anna », écran d’informations intelligent et entièrement configurable, qui s’adresse aussi bien aux artisans-commerçants qu’aux hôteliers et restaurateurs.

    ]]>

    © Les Echos Publishing 2017

    Baromètre de l’artisanat : focus sur la création d’entreprise !

    Publié par l’Institut supérieur des métiers (ISM), le Baromètre de l’artisanat met en avant les grandes tendances du secteur. Sa dernière édition se focalise notamment sur la création d’entreprise.

    En 2017, un entrepreneur français sur 4 a créé son entreprise dans l’artisanat : selon la dernière édition du Baromètre de l’artisanat, récemment publié par l’Institut supérieur des métiers (ISM) avec le soutien de la Maaf, la dynamique entrepreneuriale se révèle stable pour la 3e année consécutive (+1 % par rapport à 2016). Pas moins de 155 200 entreprises artisanales ont ainsi vu le jour en 2017, le secteur le plus attractif étant de nouveau celui des activités de services, avec un nombre d’installations en hausse de 4 %.

    Quelles sont les activités les plus plébiscitées ?

    Avec 11 360 nouvelles créations (+13 % par rapport à 2016), c’est l’activité de taxi/voiture de transport avec chauffeur (VTC) qui s’impose en tant que première activité artisanale d’installation en 2017 ; un phénomène toutefois très concentré sur la région parisienne. En outre, si les créations progressent dans le domaine du nettoyage des bâtiments (9 510 créations, +12 % par rapport à 2016), les activités du BTP – accueillant traditionnellement un grand nombre de créateurs – affichent, quant à elles, une légère baisse d’attractivité (-2 % en 2017).

    En observant l’évolution du tissu artisanal dans son ensemble, l’ISM constate, par ailleurs, une adaptation permanente aux tendances du marché. Les entrepreneurs artisans sont, en effet, nombreux à avoir investi les marchés en croissance, tels que l’économie verte, l’alimentation locale, les services sur-mesure, le bien-être, mais aussi les services aux entreprises et le numérique. Une mutation importante, expliquant également la récente résurgence de certains métiers de niche (comme, par exemple, la fabrication de bière artisanale).

    Le régime micro-entrepreneur a moins la cote

    Au-delà des secteurs privilégiés, les formes d’installation choisies par les créateurs témoignent également d’une évolution importante au fil des années. Si, en 2017, 2/3 d’entre eux ont fait le choix de lancer leur activité sous forme d’entreprise individuelle (l’équivalent de 98 590 créations), le nombre de micro-entrepreneurs a, quant à lui, baissé pour la 3e année consécutive. Ne représentant plus que 40 % des entreprises individuelles créées en 2017, il atteint ainsi le niveau le plus bas depuis la mise en place du régime en 2009.

    Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : ism.infometiers.org

    © Les Echos Publishing 2017

    BGE fait le point sur l’accompagnement des entrepreneurs en 2017

    Le réseau associatif national d’aide à la création d’entreprise BGE a récemment dressé le bilan de son activité auprès des entrepreneurs et porteurs de projets au cours de l’année 2017.

    L’entrepreneuriat, un outil au service de la réussite collective. Récemment publié, le bilan 2017 du réseau associatif national d’aide à la création d’entreprise BGE met en lumière les différentes facettes de son action menée auprès des entrepreneurs et porteurs de projets.

    Susciter l’envie, former et accompagner

    En effet, si le réseau associatif se définit lui-même en tant qu’« École de l’entrepreneuriat », ce n’est pas dû au hasard. Fort de ses 550 implantations, réparties sur l’ensemble du territoire français, et de ses nombreuses actions complémentaires (telles que les tournées régionales du Bus de la Création d’entreprise), BGE a ainsi pu accueillir près de 90 000 personnes en 2017.

    Une année riche en événements, qui a également permis de mener un important travail de sensibilisation en milieu scolaire, permettant de toucher au total plus de 14 000 jeunes. De quoi susciter l’envie d’entreprendre auprès des différents publics !

    Par ailleurs, si 44 727 personnes ont eu l’occasion de suivre, en 2017, l’un des parcours d’accompagnement proposés par le réseau, 14 218 nouvelles entreprises ont vu le jour au cours de l’année et 24 028 nouveaux emplois ont été créés. Sans compter que l’appui du réseau associatif représente un atout de taille côté financement, ayant notamment permis de mobiliser un montant global de 398 M€ pour les jeunes entreprises – dont 187 000 € issus de collectes menées sous forme participative.

    Enfin, tout au long de l’année 2017, pas moins de 26 040 entrepreneurs déjà installés ont été accompagnés par le réseau BGE dans le développement de leur activité.

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.bge.asso.fr

    © Les Echos Publishing 2017