Le grand rendez-vous annuel consacré à l’innovation technologique et aux start-up revient cette année pour une 6 édition qui se tiendra du 15 au 18 juin à Paris Expo Porte de Versailles.
L’écosystème des start-up va pouvoir se rencontrer physiquement pendant 4 jours à Paris (du 15 au 18 juin), dont 3 journées seront dédiées aux professionnels pour leur permettre d’effectuer des échanges business et une journée sera ouverte au grand public. Pour ceux qui ne peuvent se déplacer, le digital permettra de suivre le salon en direct, en accès libre et gratuitement, à travers notamment des conférences en direct avec des contenus inédits, des émissions, des présentations d’objets tech, des showrooms virtuels, des modules de networking…
Environnement, place des femmes et web 3.0
Six thématiques ont été choisies pour cette édition 2022, qui sont liées à l’environnement (zéro émission, mobilité…), à la place des femmes dans la tech et au web 3.0 (blockchains, cryptomonnaies et NFT). Chacune fera l’objet de débats, d’interventions de speakers de renom ou encore d’innovations inédites. Plus de 2 000 exposants sont également attendus, dont 1 700 start-up, et 30 pays seront représentés au travers de pavillons.
À noter : la journée du 15 juin accueillera un programme dédié aux PME et aux ETI pour mettre en lumière la transformation digitale des entreprises, responsable, humaine et inclusive : la « REF| Numérique ».
Pour en savoir plus :
vivatechnology.com
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Encourager l’entrepreneuriat féminin, c’est ce que propose Cartier avec son programme Cartier Women’s Initiative et l’attribution de bourses. Les futures entrepreneures peuvent candidater pour la nouvelle édition jusqu’au 30 juin.
Le Cartier Women’s Initiative vise à soutenir les femmes de tous pays et de tous secteurs qui cherchent à avoir un impact social et/ou environnemental durable. Depuis 16 ans, il leur apporte un soutien financier et social pour développer leur entreprise grâce à un partenariat avec l’Insead, des banques, des fondations et des investisseurs, mais aussi avec plus de 400 coachs et mentors à travers le monde. 262 entrepreneures venues de 62 pays en ont déjà bénéficié.
Créer une vraie sororité
Pour la prochaine promotion, des bourses de 100 000 $, 60 000 $ et 30 000 $ vont être attribuées dans 11 catégories (9 régionales et 2 thématiques). Les lauréates bénéficieront également du programme d’un an, durant lequel elles accéderont à des sessions de mentorat, à des ateliers et à des formations et pourront nouer des divs forts entre elles. L’objectif : connecter les entrepreneures pour créer une vraie sororité.
À noter : pour la première fois, les hommes peuvent aussi postuler ! Mais uniquement dans la catégorie « DE&I » (Diversité, Équité, Inclusion).
Pour en savoir plus :
www.cartierwomensinitiative.com
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Le concours « Prix EDF Pulse Startup » invite les start-up innovantes qui veulent dessiner un futur sans carbone à déposer leur dossier avant le 24 juin minuit. À la clé : 30 000 €, de la visibilité, des conseils et des opportunités d’affaires.
EDF veut inventer un demain sans carbone mais ne peut pas le faire seul. Dans cette optique, il ouvre une 8e édition des « Prix EDF Pulse Startup » qui a vocation à aider les entreprises qui proposent des solutions innovantes pour atteindre la neutralité carbone. Sont visées toutes les start-up en phase de démarrage qui ont un projet viable. Elles peuvent concourir dans 4 catégories : Produire bas-carbone ; Consommer bas-carbone ; Décarboner par le numérique ; Rendre l’entreprise plus simple et plus sûre.
Des synergies avec le groupe EDF
Les dossiers retenus passeront devant un jury composé de hauts dirigeants d’EDF et de personnalités externes (chercheurs, journalistes ou représentants d’institutions) qui désignera les 4 start-up répondant aux enjeux de leur catégorie. Elles recevront chacune une contribution de 30 000 € et se verront notamment proposer un accompagnement sur-mesure via le programme Pulse Connect afin d’étudier les synergies avec le groupe EDF.
Pour en savoir plus :
https://www.edf.fr/pulse/prix-start-up-2022
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Pour communiquer avec les personnes sourdes et malentendantes, il est possible de faire appel à un interprète en langue des signes. Cependant, l’entreprise BoucleMagnétique.fr a préféré créer l’application de transcription instantanée Latis, une alternative pratique et efficace.
Rendre les établissements accueillant du public (ERP) accessibles aux personnes sourdes et malentendantes est une obligation prévue par une loi de 2005. Plus largement, le besoin de se faire comprendre par cette catégorie de population concerne de nombreuses situations : dans les discours, meeting, salons, aux guichets, points de vente, durant des formations ou des conversations téléphoniques… Les personnes malentendantes ont du mal à comprendre ce qui est dit, surtout lorsque le port du masque est obligatoire. Pour pallier ce problème, l’entreprise BoucleMagnétique.fr propose Latis, un moteur de transcription automatique de la voix en texte connecté à un micro, qui offre un sous-titrage fidèle de ce qui est dit. « L’application, basée sur l’intelligence artificielle, transcrit tout ce qui est dit et l’affiche en texte, explique Jean-Michel Prin, son créateur. C’est très utile notamment pour les personnes qui deviennent sourdes mais ne connaissent pas le langage des signes. Et surtout beaucoup plus simple que de faire intervenir un interprète en langue des signes française (LSF). »
Produire un document sans prise de notes
Le dispositif peut être intégré à plusieurs systèmes, sur des écrans d’ordinateur ou des grands écrans. Il est facile à utiliser : il nécessite seulement d’avoir un ordinateur et une connexion internet, et peut fournir une traduction écrite instantanée en plusieurs langues : anglais, suédois, néerlandais, allemand, itadiv, espagnol, portugais, arabe et turc. « Il fait également gagner du temps : le texte obtenu peut servir de base à la production d’un document sans que l’on ait à prendre de notes. »
Après avoir été responsable du département d’accessibilité chez un audioprothésiste pendant 6 ans, ce qui le forme sur les besoins des malentendants, Jean-Michel Prin décide de développer son projet avec une équipe et un chef de projet durant 2 années. Aujourd’hui, Latis se décline en plusieurs systèmes, chacun destiné à des situations spécifiques : Receptio est une solution de transcription et de traduction instantanées adaptée aux lieux recevant du public ; Voca permet la bonne compréhension d’un dialogue téléphonique ; Lectio offre un écran pour chaque interlocuteur… BoucleMagnetique.fr améliore sans cesse ses produits. D’autres langues devraient également faire leur apparition dans les prochains mois.
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : plus de 10 % de la population française de 18 ans et plus ont des difficultés à entendre– Un conseil : il faut bien s’entourer et bien choisir notamment son expert-comptable. Il est sensé tout savoir, il ne faut pas hésiter à lui poser des questions !– Un contact : Jean-Michel Prin,
www.bouclemagnetique.fr/
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L’Urssaf et l’association Femmes des Territoires viennent de signer une convention de partenariat nationale pour favoriser l’information et l’accompagnement des entrepreneures et des créatrices d’entreprise.
Femmes des Territoires est une association de proximité qui met en relation et accompagne les entrepreneures. Elle organise notamment des ateliers pour informer les entrepreneures en matière de création d’activité et de développement d’entreprise. Cette association vient de se rapprocher de l’Urssaf, organisme incontournable de la création d’entreprise par son expertise, ses services dédiés aux entrepreneurs et son rôle central au sein de la protection sociale. Tous deux viennent de signer un partenariat de coopération nationale pour accompagner les créatrices et entrepreneures.
Bénéficier d’une meilleure protection sociale
Ce partenariat devrait permettre aux antennes locales de Femmes des Territoires et aux Urssaf d’organiser des ateliers communs d’information ainsi que l’échange de supports d’accompagnement. Les créatrices seront ainsi mieux accompagnées dans leurs démarches sociales lors de la création de leur activité, mais aussi tout au long de leur carrière. Elles pourront, dans ce cadre, mieux appréhender leurs obligations sociales, et donc bénéficier in fine d’une meilleure protection sociale.
Pour en savoir plus :
www.femmesdesterritoires.fr
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Alors que de nombreux substituts de viande ou de laitages sont apparus dans les rayons ces dernières années, l’univers des produits de la mer reste encore à explorer. Seafood Reboot a pour objectif de devenir un acteur majeur de l’indispensable transition alimentaire végétale pour le plus grand nombre.
Alors que face à l’urgence climatique et à la dégradation de la vie dans les océans, le grand public commence à prendre conscience chaque jour un peu plus de la nécessité de modifier ses habitudes alimentaires, Seafood Reboot – lancée en octobre 2021 par François Blum et Simon Ferniot – veut participer activement à la nécessaire végétalisation de l’alimentation. Pour cela, elle a choisi d’inventer et de proposer des substituts d’aliments marins à base de végétaux et notamment d’algues et micro-algues. « C’est d’une rencontre avec Algama, une start-up de la foodtech française, qu’est née cette idée, explique Simon Ferniot. Algama travaille depuis plusieurs années aux applications des algues dans l’alimentation et notamment pour des substituts de poissons et fruits de mer. Nous sommes partis des travaux préliminaires réalisés par cette start-up pour développer des aliments marins à base d’algues. Notre équipe a mis au point et optimisé ces travaux ». Avec en ligne de mire, la contrainte de ne proposer que des produits 100 % naturels, équilibrés, comprenant le moins d’ingrédients possibles, et surtout très bons.
Des rendements incomparables avec les cultures terrestres
Dès la création, les deux fondateurs se sont entourés d’une équipe passionnée par le goût, la nutrition et engagée en faveur des océans et de la planète, notamment une équipe R&D qui s’impose de penser autrement le futur de l’alimentation. « Grâce à leurs propriétés extraordinaires, les algues sont de véritables « bombes nutritionnelles » (protéines, oméga 3, vitamines…). Simples à cultiver, leurs rendements sont incomparables avec ceux des cultures terrestres », précise Simon. Le projet séduit, la start-up vient d’effectuer une importante levée de fonds pour accélérer la structuration et le développement de l’entreprise, avec notamment l’implantation d’un premier site pilote industriel à horizon du premier semestre 2023. Cette somme permettra également de renforcer les moyens du pôle R&D et Innovation. À court terme, Seafood Reboot vise la mise sur le marché d’une première gamme de substituts végétaux marins au premier semestre 2023 en France et en Europe. À moyen terme, elle veut proposer une gamme plus large d’une nouvelle génération de produits à base de végétaux marins exploitant tout le potentiel de ce grand « potager de la mer » !
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 3,2 millions d’euros, c’est le montant levé en pré-Seed par la start-up– Un conseil : ne vous inquiétez pas que ce que votre concept existe peut-être déjà sur le marché. Tout est dans l’exécution, faites le juste deux fois mieux !– Un contact : Simon Ferniot,
www.seafood-reboot.com/fr
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Pour aider les start-up qui portent des innovations en biotechnologies et peinent à atteindre l’échelle industrielle, Genopole propose une offre d’accompagnement focalisée sur l’obtention d’un premier financement ou accord commercial.
Les biotechnologies génèrent beaucoup d’innovations dans les secteurs de la santé, l’alimentation, les cosmétiques, les matériaux, l’énergie… Elles répondent également à de grands enjeux de dépollution, de décarbonation et de réindustrialisation. Pourtant, elles ont souvent du mal à accéder aux marchés. Pour les aider, Genopole, premier biocluster français dédié à la recherche en génétique et aux biotechnologies appliquées à la santé et à l’environnement, a lancé Gene.iO, un programme qui forme pendant un an les jeunes pousses à réussir leur première levée de fonds ou leur premier accord commercial.
Une avance remboursable de 20 000 €
Pendant un an, les lauréats auront accès aux ressources de Genopole (accompagnement d’un chargé d’affaires, mentorat, accès aux plates-formes technologiques, aide financière à l’installation sur le campus) ainsi qu’à une avance remboursable de 20 000 €. Ils pourront également suivre 4 formations payantes au choix selon leurs besoins (Accès marché, Levée de fonds, Partenariats Grands comptes et Stratégie de communication) dispensées par des consultants externes spécialisés dans le domaine de la bio-innovation. L’appel à candidatures de cette seconde promotion est ouvert jusqu’au 15 juillet 2022.
Pour en savoir plus :
https://genopole.agorize.com/fr/challenges/gene-io-2022?lang=fr
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Pour valoriser l’ingéniosité des jeunes entrepreneurs, le Moovjee a organisé ce mois-ci son 13 concours national. L’occasion de récompenser une quinzaine de créateurs sur le thème « Changeons d’angle, changeons de perspectives avec les jeunes entrepreneurs ».
Le Moovjee accompagne les jeunes entrepreneurs de 18 à 30 ans dans le développement de leur projet et la croissance de leur entreprise, notamment par du mentorat avec des entrepreneurs expérimentés. Il anime également une communauté de près de 2 000 personnes (jeunes entrepreneurs, mentors, journalistes et experts) pour faciliter l’accès aux leviers de la création et du développement d’entreprise. Et il organise tous les ans son prix national pour mettre en valeur les jeunes entrepreneurs.
Dispositif « 1 Jeune 1 Mentor pour entreprendre »
Cette année, le thème retenu du concours a visé les jeunes qui osent de nouvelles voies grâce à leur dynamisme et leur vision : faire table rase du passé en recyclant l’ancien, innover en améliorant la vie de leur voisin, de leur quartier, de l’Autre où qu’il soit, d’où qu’il vienne… 350 candidats ont répondu, dont 58,4 % ont été basés hors Île-de-France. Les lauréats seront accompagnés par un mentor grâce au dispositif « 1 Jeune 1 Mentor pour entreprendre », s’inscrivant dans le plan « 1 Jeune 1 solution », organisé en partenariat avec le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et le haut-commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises.
Pour en savoir plus :
www.moovjee.fr
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KeekOff, l’agence spécialisée dans l’accompagnement des entreprises vers une transition durable, lance le label « Startup engagée » pour les jeunes pousses de moins de 5 ans qui ne sont pas uniquement issues de la Tech for Good.
Pour KeekOff, il s’agit de proposer aux jeunes pousses bien plus qu’un simple logo à afficher sur leur site web. Le label « Startup engagée » doit les aider à accélérer leurs actions positives. Pour décrocher cette reconnaissance, les start-up doivent tester leur éligibilité en remplissant un questionnaire. Celles retenues passeront ensuite un audit personnalisé mené par un comité composé d’experts en développement durable et d’experts métiers. Ceux-ci devront déterminer si la start-up répond à 17 critères, basés sur des aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance en cohérence avec les Objectifs de Développement Durable de l’ONU et le référentiel ESG.
Guider les entreprises
Selon leurs résultats, les start-up obtiendront un nombre de points qui les classera dans un barème et leur accordera un label en fonction de leur échelon. Le label aura vocation, en effet, à guider les entreprises et à leur faire prendre conscience de l’impact sociétal et environnemental qu’elles peuvent avoir. Pour conserver ce label ou gagner un échelon supplémentaire, elles devront repasser le questionnaire et l’audit associé, ce qui permettra, en outre, de mesurer leurs avancées en termes d’impact positif.
Pour en savoir plus :
www.keekoff.fr/label-startup-engagee/
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Du 30 mai au 3 juin, l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) va à la rencontre de tous ceux qui s’intéressent à la création d’entreprise et qui se posent des questions sur la procédure à suivre.
Parce que la création d’entreprise peut parfois paraître complexe voire insurmontable, l’Adie souhaite lever les freins, administratifs, bancaires et psychologiques liés à l’entrepreneuriat. Pendant 5 jours (du 30 mai au 3 juin), elle propose pour cela plus de 200 événements partout en France : des webconférences et des ateliers gratuits avec des experts de la création d’entreprise à destination de tous ceux qui ont un projet de création d’entreprise ou qui sont en recherche d’informations pour se lancer.
Des évènements dédiés aux femmes
Cette année, l’Adie insiste particulièrement sur la capacité des femmes à créer leur propre entreprise, du moment qu’on leur en donne les moyens. Elle espère donc convaincre particulièrement les entrepreneures pendant ces 5 jours. Dans chaque territoire, des évènements dédiés leur seront proposés, notamment des webconférences sur l’entrepreneuriat des femmes avec des témoignages d’entrepreneures financées par l’association.
Pour en savoir plus :
https://www.adie.org/nos-ateliers/
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