Stratégie « Start-up industrielles et deep tech »

Persuadé du potentiel de l’innovation dans la réindustrialisation du territoire français, le gouvernement vient de détailler la stratégie de son plan « Start-up industrielles et deep tech », doté de 2,3 milliards d’euros.

Si de nombreuses start-up innovantes ont vu le jour ces dernières années, notamment grâce au soutien gouvernemental à l’innovation à travers les Programmes d’investissements d’avenir (PIA) et le plan deep tech, peu d’entre elles passent de l’étape de l’innovation à celle de l’industrialisation. Ce faible développement peut s’expliquer par les freins administratifs et réglementaires qui peuvent exister, mais surtout par un manque de financement pour les projets en phase d’industrialisation, jugés souvent trop risqués.

Des prêts de 3 à 15 millions d’euros

Pour améliorer cette transition, le plan « Start-up industrielles et deep tech » va se déployer autour de trois axes :– un plan de financement de l’industrialisation des start-up et PME innovantes. Des prêts de 3 à 15 M€ seront notamment proposés dès mars 2022 pour financer la phase de démonstrateur industriel ou d’usine pilote pour soutenir la transition entre le prototype fonctionnel et l’usine de production ;– un renforcement du soutien à l’émergence des deep tech (275 M€), via notamment la Bourse French Tech émergence (BFTE) ;– la création d’un guichet unique, piloté par la Mission French Tech, dédié aux start-up industrielles afin de faciliter leur accès aux dispositifs d’accompagnement de l’État.

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Un réseau social pour les mamans entrepreneures

Sophie Guin, une jeune « mumpreneur », lance #JASSURE, le premier réseau social créé pour les mamans entrepreneures où les maîtres mots sont Soutien, Bienveillance et Développement.

En France, 40 % des créateurs d’entreprises sont des femmes. Elles ont souvent, en même temps que la conduite de leur entreprise, de nombreuses autres tâches à gérer au quotidien : une maison, des enfants… bref une charge mentale qui, parfois, peut se révéler lourde avec des problématiques spécifiques. Sophie Guin leur propose un espace sécurisant où elles peuvent poser leurs questions, s’exprimer, partager leurs doutes et leurs victoires, un endroit où elles peuvent se sentir comprises, en confiance et trouver les ressources nécessaires pour développer leur activité.

Des lives, des échanges pour aider les femmes

#JASSURE a été créé pour aider les femmes. Ce réseau privé n’est accessible qu’aux femmes entrepreneures, et uniquement sur invitation ou après avoir répondu à un questionnaire pour valider le profil. Ses membres peuvent profiter gratuitement de formations et d’outils pour développer leur entreprise, participer à des lives hebdomadaires et échanger avec des personnes confrontées aux mêmes problématiques.

Un modèle Premium payant devrait être proposé dans les prochains jours pour accéder à plus de services.

Pour en savoir plus :

https://le-hub-jassure.mn.co/

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Plus que quelques jours pour candidater au programme RetailTech

Proposé par Wilco, une fondation pour l’entrepreneuriat, le programme RetailTech accompagne les startups qui créent des solutions pour les acteurs du Retail et du E-commerce. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 janvier 2022.

Comme de nombreux secteurs, le retail subit, depuis quelques années, de profondes mutations liées au développement du digital. Les marques sont à l’affût de services innovants pour pouvoir répondre aux nouvelles exigences des consommateurs et à la concurrence croissante. À ce titre, Wilco cherche à accompagner des startups qui s’engagent dans ce changement, notamment celles qui veulent optimiser la chaîne de valeur : distribution, logistique, parcours cdivt, achats, gestion des stocks.

Jusqu’à 150 000 euros de financement

Les start-ups sélectionnées pour le programme RetailTech pourront bénéficier d’un grand nombre de services et d’avantages. Sont notamment inclus dans le programme : l’accès à un financement pouvant aller jusqu’à 150 000 euros, 3 ans d’accompagnement, la participation à des bootcamps collectifs organisés sous forme de workshops (juridique, RH, financement, commercial, communication, Growth Marketing, IP, etc), l’accès à un tout écosystème humain engagé (100 entrepreneurs mentors, 40 ETI/Grands Groupes, 80 Investisseurs/VC…) et l’organisation de rencontres pour collaborer avec des ETI/Grands Groupes.

Pour candidater, rendez vous sur

le site de Wilco

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Une semaine pour créer sa boîte !

Réalisée périodiquement, l’opération « Une semaine pour créer sa boîte », proposée par l’Adie, se tient partout en France du 31 janvier au 4 février 2022. Cinq jours d’événements gratuits pour rendre l’entrepreneuriat accessible à tous.

Depuis plus de 30 ans, l’Adie travaille à répandre l’idée que tout le monde peut devenir entrepreneur à condition qu’il ait accès à un accompagnement gratuit et à un microcrédit. Selon elle, encore trop de personnes renoncent à leur projet d’entreprendre, faute de conseils et de financements. C’est pourquoi elle organise régulièrement l’opération « Une semaine pour créer sa boîte ».

Des ateliers gratuits partout en France

Cette année, l’événement prévoit un certain nombre de manifestations en présentiel : des ateliers gratuits partout en France pour délivrer des conseils sur toutes les étapes d’un projet de création, des journées portes ouvertes dans les agences Adie, des rencontres pour échanger avec des créateurs d’entreprise accompagnés par l’association. Et aussi des webconférences ouvertes à tous pour répondre et guider les créateurs d’entreprise dans la réalisation de leur projet.

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10 milliards d’euros levés en 2021 par les start-up françaises

C’est une première : les startups françaises de 10 ans et moins ont réussi à lever plus de 10 milliards d’euros l’année passée, à la fois pour du développement mais aussi et surtout pour de l’amorçage.

D’après les calculs réalisés par le média Maddyness, sur la base de leur recensement de levées de fonds annoncées au cours des 12 derniers mois, les entreprises innovantes de 10 ans ou moins ont récolté quelque 10,03 milliards d’euros, soit des fonds en hausse de 150 % par rapport à 2020 (4,3 milliards d’euros). Un niveau historiquement haut qui s’explique à la fois par le rattrapage des investissements non réalisés l’année précédente à cause de la crise sanitaire, mais aussi par des grosses levées de fonds obtenues par les licornes.

782 levées de fonds en 2021

Autre chiffre intéressant : le nombre d’opérations de levées de fonds, qui s’élève à 782 selon le recensement de Maddyness, contre 586 en 2020, soit une augmentation de 33,5 %. Les opérations d’amorçage représentent 494 opérations sur les 782 recensées, soit 63,17 % du total. Avec un montant moyen levé en hausse lui aussi : 2,65 millions d’euros en 2021, contre 2 millions d’euros en 2020. La plupart des opérations concernent des start-ups dont le siège social est situé en Île-de-France (61 % des opérations menées), région qui concentre également la plupart des fonds levés (81 % des fonds levés en 2021).

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Renforcement du partenariat Bpifrance/Pôle emploi pour la création d’entreprise

L’organisme chargé de l’emploi en France et la banque publique d’investissement veulent augmenter leurs actions communes en faveur de la création, de la reprise et de la transmission d’entreprise auprès des demandeurs d’emploi.

La France est une terre d’entrepreneuriat. Malgré le contexte économique et sanitaire difficile, de nombreux Français ont envie de créer leur propre entreprise. Selon la dernière enquête de l’Ifop menée pour l’Observatoire de la création d’entreprise de Bpifrance, en 2021, ils étaient en effet 30 % à être soit déjà entrepreneurs, soit porteurs de projets ou en avaient l’intention. Aujourd’hui, Bpifrance souhaite encore augmenter le nombre d’entrepreneurs en France.

50 bornes pour s’informer sur les outils de la création

Ainsi, la banque publique d’investissement veut sensibiliser le plus grand nombre à oser créer leur entreprise et entend les accompagner pour atteindre leur objectif. C’est pourquoi elle souhaite développer son partenariat avec Pôle emploi, pour compléter son offre de conseil à destination des demandeurs d’emploi dans les territoires, notamment en les informant au mieux sur les dispositifs et aides financières proposés aux créateurs. Ce partenariat s’est déjà traduit, depuis juillet 2021, par l’installation de 50 bornes dans les agences Pôle emploi dont l’objet est de permettre aux demandeurs d’emploi de s’informer sur les outils dédiés à la création d’entreprise.

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Cyber Booster va financer des startups de la cybersécurité

Dans le cadre de la stratégie nationale de cybersécurité du Gouvernement, un nouveau dispositif, appelé « Cyber Booster », vise à créer et à financer 50 startups françaises qui seront les futurs leaders européens de la cybersécurité.

Avec la crise sanitaire, de nombreuses entreprises ont dû mettre en place du télétravail pour leurs collaborateurs, créant parfois, par la même occasion, une fragilité dans la protection et la sécurité de leurs données. Les chiffres montrent en effet que les attaques de données se sont multipliées pendant cette période. Sous l’impulsion du secrétariat général pour l’investissement (SGPI) et de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), un nouveau dispositif, appelé Cyber Booster, voit le jour pour accompagner les initiatives entrepreneuriales en matière de cybersécurité.

Faire émerger les leaders de demain

Ce dispositif prévoit de sélectionner des entrepreneurs pour définir avec eux leurs besoins et les accompagner dans la réalisation de leur projet (création, développement, financement). Le Cyber booster sera présent physiquement en Ile-de-France, au Campus Cyber de la Défense et en Bretagne (notamment dans la Cyber Défense Factory). Il s’adresse aux porteurs de projet ou aux entrepreneurs qui ont déjà lancé leur startup ou un produit, qui veulent accélérer leur développement,et qui ont le potentiel de devenir des licornes européennes.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur

le site dédié

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Entrepreneuriat : la crise n’entame pas la motivation des Français

Selon la dernière enquête de l’Ifop pour l’Observatoire de la création d’entreprise de Bpifrance, de plus en plus de Français s’engagent dans l’entrepreneuriat malgré le contexte de crise sanitaire.

L’entrepreneuriat séduit toujours autant, voire plus. Ainsi, en 2021, 30 % des Français étaient soit entrepreneurs, soit porteurs de projets ou intentionnistes. Une tendance remarquée depuis 3 ans, qui se stabilise malgré les incertitudes liées à la crise. Selon l’étude de l’Ifop pour l’Observatoire de la création d’entreprise de Bpifrance, la crise a même renforcé l’envie d’entreprendre des Français, en leur laissant notamment le temps de murir leur projet ou de réfléchir à la vision de leur entreprise, pour faire évoluer leur stratégie ou pour développer et proposer de nouveaux produits et services.

La peur du risque

Le nombre des intentionnistes est tout de même en baisse avec 9 % des sondés (contre 14 % en 2016). Quant aux 70 % des Français qui ne sont ni créateurs ni intentionnistes, plus de la moitié a déjà pensé à créer ou à reprendre une entreprise. Ils y ont renoncé par peur des risques financiers encourus ou de la complexité du projet. Autres craintes citées : la perception d’un revenu d’activité insuffisant ou instable, devant la complexité des démarches ou encore les responsabilités engendrées. 

Pour consulter l’étude, rendez-vous sur

le site de bpifrance.fr

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Bientôt un campus cyber de la Défense

Voulu par Emmanuel Macron, le campus cyber va ouvrir ses portes en février. Il prévoit notamment l’accompagnement de plusieurs projets de start-ups par an, avec la création d’un fonds d’investissement pour amorcer les projets.

Installé dans une tour de 26 000 m² à la Défense, le campus cyber réunira tous les acteurs de la cyber sécurité française : des représentants d’entreprises de cyber sécurité, des services de l’État (Agence nationale de la sécurité informatique, gendarmerie, police ou services de renseignements, militaires du Comcyber), d’instituts de recherche comme l’Inria et d’écoles spécialisées. L’objectif étant de créer un environnement favorable à l’innovation technologique et au rayonnement de la filière cyber française.

8 à 10 millions d’euros

Un incubateur et un fonds d’investissement en amorçage sont également prévus. L’incubateur recevra 20 à 30 projets par an, pour en lancer effectivement une dizaine sur la même période. Le fonds sera doté de 8 à 10 millions d’euros pour contribuer à hauteur de 300 000 euros par jeune pousse. Des groupes de travail associeront plusieurs résidents du campus pour avancer notamment sur l’utilisation de l’intelligence artificielle en cyber sécurité ou sur l’échange d’informations sur les attaques en cours.

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Webinaire : comment trouver une entreprise à reprendre ?

Selon les chiffres de Bpifrance, 700 000 entreprises seront à vendre au cours des 10 prochaines années ! Pour aider les porteurs de projet de reprise à trouver la bonne entreprise, Bpifrance propose un webinaire.

Pas toujours facile de trouver l’entreprise à rependre qui correspond aux attentes du futur repreneur. Le marché est souvent discret, voire totalement confidentiel, les offres éparpillées… et le repreneur lui-même n’a pas forcément défini clairement sa cible. Pour accompagner les futurs repreneurs dans leurs recherches, un webinaire s’est tenu le 16 décembre dernier, animé par des experts en transmission et reprise d’entreprise.

Faire coïncider l’offre et la demande

Disponible en replay, ce webinaire a pour objectifs de faire le point sur la réalité du marché de la reprise d’entreprise et de préparer le porteur de projet à prospecter les entreprises à reprendre. Il l’aide également à identifier toutes les solutions pour trouver la bonne cible et donne des conseils pratiques utiles pour faire coïncider l’offre et la demande.

Pour consulter le webinaire :

bpifrance-creation.fr

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