Godaille.com : vendre du poisson en direct du bateau… via internet

Pour répondre à l’évolution des modes de consommation, les pêcheurs de Godaille.com proposent sur leur site internet la vente en ligne de poissons en direct du bateau. Les clients peuvent ainsi bénéficier facilement d’un circuit ultra-court.

Godaille.com est né de la volonté de valoriser le métier de marin pêcheur et son savoir-faire ancestral auprès du plus grand nombre en favorisant la vente directe du pêcheur au consommateur. Une belle façon de rendre hommage à l’héritage familial que Sophie et David Leroy ont reçu de leurs parents et grands-parents ! « Godaille.com permet aux consommateurs de découvrir la pêche française, normande et locale à travers notre site internet, explique David Leroy. Une innovation qui leur permet de faire leur marché en un clic depuis leur canapé ! » Ainsi, la cdivtèle dispose de poissons de saison et de produits de la mer de grande qualité et ultra frais au fil des saisons, issus de la pêche dans la Manche, et en livraison sous 24-48h dans toute la France métropolitaine avec Chronofresh. Ce qui permet également de faire redécouvrir le poisson français et les espèces « bons plans » aux consommateurs. Dans les boxs, les marins choisissent les espèces en fonction de la pêche et de la saison.

Une application pour répondre aux nouveaux modes de consommation

« Pour lancer cette activité, nous avons fait appel à des développeurs locaux pour la partie internet et nous avons embauché une chargée de communication et service cdivt. Grâce à la création de notre site, cela nous a permis de proposer à la France entière de commander directement du poisson frais. Les 5 bateaux de l’Armement Cherbourgeois débarquent une fois par semaine ce qui permet une livraison du mardi au vendredi chez nos cdivts. »

Les méthodes d’achat des consommateurs ayant évolué depuis le début de la pandémie, l’entreprise vient de proposer une solution encore plus simple à leurs cdivts en leur permettant de télécharger directement l’application « Godaille.com » sur leurs mobiles ou tablettes Apple ou Android. « Nous souhaitons aussi améliorer les conditions de transport et développer de nouveaux produits ».

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 1/4 des Français admettent avoir davantage recours à internet pour faire ses courses qu’avant la pandémieUn conseil : foncez ! Il faut être ambitieux. Si on a un projet, il faut y aller en mettant le turboUn contact : David Leroy, www.godaille.com

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Stratégie « Start-up industrielles et deep tech »

Persuadé du potentiel de l’innovation dans la réindustrialisation du territoire français, le gouvernement vient de détailler la stratégie de son plan « Start-up industrielles et deep tech », doté de 2,3 milliards d’euros.

Si de nombreuses start-up innovantes ont vu le jour ces dernières années, notamment grâce au soutien gouvernemental à l’innovation à travers les Programmes d’investissements d’avenir (PIA) et le plan deep tech, peu d’entre elles passent de l’étape de l’innovation à celle de l’industrialisation. Ce faible développement peut s’expliquer par les freins administratifs et réglementaires qui peuvent exister, mais surtout par un manque de financement pour les projets en phase d’industrialisation, jugés souvent trop risqués.

Des prêts de 3 à 15 millions d’euros

Pour améliorer cette transition, le plan « Start-up industrielles et deep tech » va se déployer autour de trois axes :– un plan de financement de l’industrialisation des start-up et PME innovantes. Des prêts de 3 à 15 M€ seront notamment proposés dès mars 2022 pour financer la phase de démonstrateur industriel ou d’usine pilote pour soutenir la transition entre le prototype fonctionnel et l’usine de production ;– un renforcement du soutien à l’émergence des deep tech (275 M€), via notamment la Bourse French Tech émergence (BFTE) ;– la création d’un guichet unique, piloté par la Mission French Tech, dédié aux start-up industrielles afin de faciliter leur accès aux dispositifs d’accompagnement de l’État.

© Les Echos Publishing 2022

GreeT : développer la conscience environnementale de ses collaborateurs

Le développement important de la digitalisation dans les entreprises a aggravé leur impact carbone. Pour sensibiliser les collaborateurs aux conséquences de leur comportement numérique et les rendre acteurs de la réduction des émissions carbone, Lecko a lancé GreeT, une application de gestion du changement.

GreeT est une application en ligne permettant aux managers de suivre des indicateurs concernant leurs pratiques de travail en matière de numérique, dans l’objectif de progresser. Elle repose sur l’analyse des activités des environnements de travail comme Microsoft 365. « La donnée envahit notre quotidien, explique Arnaud Rayrole, fondateur de Lecko et créateur de GreeT. Les objets connectés (balance, station météo, compteur électrique, etc) et les applications de coaching (strava pour le sport par exemple) nous aident à faire progresser nos usages. L’entreprise investit beaucoup de moyens pour se transformer mais n’arrive pas à mesurer ni aider efficacement le changement. Notre idée est d’appliquer ce qui fonctionne dans notre vie personnelle au sein de l’entreprise ».

Adopter des pratiques numériques responsables

L’entreprise Lecko, qui conseille et fournit déjà une plate-forme d’appui au développement des usages collaboratifs, a une bonne connaissance du sujet et travaille avec de nombreux cdivts potentiels. C’est donc tout logiquement qu’elle a ajouté GreeT à sa palette d’outils, « la première application pensée pour adopter des pratiques numériques responsables sur Microsoft 365 ». Concrètement, l’application propose à chaque équipe une évaluation de ses émissions de CO2 sur les 12 derniers mois ainsi que des recommandations personnalisées. La démarche gamifiée encourage les équipes à relever des challenges hebdomadaires pour les orienter vers de meilleures pratiques. Les utilisateurs les plus vertueux reçoivent le badge « Planet friendly » attestant d’une réduction alignée avec les accords de Paris.

En mesurant l’émission carbone de chaque usage et en orientant les équipes vers des pratiques plus sobres, GreeT espère accentuer les méthodes de travail plus green, telles que sortir du tout email pour communiquer et encourager la collaboration interne, développer les documents en ligne partagés ou encore maîtriser l’inflation des espaces de stockage individuel et d’équipe.

Dans les prochains mois, l’entreprise projette de poursuivre la création d’expérience d’accompagnement unique associant cette fois-ci la Data à la possibilité de faire appel à un expert à la demande. « Nous allons progressivement tirer profit des résultats obtenus pour convaincre nos cdivts d’enrichir leur dispositif d’accompagnement dans ce sens ».

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : 25 à 50 %, c’est le taux de réduction de leurs émissions de CO2 que les entreprises peuvent espérer réduire en travaillant mieux dans leur environnement numérique de travail.
Un conseil : aller vite à l’expérimentation, se confronter aux bénéficiaires du service le plus vite possible avec un produit/service qui contient le cœur de la VA. L’objectif est de tirer des enseignements le plus tôt possible et consolider l’offre qu’une fois la solution probante.
Un contact : Arnaud Rayrole, https://lecko.fr/

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Un réseau social pour les mamans entrepreneures

Sophie Guin, une jeune « mumpreneur », lance #JASSURE, le premier réseau social créé pour les mamans entrepreneures où les maîtres mots sont Soutien, Bienveillance et Développement.

En France, 40 % des créateurs d’entreprises sont des femmes. Elles ont souvent, en même temps que la conduite de leur entreprise, de nombreuses autres tâches à gérer au quotidien : une maison, des enfants… bref une charge mentale qui, parfois, peut se révéler lourde avec des problématiques spécifiques. Sophie Guin leur propose un espace sécurisant où elles peuvent poser leurs questions, s’exprimer, partager leurs doutes et leurs victoires, un endroit où elles peuvent se sentir comprises, en confiance et trouver les ressources nécessaires pour développer leur activité.

Des lives, des échanges pour aider les femmes

#JASSURE a été créé pour aider les femmes. Ce réseau privé n’est accessible qu’aux femmes entrepreneures, et uniquement sur invitation ou après avoir répondu à un questionnaire pour valider le profil. Ses membres peuvent profiter gratuitement de formations et d’outils pour développer leur entreprise, participer à des lives hebdomadaires et échanger avec des personnes confrontées aux mêmes problématiques.

Un modèle Premium payant devrait être proposé dans les prochains jours pour accéder à plus de services.

Pour en savoir plus :

https://le-hub-jassure.mn.co/

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Plus que quelques jours pour candidater au programme RetailTech

Proposé par Wilco, une fondation pour l’entrepreneuriat, le programme RetailTech accompagne les startups qui créent des solutions pour les acteurs du Retail et du E-commerce. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 janvier 2022.

Comme de nombreux secteurs, le retail subit, depuis quelques années, de profondes mutations liées au développement du digital. Les marques sont à l’affût de services innovants pour pouvoir répondre aux nouvelles exigences des consommateurs et à la concurrence croissante. À ce titre, Wilco cherche à accompagner des startups qui s’engagent dans ce changement, notamment celles qui veulent optimiser la chaîne de valeur : distribution, logistique, parcours cdivt, achats, gestion des stocks.

Jusqu’à 150 000 euros de financement

Les start-ups sélectionnées pour le programme RetailTech pourront bénéficier d’un grand nombre de services et d’avantages. Sont notamment inclus dans le programme : l’accès à un financement pouvant aller jusqu’à 150 000 euros, 3 ans d’accompagnement, la participation à des bootcamps collectifs organisés sous forme de workshops (juridique, RH, financement, commercial, communication, Growth Marketing, IP, etc), l’accès à un tout écosystème humain engagé (100 entrepreneurs mentors, 40 ETI/Grands Groupes, 80 Investisseurs/VC…) et l’organisation de rencontres pour collaborer avec des ETI/Grands Groupes.

Pour candidater, rendez vous sur

le site de Wilco

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Une semaine pour créer sa boîte !

Réalisée périodiquement, l’opération « Une semaine pour créer sa boîte », proposée par l’Adie, se tient partout en France du 31 janvier au 4 février 2022. Cinq jours d’événements gratuits pour rendre l’entrepreneuriat accessible à tous.

Depuis plus de 30 ans, l’Adie travaille à répandre l’idée que tout le monde peut devenir entrepreneur à condition qu’il ait accès à un accompagnement gratuit et à un microcrédit. Selon elle, encore trop de personnes renoncent à leur projet d’entreprendre, faute de conseils et de financements. C’est pourquoi elle organise régulièrement l’opération « Une semaine pour créer sa boîte ».

Des ateliers gratuits partout en France

Cette année, l’événement prévoit un certain nombre de manifestations en présentiel : des ateliers gratuits partout en France pour délivrer des conseils sur toutes les étapes d’un projet de création, des journées portes ouvertes dans les agences Adie, des rencontres pour échanger avec des créateurs d’entreprise accompagnés par l’association. Et aussi des webconférences ouvertes à tous pour répondre et guider les créateurs d’entreprise dans la réalisation de leur projet.

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10 milliards d’euros levés en 2021 par les start-up françaises

C’est une première : les startups françaises de 10 ans et moins ont réussi à lever plus de 10 milliards d’euros l’année passée, à la fois pour du développement mais aussi et surtout pour de l’amorçage.

D’après les calculs réalisés par le média Maddyness, sur la base de leur recensement de levées de fonds annoncées au cours des 12 derniers mois, les entreprises innovantes de 10 ans ou moins ont récolté quelque 10,03 milliards d’euros, soit des fonds en hausse de 150 % par rapport à 2020 (4,3 milliards d’euros). Un niveau historiquement haut qui s’explique à la fois par le rattrapage des investissements non réalisés l’année précédente à cause de la crise sanitaire, mais aussi par des grosses levées de fonds obtenues par les licornes.

782 levées de fonds en 2021

Autre chiffre intéressant : le nombre d’opérations de levées de fonds, qui s’élève à 782 selon le recensement de Maddyness, contre 586 en 2020, soit une augmentation de 33,5 %. Les opérations d’amorçage représentent 494 opérations sur les 782 recensées, soit 63,17 % du total. Avec un montant moyen levé en hausse lui aussi : 2,65 millions d’euros en 2021, contre 2 millions d’euros en 2020. La plupart des opérations concernent des start-ups dont le siège social est situé en Île-de-France (61 % des opérations menées), région qui concentre également la plupart des fonds levés (81 % des fonds levés en 2021).

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Établissements Bonnet : un e-pressing spécialiste des produits en cuir et peaux

Les vêtements et accessoires d’occasion peuvent garder des traces de leurs vies antérieures. C’est d’autant plus vrai pour les produits en cuir et en peaux. Pour répondre à cette problématique, Établissements Bonnet propose un service de rénovation et d’entretien en ligne dédié au cuir, réalisé par des artisans.

Les Établissements Bonnet permettent aux particuliers, dans toute la France, d’accéder via une plateforme internet à un service de rénovation des produits en cuir (vêtements, sacs, accessoires, chaussures, sneakers, etc). En quelques clics, il suffit de sélectionner le produit à nettoyer, de renseigner quelques informations relatives à l’article, de l’ajouter au panier, de payer et de l’expédier. Établissements Bonnet réceptionne l’article et via son atelier partenaire analyse les spécificités du produit et le rénove avant de le retourner à son propriétaire. « Ce service s’inscrit dans les nouveaux besoins des consommateurs et de l’économie circulaire basés sur des principes de seconde main, revente, consommer moins mais mieux etc., explique Sandy Bontout co-fondatrice du service. Ils sont en effet plus sensibles à la durabilité de leurs produits. Et nous nous sommes rendu compte que très peu de gens savaient quoi faire de leurs articles en cuir usés ou abimés. En outre, avec le Covid nous avons réalisé que les consommateurs étaient maintenant particulièrement habitués au points relais et à la commande via les plateformes d’e-commerce ».

Un savoir-faire familial de plus de 40 ans

Si ce service a été lancé il y a quelques mois par Olivier Bonnet (fils du fondateur

de l’atelier et maintenant gérant de ce dernier) avec sa cousine Sandy Bontout, l’atelier familial basé en île de France, existe lui depuis 40 ans, et est l’un des spécialistes français dans le domaine de la rénovation et du nettoyage des produits en cuirs qui ne s’adressait jusqu’à maintenant qu’aux professionnels (pressings principalement).

Aujourd’hui, la marque cherche à augmenter sa visibilité en ligne mais aussi dans les médias. « Nous travaillons également à créer des associations avec des marques de mode afin que Établissements Bonnet puisse prendre en charge la partie entretien et rénovation des pièces en cuir de leurs cdivts, précise Sandy. Nous souhaitons aussi nous développer sur les pays francophones et européens ».

Fiche de l’entreprise

– Un chiffre : comptez à partir de 45 euros pour un vêtement, à partir de 35 euros pour un sac ou un accessoire.
– Un conseil : Ne pas lésiner sur la recherche, l’étude de marché, les analyses et les présentations du projet à d’autres professionnels avant de se lancer. Cela permet vraiment de mettre tout à plat, de façon très didactique et spécifique afin de bien comprendre les limites et de faire évoluer son projet.
– Un contact : Sandy Bontout,

https://etablissementsbonnet.fr

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Renforcement du partenariat Bpifrance/Pôle emploi pour la création d’entreprise

L’organisme chargé de l’emploi en France et la banque publique d’investissement veulent augmenter leurs actions communes en faveur de la création, de la reprise et de la transmission d’entreprise auprès des demandeurs d’emploi.

La France est une terre d’entrepreneuriat. Malgré le contexte économique et sanitaire difficile, de nombreux Français ont envie de créer leur propre entreprise. Selon la dernière enquête de l’Ifop menée pour l’Observatoire de la création d’entreprise de Bpifrance, en 2021, ils étaient en effet 30 % à être soit déjà entrepreneurs, soit porteurs de projets ou en avaient l’intention. Aujourd’hui, Bpifrance souhaite encore augmenter le nombre d’entrepreneurs en France.

50 bornes pour s’informer sur les outils de la création

Ainsi, la banque publique d’investissement veut sensibiliser le plus grand nombre à oser créer leur entreprise et entend les accompagner pour atteindre leur objectif. C’est pourquoi elle souhaite développer son partenariat avec Pôle emploi, pour compléter son offre de conseil à destination des demandeurs d’emploi dans les territoires, notamment en les informant au mieux sur les dispositifs et aides financières proposés aux créateurs. Ce partenariat s’est déjà traduit, depuis juillet 2021, par l’installation de 50 bornes dans les agences Pôle emploi dont l’objet est de permettre aux demandeurs d’emploi de s’informer sur les outils dédiés à la création d’entreprise.

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Cyber Booster va financer des startups de la cybersécurité

Dans le cadre de la stratégie nationale de cybersécurité du Gouvernement, un nouveau dispositif, appelé « Cyber Booster », vise à créer et à financer 50 startups françaises qui seront les futurs leaders européens de la cybersécurité.

Avec la crise sanitaire, de nombreuses entreprises ont dû mettre en place du télétravail pour leurs collaborateurs, créant parfois, par la même occasion, une fragilité dans la protection et la sécurité de leurs données. Les chiffres montrent en effet que les attaques de données se sont multipliées pendant cette période. Sous l’impulsion du secrétariat général pour l’investissement (SGPI) et de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), un nouveau dispositif, appelé Cyber Booster, voit le jour pour accompagner les initiatives entrepreneuriales en matière de cybersécurité.

Faire émerger les leaders de demain

Ce dispositif prévoit de sélectionner des entrepreneurs pour définir avec eux leurs besoins et les accompagner dans la réalisation de leur projet (création, développement, financement). Le Cyber booster sera présent physiquement en Ile-de-France, au Campus Cyber de la Défense et en Bretagne (notamment dans la Cyber Défense Factory). Il s’adresse aux porteurs de projet ou aux entrepreneurs qui ont déjà lancé leur startup ou un produit, qui veulent accélérer leur développement,et qui ont le potentiel de devenir des licornes européennes.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur

le site dédié

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