Pour accompagner les personnes en situation de handicap dans le lancement de leur activité, l’Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées (AGEFIPH) propose une aide spécifique.
Pendant la crise sanitaire, l’Agefiph a mis en place des mesures exceptionnelles afin de soutenir l’emploi des personnes en situation de handicap. Ces aides devaient initialement prendre fin le 28 février 2022, mais certaines ont été prolongées. C’est le cas notamment de l’aide de soutien à la création ou à la reprise d’une entreprise pour une personne en situation de handicap, qui est, en outre, réévaluée, passant de 5 000 € à 6 000 €. Elle doit servir à participer au financement du démarrage de l’activité.
Une étude approfondie du projet
Pour en bénéficier, la personne en situation de handicap doit avoir réalisé une étude approfondie de son projet avec l’aide d’un professionnel spécialiste de l’accompagnement à la création ou à la reprise d’entreprise. Et le projet doit être au moins d’un montant équivalent à 7 500 €, financé notamment par un apport personnel (fonds propres, prêt, emprunt…) de 1 500 € minimum.
À noter : cette aide est aussi accessible aux salariés démissionnaires, ou encore à ceux en CDD ou à temps partiel, ayant un projet de création d’emploi principal et pérenne.
Elle est cumulable avec d’autres dispositifs d’aides, mais n’est pas renouvelable.
www.agefiph.fr
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Pour avoir une vision claire des programmes européens de financement de la R&D et de l’innovation, la banque publique d’investissement Bpifrance propose un webinaire gratuit sur ce sujet le jeudi 24 mars, de 16h à 17h.
Bpifrance dispose d’une plate-forme gratuite de formations pour les entrepreneurs. Parmi les sujets qui vont être abordés prochainement, il sera question du financement des innovations pour notamment décrypter les programmes européens existants et en faire des opportunités. En effet, les programmes européens sont nombreux : Horizon Europe, Innovation Fund, Eureka, Eurostars, Clean Aviation, Key Digital Technologies, EuroHPC, Xecs, European Innovation Council… et il n’est pas toujours facile de repérer l’accompagnement qu’ils apportent.
L’intérêt pour l’entreprise d’entrer dans ces programmes
Pour aider les start-up intéressées, Bpifrance propose un webinaire d’une heure qui abordera des questions du type : comment identifier les programmes qui facilitent la commercialisation à travers l’Europe ? Quels sont ceux qui permettent de partager un investissement R&D ? Comment s’appuyer sur les meilleures expertises universitaires en Europe ?… Différents experts donneront une vision d’ensemble des programmes et les clés pour analyser l’intérêt pour l’entreprise d’entrer dans ces programmes. Le webinaire n’abordera pas, en revanche, les PIEEC/IPCEI, le fonds européen de défense, InvestEU, les fonds régionaux, les programmes Life et Digital Europe. Il est accessible gratuitement sur simple inscription, puis en replay.
Pour s’inscrire :
https://www.bpifrance-universite.fr/
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Pour les femmes qui souhaitent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, le site de Bercy leur propose un récapitulatif des dispositifs spécifiques qui peuvent les aider dans la création de leur entreprise.
Selon la dernière édition des « Chiffres-clés 2021 : vers l’égalité réelle entre les femmes et les hommes », publiée par le ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, la parité est encore loin d’être atteinte en termes de création d’entreprise. Ainsi, les femmes représentaient 39 % des créateurs d’entreprise individuelle en 2020 et seulement 5 % des start-up fondées depuis 2008 en France (en équipe exclusivement féminine). Pour tenter de niveler ces différences, des dispositifs spécifiques ont été mis en place afin d’aider les femmes à se lancer comme indépendantes.
Aides financières et dispositifs d’accompagnement
À l’occasion de la journée des droits de la femme, le site du ministère de l’Économie a souhaité rappeler l’existence de ces dispositifs spécifiques qui se déclinent en aides financières dédiées (garantie ÉGALITÉ femmes, prêt d’honneur Initiative France, programme Wom’energy…), mais aussi en dispositifs d’accompagnement régionaux (Plans d’action régionaux pour l’entrepreneuriat des femmes, Willa…). Il fait le point également sur les événements consacrés à l’entrepreneuriat féminin (journée de la femme digitale, journée des femmes entrepreneuses…).
Pour consulter la fiche :
www.economie.gouv.fr
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Le gouvernement vient de lancer la phase incubation de la deuxième édition du programme French Tech Tremplin qui promeut l’égalité des chances dans l’écosystème tech français. 266 start-up vont ainsi intégrer un incubateur partenaire.
Lancé en 2017, le dispositif French Tech Tremplin accompagne des entrepreneurs issus de milieux sous-représentés dans l’écosystème tech, qui sont sélectionnés sur des critères socio-économiques et géographiques. Une fois choisis, ces entrepreneurs intègrent le programme, d’abord par une phase « prépa » de 2 mois pendant laquelle ils apprennent à mieux cerner la création de projet. Puis, dans un second temps, ils sont incubés pour accélérer le développement de leur projet dans des structures partenaires et reçoivent une aide financière de 30 000 € versée par Bpifrance.
10 millions d’euros supplémentaires
Pour cette seconde édition, le programme French Tech Tremplin connaît une forte augmentation : la phase « prépa » a plus que doublé son nombre de participants (328 personnes contre 145 en 2021), de même que la phase d’incubation, qui passe de 200 personnes à 266 cette année. À noter également que 77 % des projets accompagnés sont basés hors du Grand Paris.
À noter que le gouvernement a annoncé consacrer 10 M€ supplémentaires pour accélérer le déploiement du programme French Tech Tremplin partout dans les territoires. C’est d’ailleurs le programme le mieux financé de la French Tech avec ses 25 M€ de budget.
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Pour développer l’entrepreneuriat et dynamiser l’activité économique, un sondage OpinionWay pour Croissance Plus révèle que les Français plébiscitent la simplification des contraintes administratives et une baisse de la fiscalité.
Plus de 1 000 personnes représentatives de la population française ont été sondées en ce début d’année au sujet de leurs attentes en matière d’économie. Il en ressort assez classiquement que pour 85 % des sondés, la baisse de la fiscalité sur les entreprises est nécessaire pour stimuler l’entrepreneuriat. Mais aussi, et c’est nouveau, pour près de 70 % d’entre eux, il faut également une simplification des contraintes administratives. Autre information intéressante, concernant la baisse du chômage, les Français font davantage confiance aux entrepreneurs (72 %) qu’aux pouvoirs publics (49 %) ou aux responsables politiques (30 %) pour y parvenir.
Changement du regard sur l’entrepreneuriat
Toujours selon ce sondage, 59 % des parents encourageraient leurs enfants à devenir entrepreneurs. Selon OpinionWay, ce chiffre, comme celui de la baisse du chômage, indique une évolution, un changement dans le regard porté sur l’entrepreneuriat. L’entreprise devient attractive, alors qu’il y a 20 ans, la fonction publique était plus attirante. La baisse des impôts et la simplification administrative pourraient être des thèmes importants abordés dans les prochaines semaines lors des débats de la campagne présidentielle.
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La filière française du dispositif médical et du diagnostic in vitro, qui compte 1 500 entreprises, dont 93 % de start-up et de PME, va être soutenue par le gouvernement dans le cadre du dispositif France 2030.
Alors que le secteur du dispositif médical et du diagnostic in vitro a joué un rôle majeur dans l’approvisionnement en dispositifs médicaux depuis le début de la crise sanitaire, l’État veut réindustrialiser la France dans le domaine des industries de santé et accompagner l’émergence de leaders français au niveau européen et mondial. Il a donc décidé de mobiliser 7,5 Md€ pour le secteur de la santé, dont 400 M€ pour les entreprises du dispositif médical en France.
4 axes d’accompagnement
Ce déploiement s’effectuera autour de 4 axes :– répondre aux défis technologiques et de santé publique majeurs, avec un financement à hauteur de 170 M€ pour faire émerger les dispositifs médicaux et de diagnostic in vitro de demain (robots, prothèses…) ;– permettre aux entreprises du secteur de démontrer la valeur de leurs produits (60 M€);– industrialiser de nouveaux dispositifs médicaux pour soutenir le développement des capacités industrielles sur le territoire national (140 M€) ;– accompagner les entreprises dans leurs démarches règlementaires d’accès au marché, notamment pour l’obtention du marquage CE des produits (30 M€).
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Pour sa 2 édition, le sommet virtuel de la Semaine de l’entrepreneuriat écoféministe réunira pendant 4 jours, du 7 au 10 mars, les entrepreneures à impact positif autour du thème « Booster l’impact de sa communication ».
60 % des femmes voient l’entrepreneuriat comme une forme d’engagement pour changer la société. C’est à ces femmes-là que Creators for Good, une agence de conseil qui accompagne les entrepreneurs et entrepreneures dans le développement de leur activité à impact, souhaite s’adresser avec sa Semaine de l’entrepreneuriat écoféministe. En 2021, le thème retenu pour cet événement était « Passer le cap de la rentabilité », qui a rassemblé plus de 3 000 participantes. Cette année, il s’agit de « Booster l’impact de sa communication ».
Communiquer sans perdre ses valeurs
Ainsi, pendant 4 jours, une vingtaine de conférencières, elles-mêmes entrepreneures, se relaieront pour proposer des conférences et des ateliers pratiques. Au programme : donner des pistes aux créatrices pour développer leur visibilité et engager une communication efficace tout en restant aligné sur des valeurs environnementales et sociales, apprendre comment communiquer pour avoir plus d’impact et sans y perdre tout son temps, utiliser les médias actuels tout en restant aligné avec ses valeurs, découvrir des stratégies et des outils pour garantir une communication durable… Cet évènement en ligne est en accès gratuit.
Pour en savoir plus :
https://entrepreneuriat-ecofeministe.fr/
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Kimind a créé Collaboration IndeX, une plate-forme destinée à évaluer la compétence digitale de ses collaborateurs. Elle permet de suivre au quotidien, de manière anonymisée, l’adoption des bonnes pratiques digitales dans l’entreprise, et grâce à un coach virtuel de faire progresser à titre individuel et collectif.
Les plates-formes de collaboration digitale telles que Office 365, Google Workspace ou Slack, se multipdivt et sont de plus en plus utilisées dans les entreprises. « Ce sont des outils dont chaque employé doit pour pouvoir tirer parti en changeant ses façons de travailler, en inversant ses processus de travail du quotidien, précise Miguel Membrado, créateur de la solution. Par exemple au lieu d’envoyer un fichier en pièce attachée par email, partager ce fichier depuis l’espace collaboratif où il a été créé… » Pour s’assurer de ces changements, Collaboration IndeX propose à la fois un framework qui formalise le niveau de compétence du salarié en collaboration digitale noté de 1 à 10 ; un algorithme qui permet de calculer ce score automatiquement en suivant l’activité quotidienne des utilisateurs dans leur plate-forme collaborative, sans aucun interaction avec l’utilisateur, pas de gêne donc ; et un moteur de recommandation qui, en fonction du niveau et du positionnement de la personne dans une courbe d’apprentissage, lui envoie les bonnes recommandations pour progresser dans ses usages. « Les résultats sont indépendants des plates-formes techniques, comparables d’un individu à l’autre, d’un secteur d’activité à l’autre, d’une entreprise à l’autre, etc. Ce qui nous permet de délivrer également au bout de 6 mois une certification de compétence en collaboration digitale, valable 1 an, qui peut favoriser l’employabilité de celui qui l’a reçu. »
Une thèse pour valider l’approche scientifique
Pour lancer son projet, Miguel Membrado a fait faire une thèse de doctorat sur le sujet afin de valider son approche scientifiquement, avec succès. « Je m’appuie sur 25 ans d’expertise terrain et d’accompagnement de tous types d’organisation, avec toutes les générations de produits collaboratifs existants depuis les années 90 ».
Son objectif à court terme est de sortir d’autres indicateurs, comme par exemple le temps de travail économisé grâce à ces changements de pratique, les réductions de gaz à effet de serre rendues possibles, pour mettre en avant tout type d’indicateurs et de bénéfices qui parlent concrètement aux individus. Il prévoit aussi de développer des connecteurs avec toutes les plates-formes existantes, et d’adapter l’ensemble de la mécanique à d’autres secteurs du digital (le CRM par exemple), pour pouvoir reproduire les mêmes résultats en matière d’efficacité dans l’accompagnement.
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : la plate-forme est accessible sur abonnement annuel à 2 €/an et par utilisateur à partir de 500 utilisateurs.– Un conseil : il faut à la fois avoir une vision très ambitieuse, qui voit loin, tout en construisant le chemin par petits pas pour pouvoir tenir le plus longtemps possible. L’entrepreneuriat est une course de fond, avec beaucoup d’obstacles à franchir, ce n’est pas un sprint…– Un contact : Miguel Membrado, https://collaboration-index.com
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Depuis de nombreuses années, lorsque les carpistes s’installent sur un spot, certaines espèces indigènes nuisibles arrivent plus rapidement que les carpes et détruisent les appâts. Cette problématique a poussé la jeune marque française à créer Antikreu, une capsule de protection des appâts innovante et efficace.
C’est après une énième partie de pêche infructueuse qu’il y a 2 ans, Jérôme Mayoux et Éric Andos ont l’idée de concevoir une capsule de protection des bouillettes (appâts). « Nous étions positionnés sur un spot de pêche depuis déjà 5 jours et aucune prise de poissons car nos bouillettes étaient littéralement détruites par les écrevisses, explique Jérôme. Nous en avions tellement marre que nous nous sommes mis en tête de trouver une idée à tout prix pour lutter contre ces indésirables et prendre enfin du poisson. Nous avons donc conçu cette capsule de protection baptisée Antikreu, pour anti-écrevisse car chez les carpistes on appelle les écrevisses des creu-creu. »
Cette capsule de protection est 100 % biodégradable et simple d’utilisation pour la pêche de la carpe. Elle résiste contre l’attaque d’indésirables, qu’il s’agisse d’écrevisses, de poissons chats, de crabes mitaines ou autres, considérés aujourd’hui, comme espèces invasives par l’Union européenne et les pêcheurs de carpes.
Un an de dessin et de modélisation 3D
Il aura fallu un an de dessin, modélisation 3D, prototypage, tests en conditions réelles, améliorations diverses, pour qu’aboutisse la solution répondant également aux caractéristiques techniques de ce type de pêche. « La plus grosse difficulté a été l’aspect financier. En effet pour les prototypages, nous avons dû faire appel à une société spécialisée dans ce domaine, et il a fallu protéger les marques et prototypes auprès de l’INPI, puis lancer l’industrialisation. Nous avons donc emprunté mais nous avons eu la chance d’être également aidé par EDF qui a initiée le programme : Une rivière, Un territoire ».
La petite entreprise Serial No Killer, spécialisée dans la conception d’accessoires de pêche respectueux de l’environnement (faune et flore), souhaite maintenant se faire connaître et reconnaître dans le milieu de la pêche. « Nous avons aussi 5 idées de plus dont une déjà en cours de développement, toujours dans le domaine de la pêche de la carpe, avec dépôt de brevet en cours. Nos autres produits seront dédiés à tous les types de pêche y compris la pêche en mer ».
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : plus de 70 000 € d’investissements ont été nécessaires pour sortir les 30 000 premières capsules– Un conseil : foncer sans hésiter. Aussi banale puisse paraître une idée, si celle-ci, représente une vraie solution à un vrai problème, elle aura du succès.– Un contact : Jérôme Mayoux, www.serialnk.com
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Pour permettre aux particuliers d’investir leur épargne dans des PME et des start-up, Bpifrance ouvre un deuxième fonds « Bpifrance Entreprises », après celui lancé fin 2020. Ce fonds pourra recueillir 100 millions d’euros.
Après le succès d’un premier fonds, Bpifrance réitère l’opération et propose, de nouveau, un fonds de souscription pour les particuliers qui souhaitent investir dans des petites et moyennes entreprises ou des start-up. Par rapport au premier fonds, le ticket d’entrée est plus bas, à 3 000 € (contre 5 000 €). Et ce nouveau fonds ne regroupe pas uniquement des fonds partenaires comme dans Entreprises 1, mais aussi deux fonds, gérés directement par Bpifrance, qui comptent pour 20 % de l’actif.
Une rentabilité de 5 à 7 %
Au total, le fonds regroupe 1 500 entreprises, « principalement françaises et non cotées », dans son portefeuille, visant une rentabilité de 5 à 7 % par an, pour un placement de 6 ou 7 ans, avec tout de même un risque de perte en capital. La procédure de souscription se veut simple et rapide : elle peut se faire en ligne ou via les réseaux bancaires, les assureurs, les conseillers en gestion de patrimoine et l’épargne retraite. Cette initiative doit permettre à des investisseurs moins fortunés de pouvoir participer quand habituellement le ticket d’entrée pour ce type d’opération tourne autour de 100 000 € minimum.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur
le site de Bpifrance
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